BAFFAIT Bernard - Le Chevalier Kerstrat, Chouans noirs
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| PrenAuteur = Bernard | | PrenAuteur = Bernard | ||
| Titre = Le Chevalier Kerstrat - Chouans noirs (tome II) | | Titre = Le Chevalier Kerstrat - Chouans noirs (tome II) | ||
- | | Editeur = Pascal Galodé | + | | Editeur = Pascal Galodé, Collection Grand West |
- | | Publication = Collection Grand West | + | | Publication = sortie le 14 novembre 2014 |
| LieuEdition = Pulsio | | LieuEdition = Pulsio | ||
| AnneeEdition = 2014 | | AnneeEdition = 2014 | ||
| Pages = 315 | | Pages = 315 | ||
- | | ISBN = 979-10-91468-58-9 | + | | ISBN =10-91468-58-9 |
| ArchArkae = non | | ArchArkae = non | ||
| PropPers = jc | | PropPers = jc | ||
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Et parmi eux Marie-Hyacinthe de Geslin du château de Pennarun en Ergué-Gabéric, dont la légende disait qu'il était resté en résistance sur ses terres familiales : « <i>Il commande une bande de Chouans ; la rumeur dit qu’il a la main lourde. Il impose des prélèvements aux agriculteurs, un impôt aux gens de la ville, et gare à celui qui cherche à se défiler ! Il aurait du sang sur les mains</i> ». | Et parmi eux Marie-Hyacinthe de Geslin du château de Pennarun en Ergué-Gabéric, dont la légende disait qu'il était resté en résistance sur ses terres familiales : « <i>Il commande une bande de Chouans ; la rumeur dit qu’il a la main lourde. Il impose des prélèvements aux agriculteurs, un impôt aux gens de la ville, et gare à celui qui cherche à se défiler ! Il aurait du sang sur les mains</i> ». | ||
- | L'histoire commence en octobre 1795 par l'épisode imaginé de l'évasion du héros Kerstrat qui allait être fusillé à Brest par un peloton d'exécution suite à sa condamnation pour avoir « <i>fait partie du Rassemblement armé contre la République</i> ». Cet épisode nous permet de vivre avec lui les affrontements entre les Républicains et les Chouans noirs de la région d'Ergué-Gabéric, Briec et Gourin : | + | L'histoire commence en octobre 1795 par l'évasion imaginée du héros Kerstrat qui allait être fusillé à Brest par un peloton d'exécution suite à sa condamnation pour avoir « <i>fait partie du Rassemblement armé contre la République</i> ». Cet épisode nous permet de vivre avec lui les affrontements entre les Républicains et les Chouans noirs de la région d'Ergué-Gabéric, Briec et Gourin : |
- | * Tout d'abord, le point central du livre est situé sur Ergué-Gabéric, à proximité du manoir de Pennarun, l'habitation historique des Gélin, et d'où sont lancés les expéditions punitives contre les « <i>patauds</i> », les curés constitutionnels et les acheteurs de biens nationaux et, ce à Langolen, Querrieb, Coray, Elliant ... | + | * Tout d'abord, le point central du livre est situé sur Ergué-Gabéric, à proximité du manoir de Pennarun, l'habitation historique des Gélin, et d'où sont lancées les expéditions punitives contre les « <i>patauds</i> », les curés constitutionnels et les acheteurs de biens nationaux et, ce à Langolen, Querrien, Coray, Elliant ... |
- | * Le personnage de Gélin et son rôle de chef de division y sont précisément détaillés : « <i>un homme proche de la trentaine, vêtu de hauts de chausse – ces culottes bouffantes qu’affectionnaient les paysans bretons – et d’une veste longue ouverte sur une chemise d’un blanc écru</i> » ; « <i>Il avait une bonne amie au château de Québlen en Quimperlé. Mais il se terre comme un renard sur ses terres, et ses terres, c’est sur Ergué ! </i>», et s'il était couramment appelé Gélin il portait aussi le surnom de Silvin <ref>D'après une citation de Jean-François Douguet (« <i>Elliant et Tourc'h : Deux communautés dans la révolution</i> »), lors de la préparation du procès du chouan Jean Baptiste Riou, ce dernier indique que Gélin et du Brieux étaient ses chefs. Un reçu est signé de trois noms : « <i>Quimper : chef de division. Silvin : chef de division. Lamarvet : officier secrétaire</i> ».