Nomination du missionnaire Guillaume Poupon à Haïti, Progrès et Bull. Pont-Croix 1936-37
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Le soir, après le Salut, le Père Cariou, des Missions d'Haïti, chanta de sa voix puissante et magnifique l'émouvant chant du départ du missionnaire, et l'on se dispersa dans une atmosphère d'énergie chrétienne et de sacrifice héroïquement consenti. | Le soir, après le Salut, le Père Cariou, des Missions d'Haïti, chanta de sa voix puissante et magnifique l'émouvant chant du départ du missionnaire, et l'on se dispersa dans une atmosphère d'énergie chrétienne et de sacrifice héroïquement consenti. | ||
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+ | <big>Affectation post séminaire, Bulletin du séminaire de Pont-Croix 1933</big> | ||
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+ | En janvier : Guillaume Poupon, au Séminaire d'Haïti, en Lampaul-Guimiliau, est infirmier et fleuriste. Au soin des chrysanthèmes et des bégonias, il joint celui des malades. | ||
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+ | En novembre : Nouvelles Militaires. Sont partis à la caserne aux destinations désignées. Hervé Gougay et Guillaume Poupon (Séminaire St-Jacques) et Victor Le Nouy, IIe Cie Régionale du Train S.E.M. Nantes. | ||
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« Les rues sont toutes droites, afin de permettre à la brise d'apporter toujours à la ville un peu de fraîcheur. Ces rues sont assez nombreuses et quelques-unes ont de beaux magasins où l'on peut s'approvisionner à peu près en tout. La ville est située au fond d'une jolie petite baie, d'où son nom de Petit Goâve. Autrefois, c'était une des plus riches villes d'Haïti. En 1902, elle a été entièrement brûlée ; elle n'a pas été relevée aussi grande, et le commerce ne marche plus guère. La principale denrée est le café, qui se vend actuellement à vingt-cinq centimes américains, ce qui équivaut environ à un franc de chez nous. Etant donné le travail qu'il exige avant d'être prêt pour la vente, les bons Haïtiens ne sont vraiment pas payés de leur peine. Depuis quelques jours, l'accord commercial avec la France est rompu, et c'était la France qui achetait la majeure partie du café d'Haïti. Aussi il faut voir la misère des habitants qui, heureusement, trouvent leur nourriture en grande partie dans les arbres du pays. | « Les rues sont toutes droites, afin de permettre à la brise d'apporter toujours à la ville un peu de fraîcheur. Ces rues sont assez nombreuses et quelques-unes ont de beaux magasins où l'on peut s'approvisionner à peu près en tout. La ville est située au fond d'une jolie petite baie, d'où son nom de Petit Goâve. Autrefois, c'était une des plus riches villes d'Haïti. En 1902, elle a été entièrement brûlée ; elle n'a pas été relevée aussi grande, et le commerce ne marche plus guère. La principale denrée est le café, qui se vend actuellement à vingt-cinq centimes américains, ce qui équivaut environ à un franc de chez nous. Etant donné le travail qu'il exige avant d'être prêt pour la vente, les bons Haïtiens ne sont vraiment pas payés de leur peine. Depuis quelques jours, l'accord commercial avec la France est rompu, et c'était la France qui achetait la majeure partie du café d'Haïti. Aussi il faut voir la misère des habitants qui, heureusement, trouvent leur nourriture en grande partie dans les arbres du pays. | ||
- | <spoiler id="991" text="La population du Petit Goâve est, on peut dire, entièrement noire ou de race noire ...">« La population du Petit Goâve est, on peut dire, entièrement noire ou de race noire. La race blanche est représentée par quelques syriens ... »</spoiler> | + | <spoiler id="991" text="La population du Petit Goâve est, on peut dire, entièrement noire ou de race noire ...">« La population du Petit Goâve est, on peut dire, entièrement noire ou de race noire. La race blanche est représentée par quelques syriens, venus pour le commerce du coton surtout, et par quelques européens : un Français de près de 70 ans, marié à une Russe ; en mon honneur, ils ont tué une dinde qu'ils nous ont invité, mon curé et moi, à aller manger le premier dimanche. |
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+ | Cette population est en général très sympathique. ... | ||
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+ | En plus de l'église paroissiale, nous avons dans les montagnes, les Mornes, huit chapelles que nous visitons à tour de rôle. L'une ou l'autre ... | ||
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+ | Comme voisins, du côté de Port-au-Prince, j'ai le P. Paul, de Morlaix, ancien élève de Saint-Vincent, et de l'autre côté, à 30 kilomètres, Corentin Quinquis. » | ||
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Version du 13 juillet ~ gouere 2018 à 16:12
| Un missionnaire natif de Quillihuec en Ergué-Gabéric, Laouig Poupon, qui, par sa présence et ses actions, a œuvré pour le développement d'une petite commune défavorisée d'Haïti.
On trouvera ci-dessous le compte-rendu journalistique de sa toute première grand'messe à Ergué-Gabéric, et des extraits de ses courriers et témoignages sur son île d'adoption dans les bulletins du petit séminaire de Pont-Croix. Autres lectures :« Les prêtres d'Ergué-Gabéric » ¤ « Les missionnaires natifs d'Ergué-Gabéric » ¤ « Guillaume Poupon (°1912), missionnaire à Haïti » ¤ « Louis Pennec, recteur (1914-1938) » ¤ « René Abguillerm, vicaire (1927-1930) » ¤ |
1 Présentation
Dans le journal Famille nombreuses. Foot au paotred. Rabatteur vicaire d'Odet Abguillerm. Etude au petit séminaire, payé généralement par Bolloré. Eté précédent grand'messe de Narvor. |
Pierre Le Menn ira aussi à Haïti 10 ans plus tard. Association "Communautaire Guillaume Poupon" pour l'aide aux victimes du tremblement de terre à Haïti. |
2 Transcriptions
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Première grand'messe, Progrès du Finistère du 8 août 1936
Affectation post séminaire, Bulletin du séminaire de Pont-Croix 1933
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Courrier d'installation, Bulletin de Pont-Croix de début 1937
Courrier de congé, Bulletin de Pont-Croix de 1953
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3 Coupures
Journaux et bulletins | |||||
4 Annotations
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- Information et document communiqués par Pierrick Chuto, passionné d'histoire régionale, auteur de nombreux articles (Le Lien du CGF, La Gazette d'Histoire-Genealogie.com ... ) et de livres sur les pays de Quimper et du Pays bigouden : § [ses publications] . La dernière parution est « Bien-aimée Marie-Anne avec de belles lettres d'amour de son arrière-grand-père à sa promise. [Ref.↑]
- L'hebdomadaire « Le Progrès du Finistère », journal catholique de combat, est fondé en 1907 à Quimper par l'abbé François Cornou qui en assurera la direction jusqu'à sa mort en 1930. Ce dernier, qui signe tantôt de son nom F. Cornou, tantôt de son pseudonyme F. Goyen, ardent et habile polémiste, doté d'une vaste culture littéraire et scientifique, se verra aussi confier par l'évêque la « Semaine Religieuse de Quimper ». [Ref.↑]
- Le recteur de la paroisse d'Ergué-Gabéric était Louis Pennec, recteur (1914-1938) [Ref.↑]
Thème de l'article : Reportages, revues de presse Date de création : Juiller 2018 Dernière modification : 13.07.2018 Avancement : [Fignolé] Source : Progres du Finistère 1922 |