1847 - Etat de stus et renable des moulins blanc et roux de Coat-Piriou
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- | Grand merci à Geneviève Hypolite pour nous avoir fait connaître ce document notarial briécois. | + | Grand merci à Geneviève Hypolite pour nous avoir fait connaître ce document notarial briécois qui contient autant de jolis mots savants dont a aujourd'hui oublié le sens : stus <ref name=Stu>{{K-Stu}}</ref>, renable <ref name=Renable>{{K-Renable}}</ref>, trémie, triguette, pirouette ... |
Autres lectures : {{Tpg|1809 - État des moulins à farine d'Ergué-Gabéric}}{{Tpg|Les moulins d'Ergué-Gabéric}}{{Tpg|Quatre moulins à farine et un moulin à papier du côté d'Odet}}{{Tpg|1540 - Extrait des aveux de l'inventaire de Quimper-Corentin pour Penanrun}} | Autres lectures : {{Tpg|1809 - État des moulins à farine d'Ergué-Gabéric}}{{Tpg|Les moulins d'Ergué-Gabéric}}{{Tpg|Quatre moulins à farine et un moulin à papier du côté d'Odet}}{{Tpg|1540 - Extrait des aveux de l'inventaire de Quimper-Corentin pour Penanrun}} | ||
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+ | Le stu <ref name=Stu>{{K-Stu}}</ref>, un mot qui a presque disparu des dictionnaires, désignait autrefois les fumures ou amendements dont on épandait les terres agricoles cultivées. Le dictionnaire Godefroy est le seul ouvrage qui mentionne ce terme sous cette définition de « <i>sorte de fumier, d'engrais</i> » en indiquant des exemples d'utilisation dans les documents d'archives du Finistère. | ||
+ | Effectivement le terme de Stu a une consonance bien bretonne, car les savants Le Gonidec et Le Pelletier ont signalé le terme « <i>Douar-Stû</i> », terre chaude enrichie de fumier. | ||
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+ | Procéder à un « <i>état des stus</i> » était une obligation aux 19e-20e siècles pour les tenanciers agricoles à chaque terme de bail pour inventorier les quantités en stock de fumiers, pailles, foins, landes, genêts, tout ce qui servait, directement ou indirectement à enrichir les terres labourables. | ||
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Version du 4 juin ~ mezheven 2015 à 20:32
| Un état détaillé des récoltes de la ferme de Coat-Piriou et une description du double moulin de Coat-Pirou.
Grand merci à Geneviève Hypolite pour nous avoir fait connaître ce document notarial briécois qui contient autant de jolis mots savants dont a aujourd'hui oublié le sens : stus Autres lectures : « 1809 - État des moulins à farine d'Ergué-Gabéric » ¤ « Les moulins d'Ergué-Gabéric » ¤ « Quatre moulins à farine et un moulin à papier du côté d'Odet » ¤ « 1540 - Extrait des aveux de l'inventaire de Quimper-Corentin pour Penanrun » ¤ |
1 Présentation
Le stu Procéder à un « état des stus » était une obligation aux 19e-20e siècles pour les tenanciers agricoles à chaque terme de bail pour inventorier les quantités en stock de fumiers, pailles, foins, landes, genêts, tout ce qui servait, directement ou indirectement à enrichir les terres labourables. |
2 Transcriptions
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3 Originaux
Lieu de conservation :
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Reférence, droit d'image :
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Les 4 pages | |||||
4 Annotations
- Stu, stuit, stuc, s.m. : sorte de fumier, d'engrais : « Jouira le tenancier de ses stucs et engrais estans aux terres de ladite tenue » (1578, Coutume de Bret., Nouv. Cout. gén., IV, 408) ; « Troys journées de terre en stus et engroys pour forment, terres labourables en stu et engroys pour avoine » (1510, inventaire par la cour de Treourec, Arch. Finist.). On trouve encore au XVIIIe s. : « un journal et demi de stus sous seigle » (1744, Arch. Finist. B 287). Source : dictionnaire Godefroy 1880. Jean-François Le Gonidec signale également en 1807 « Stû, adj. Je n'ai jamais vu employer ce mot qu'après le mot douar, terre ; douar stû, terre chaude, terre en rapport, terre préparée à recevoir la semence, après avoir été engraissée. Le Pelletier a considéré ce mot comme substr., et lui a donné la signification de fumier ». Au 19e siècle l'état de stus en Cornouaille était l'inventaire de tous les fumiers; pailles, foins, landes en réserve ou sur la terre dont la destination était de l'enrichir avant les labours. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10]
- Renable, s.m. : état des lieux, l'adjectif renable ou raisnable signifiant en vieux français « en bon état », et étant dérivé aussi en basse-Bretagne du terme breton « Renabl, plur. -où » pour « inventaire ». Ce renable était pratiqué essentiellement pour inventorier les biens des meuniers lors des renouvèlements de baux. Il y avait le grand renable pour les aménagements extérieurs (les vannes d'amenée ou de fuite, les rigoles ou biefs, les chaussées) et le petit renable dans lesquels étaient inventoriés et valorisés tous les appareils à l'intérieur du bâtiment du moulin (le grand fer, la meule dormante et la meule courante, la roue ou la pirouette, les cordes). Le terme de souche peut être un synonyme de petit renable dans certains documents d'archives. Par extension le terme renable désigne la valeur mobilière du moulin, les meuniers devaient acquitter cette somme lors de leur entrée en jouissance, et la somme leur étant rendue à la fin du bail si le moulin était jugé bien entretenu. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2]