</ref> : « <i>Mon nom ici est le Loup gris. Quel est le véritable nom de Silvain ? — Gélin.</i> » | + | * Le personnage de Gélin et son rôle de chef de division <ref name="PP94">Dans son enquête sur la chouannerie dans le Bulletin Diocésain d'Histoire et d'Archéologie, Paul Peyron présente un document (pièce 94) signée de trois officiers de l'armée catholique et royale de Bretagne : « <i>Quimper : chef de division. Silvin : chef de division. Lamarvet : officier secrétaire</i> ». </ref> <ref name="DB105">Dans son étude « <i>Recherches sur la chouannerie dans le Finistère</i> » publiée dans les Annales de Bretagne de 1937, Daniel Bernard note que lors de la traduction devant le conseil de guerre à Brest le 11 avril 1797 (29 germinal an V) de Jean-Baptiste Riou, celui-ci rapporte que sa troupe de chouans « <i>était dirigée par Geslin et Victor du Brieux</i> ». Citation reprise également dans le livre de Jean-François Douguet (« <i>Elliant et Tourc'h : Deux communautés dans la révolution</i> »).</ref> y sont précisément détaillés : « <i>un homme proche de la trentaine, vêtu de hauts de chausse – ces culottes bouffantes qu’affectionnaient les paysans bretons – et d’une veste longue ouverte sur une chemise d’un blanc écru</i> » ; « <i>Le visage était marqué par la petite vérole <ref>Dans son article « <i>La chouannerie, documents pour servir à son histoire dans le Finistère</i> » publié en 1910 et 1911 dans le Bulletin Diocésain d'Histoire et d'Archéologie, Paul Peyron présente un document (pièce 64) datée de septembre 1795 et incluant des signalements sur les chouans, dont celui-ci : « <i>Hyacinthe Geslin, de Quimper, 24 ans, 5 pieds 5 pouces, figure marquée de petite vérole, cheveux et sourcils bruns très fournis, chapeau rond, petite veste et pantalon brun</i> »</ref> </i> » ; « <i>Il avait une bonne amie au château de Québlen en Quimperlé. Mais il se terre comme un renard sur ses terres, et ses terres, c’est sur Ergué ! </i>», et s'il était couramment appelé Gélin il portait aussi le surnom de Silvin <ref name="PP94">-</ref> : « <i>Mon nom ici est le Loup gris. Quel est le véritable nom de Silvain ? — Gélin.</i> » |
- | * Les lieutenants et associés de Gélin ont une part importante dans les combats contre les escouades républicaines : Du Brieux (ami de Kerstrat), Jean-Baptiste Riou, et Lamarvet (décrit comme étant d'Ergué), sans oublier les autres de Briec et du centre finistère : Michel de Cornuaille, Frollo, Le Paige dit "De Bar" ... | + | * Les lieutenants et associés de Gélin ont une part importante dans les combats contre les escouades républicaines : Du Brieux (ami de Kerstrat), Jean-Baptiste Riou, et Lamarvet (décrit comme étant d'Ergué), sans oublier les autres de Briec et du centre finistère : Michel de Cornouaille, Frollo, Le Paige dit "De Bar" ... |
- | * Les autorités républicaines de Quimper ne sont pas oubliées, et notamment le procureur Abgrall, le commissaire Le Goazre, et Claude Royou dit Guermeur, . Il y a aussi l'évocation du juge de paix et député de Briec, Per Briant, qui reçoit la visite de l'émissaire du Directoire quimpérois, Salomon Bréhier (celui là même qui deviendra maire d'Ergué-Gabéric en 1808). | + | * Les autorités républicaines de Quimper ne sont pas oubliées, et notamment le procureur Abgrall, le commissaire Le Goazre, et l'agent du Comité de Salut Public Claude Royou, dit Guermeur. Il y a aussi l'évocation du juge de paix et député de Briec, Per Briant, qui reçoit la visite de l'émissaire du Directoire quimpérois, Salomon Bréhier (celui là même qui deviendra maire d'Ergué-Gabéric en 1808). |
- | * Et enfin les « <i>tommeriens</i> », les chauffeurs en breton, des bandits qui sévissaient en pays glazik, et qui, parait-il, étaient « <i>payés par les républicains pour jouer aux contre-chouans et terroriser les campagnes en se saisissant des paysans pour les faire avouer où ils cachaient leurs pauvres économies</i> ». Leur méthode de torture : brûler les pieds de leurs victimes sur les braises ou sur une billig (plaque de cuisson de crèpes). | + | * Et enfin les « <i>tommerien</i> », les chauffeurs en breton, des bandits qui sévissaient en pays glazik, et qui, parait-il, étaient « <i>payés par les républicains pour jouer aux contre-chouans et terroriser les campagnes en se saisissant des paysans pour les faire avouer où ils cachaient leurs pauvres économies</i> ». Leur méthode de torture : brûler les pieds de leurs victimes sur les braises ou sur une billig (plaque de cuisson de crèpes). |
Manifestement la série du chevalier Kerstrat de Bernard Baffait est une évocation très bien argumentée de la période révolutionnaire : ce n'est pas un roman historique de plus, c'est un véritable récit historique délicatement romancé. Tous les détails, les personnages, les situations y sont crédibles, au cœur de ce pays bas-breton, en contexte de guerre, de terreur, d'émigration et de chouannerie ... | Manifestement la série du chevalier Kerstrat de Bernard Baffait est une évocation très bien argumentée de la période révolutionnaire : ce n'est pas un roman historique de plus, c'est un véritable récit historique délicatement romancé. Tous les détails, les personnages, les situations y sont crédibles, au cœur de ce pays bas-breton, en contexte de guerre, de terreur, d'émigration et de chouannerie ... | ||
- | Autres lectures : [http://www.baffait.fr www.baffait.fr] {{Tpg|Le manoir de Pennarun}}{{Tpg2|:Category:Pennarun|Archives de Pennarun}}{{Tpg|1791 - Droits de rachat de la tenue de Squividan des enfants Gélin sous domaine royal}}{{Tpg|1792-1795 - Liste des citoyens absents et réputés émigrés}}{{Tpg|An dommerien, les chauffeurs, Feiz ha Breiz 1908}}{{Tpg|La vision de Déguignet sur les apports et méfaits de la Grande Révolution}} | + | Autres lectures : {{Tpg|BAFFAIT Bernard - Le Chevalier Kerstrat, Chouan des Lumières}}[http://www.baffait.fr www.baffait.fr] <b>¤</b> {{Tpg|Marie-Hyacinthe de Geslin, chouan, seigneur de Pennarun et de Quimperlé}}{{Tpg|PEYRON Paul - La chouannerie dans le Finistère}}{{Tpg|BERNARD Daniel - Recherches sur la chouannerie dans le Finistère}}{{Tpg|Le manoir de Pennarun}}{{Tpg2|:Category:Pennarun|Archives de Pennarun}}{{Tpg|1791 - Droits de rachat de la tenue de Squividan des enfants Gélin sous domaine royal}}{{Tpg|1792-1795 - Liste des citoyens absents et réputés émigrés}}{{Tpg|An dommerien, les chauffeurs, Feiz ha Breiz 1908}}{{Tpg|La vision de Déguignet sur les apports et méfaits de la Grande Révolution}} |
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==Extraits== | ==Extraits== | ||
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Du Brieux resta seul. Il ne lui restait plus qu’à attendre le bon vouloir du chevalier Du Geslin. On était le 2 octobre et la température était déjà fraiche pour la saison. Il allait et venait dans le chemin qui permettait de rejoindre la route par laquelle il était venu. Finalement il prit le parti de s’asseoir sur la margelle du puits et tira sa pipe qu’il bourra soigneusement avant de l’allumer avec l’amadou rougeoyant de son briquet. Le chien vint se coucher à ses pieds en haletant. Les poules, qui s’étaient écartées devant cet inconnu, revinrent picorer autour du fumier. Elles couraient en caquetant avec colère devant le coq au plumage éclatant qui les poursuivait de temps en temps pour les plaquer au sol et les cocher brièvement avant de regagner le sommet du fumier en chantant tapageusement sa gloire. | Du Brieux resta seul. Il ne lui restait plus qu’à attendre le bon vouloir du chevalier Du Geslin. On était le 2 octobre et la température était déjà fraiche pour la saison. Il allait et venait dans le chemin qui permettait de rejoindre la route par laquelle il était venu. Finalement il prit le parti de s’asseoir sur la margelle du puits et tira sa pipe qu’il bourra soigneusement avant de l’allumer avec l’amadou rougeoyant de son briquet. Le chien vint se coucher à ses pieds en haletant. Les poules, qui s’étaient écartées devant cet inconnu, revinrent picorer autour du fumier. Elles couraient en caquetant avec colère devant le coq au plumage éclatant qui les poursuivait de temps en temps pour les plaquer au sol et les cocher brièvement avant de regagner le sommet du fumier en chantant tapageusement sa gloire. | ||
- | Au bout d’une heure, un homme émergea du chemin et s’arrêta à l’entrée de la cour, balayant du regard la maison, le puits, la grange et les remises. Puis son regard s’arrêta sur Du Brieux qui le regardait également sans bouger. Il détailla la silhouette mince d’un homme proche de la trentaine, vêtu de hauts de chausse – ces culottes bouffantes qu’affectionnaient les paysans bretons – et d’une veste longue ouverte sur une chemise d’un blanc écru. Des guêtres de forte toile grise enserraient ses jambes et il avait de forts souliers de cuir aux pieds. Son visage allongé restait dans l’ombre d’un vaste chapeau rond qui avait perdu toute couleur. Au bout d’un moment, après avoir jeté un dernier regard circulaire, l’homme s’avança vers le chevalier. Celui-ci descendit de son siège improvisé et fit un pas vers l’inconnu en détaillant son visage. La large bouche était une fente étroite sur des lèvres serrées. Le nez était long et droit et les yeux bleus très rapprochés. | + | Au bout d’une heure, un homme émergea du chemin et s’arrêta à l’entrée de la cour, balayant du regard la maison, le puits, la grange et les remises. Puis son regard s’arrêta sur Du Brieux qui le regardait également sans bouger. Il détailla la silhouette mince d’un homme proche de la trentaine, vêtu de hauts de chausse – ces culottes bouffantes qu’affectionnaient les paysans bretons – et d’une veste longue ouverte sur une chemise d’un blanc écru. Des guêtres de forte toile grise enserraient ses jambes et il avait de forts souliers de cuir aux pieds. Son visage allongé restait dans l’ombre d’un vaste chapeau rond qui avait perdu toute couleur. Au bout d’un moment, après avoir jeté un dernier regard circulaire, l’homme s’avança vers le chevalier. Celui-ci descendit de son siège improvisé et fit un pas vers l’inconnu en détaillant son visage. La large bouche était une fente étroite sur des lèvres serrées. Le nez était long et droit et les yeux bleus très rapprochés. Le visage était marqué par la petite vérole. |
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Version actuelle
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[modifier] Notice bibliographique
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Dans la saga historique du Chevalier Kerstrat, « Chouans Noirs » est la suite du « Chouan des Lumières ». Dans le premier tome, Jean-Hyacinthe Tréouret Et parmi eux Marie-Hyacinthe de Geslin du château de Pennarun en Ergué-Gabéric, dont la légende disait qu'il était resté en résistance sur ses terres familiales : « Il commande une bande de Chouans ; la rumeur dit qu’il a la main lourde. Il impose des prélèvements aux agriculteurs, un impôt aux gens de la ville, et gare à celui qui cherche à se défiler ! Il aurait du sang sur les mains ». L'histoire commence en octobre 1795 par l'évasion imaginée du héros Kerstrat qui allait être fusillé à Brest par un peloton d'exécution suite à sa condamnation pour avoir « fait partie du Rassemblement armé contre la République ». Cet épisode nous permet de vivre avec lui les affrontements entre les Républicains et les Chouans noirs de la région d'Ergué-Gabéric, Briec et Gourin :
Manifestement la série du chevalier Kerstrat de Bernard Baffait est une évocation très bien argumentée de la période révolutionnaire : ce n'est pas un roman historique de plus, c'est un véritable récit historique délicatement romancé. Tous les détails, les personnages, les situations y sont crédibles, au cœur de ce pays bas-breton, en contexte de guerre, de terreur, d'émigration et de chouannerie ... Autres lectures : « BAFFAIT Bernard - Le Chevalier Kerstrat, Chouan des Lumières » ¤ www.baffait.fr ¤ « Marie-Hyacinthe de Geslin, chouan, seigneur de Pennarun et de Quimperlé » ¤ « PEYRON Paul - La chouannerie dans le Finistère » ¤ « BERNARD Daniel - Recherches sur la chouannerie dans le Finistère » ¤ « Le manoir de Pennarun » ¤ « Archives de Pennarun » ¤ « 1791 - Droits de rachat de la tenue de Squividan des enfants Gélin sous domaine royal » ¤ « 1792-1795 - Liste des citoyens absents et réputés émigrés » ¤ « An dommerien, les chauffeurs, Feiz ha Breiz 1908 » ¤ « La vision de Déguignet sur les apports et méfaits de la Grande Révolution » ¤ |
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[modifier] Annotations
- Les Tréouret de Kerstrat étaient domiciliés dans le manoir de Trohanet de Briec, trêve de Langolen. Jean-Hyacinthe Tréouret de Kerstrat (1774-1795) sera condamné à mort comme « émigré rentré » et fusillé le 16 vendémiaire de l'an 4 . [Ref.↑]
- Dans son enquête sur la chouannerie dans le Bulletin Diocésain d'Histoire et d'Archéologie, Paul Peyron présente un document (pièce 94) signée de trois officiers de l'armée catholique et royale de Bretagne : « Quimper : chef de division. Silvin : chef de division. Lamarvet : officier secrétaire ». [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Dans son étude « Recherches sur la chouannerie dans le Finistère » publiée dans les Annales de Bretagne de 1937, Daniel Bernard note que lors de la traduction devant le conseil de guerre à Brest le 11 avril 1797 (29 germinal an V) de Jean-Baptiste Riou, celui-ci rapporte que sa troupe de chouans « était dirigée par Geslin et Victor du Brieux ». Citation reprise également dans le livre de Jean-François Douguet (« Elliant et Tourc'h : Deux communautés dans la révolution »). [Ref.↑]
- Dans son article « La chouannerie, documents pour servir à son histoire dans le Finistère » publié en 1910 et 1911 dans le Bulletin Diocésain d'Histoire et d'Archéologie, Paul Peyron présente un document (pièce 64) datée de septembre 1795 et incluant des signalements sur les chouans, dont celui-ci : « Hyacinthe Geslin, de Quimper, 24 ans, 5 pieds 5 pouces, figure marquée de petite vérole, cheveux et sourcils bruns très fournis, chapeau rond, petite veste et pantalon brun » [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Novembre 2013 Dernière modification : 10.01.2015 Avancement : [Fignolé] |