Alain-François Normant (1887-1918), maréchal des logis du 2e RAC
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- | <big><b>Déclaration de me Fiche :</b></big> | + | <big><b>Déclaration de Mme Fiche :</b></big> |
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Justice de Paix de Quimper (Finistère). Quimper le 14 mai 1919. | Justice de Paix de Quimper (Finistère). Quimper le 14 mai 1919. | ||
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Avant de s'engager il était cordonnier et habitait avec moi à Brest. Il était orphelin de mère depuis l'âge de 13, de père depuis l'age de 15 ans. Il habitait avec moi à Brest depuis la mort de ma mère, depuis qu'il avait l'âge de 13 ans. | Avant de s'engager il était cordonnier et habitait avec moi à Brest. Il était orphelin de mère depuis l'âge de 13, de père depuis l'age de 15 ans. Il habitait avec moi à Brest depuis la mort de ma mère, depuis qu'il avait l'âge de 13 ans. | ||
- | Il a été chez moi pendant 2 ans comme apprenti cordonnier, c'est à dire jusqu'à ses 15 ans. À l'age de 15 ans il est parti à Guiscriff où il a travaillé comme ouvrier cordonnier jusqu'à l'age de 20 ans, age auquel il s'est engagé ... | + | Il a été chez moi pendant 2 ans comme apprenti cordonnier, c'est à dire jusqu'à ses 15 ans. À l'age de 15 ans il est parti à Guiscriff où il a travaillé comme ouvrier cordonnier jusqu'à l'age de 20 ans, age auquel il s'est engagé au 2e Rt colonial où il a été pendant 4 ans ouvrier cordonnier. Ensuite tout en restant au régiment il a au bout de 4 ans quitté l'atelier des ouvriers cordonniers pour suivre le peloton, puis il a fait sa carrière comme sous-officier. |
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+ | Il est tombé malade au Cameroun en faisant campagne en 1917 si je ne me trompe ; il est rentré [...] malade. Il a été chez moi pendant 2 mois à Brest n° 35 rue Resbollet, en congé de convalescence en janvier 1918. Il a été ensuite à l'hôpital à Brest, à Vannes, a été réformé n° 1 avec pension le 10 juillet 1918, et est revenu chez moi pendant deux mois, je suis venue habiter avec lui à Ergué-Gabéric pour essayer de le rétablir ou tout au moins d'adoucir et de [...] son existence. Il était [...] en convalescence il touchait sa solde mensuelle, sa pension de réformé était de 1200 f en dernier lieu. | ||
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+ | Quand il habitait chez moi à Brest, entre 13 et 15 ans, mon frère [...] des mois pour m'aider à le nourrir et à l'habiller [...] Il ne gagnait rien pendant ces 2 années chez moi. En réalité il était totalement à ma charge. | ||
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+ | Certifié conforme, le 10 ... | ||
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Version du 26 décembre ~ kerzu 2014 à 21:52
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Un soldat de 32 ans, réformé, mort à l'Hôtel en Ergué-Gabéric, le 8 décembre 1918, des suites de maladie contractée au Cameroun comme sous-officier de l'Artillerie de Marine. On trouvera ci-dessous sa fiche matricule, ainsi que le dossier de demande de pécule par sa sa sœur en 1919. Autres lectures : « Portail des Poilus de 1914-18 » ¤ « Yves Guillou (1892-1914), soldat du 71e RI » ¤ « Jean-Marie Chiquet (1894-1916), soldat du 411 RI » ¤ « Corentin Guillou (1895-1916), soldat du 411e RI » ¤ « 1915-1919 - Cahier de campagne du brigadier fourrier Pierre Tanguy » ¤ « DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre » ¤ « DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1 » ¤ « DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2 » ¤ |
1 Résumé biographique
Fiche de poilu mort en 1918
(*) : Pendant la Grande Guerre, le 2e Régiment d'Artillerie Coloniale se bat sur le front français, mais aussi en Afrique pour des missions photographiques et de délimitation du Congo et du Cameroun. |
Compléments généalogiques et militaires : Alain François Normant est né à Quimper, et c'est sa sœur Marie Louise qui va s'établir à l'Hôtel en Ergué-Gabéric. En 1919, en tant que veuve Fiche, elle fait une demande pour être bénéficiaire du pécule de son frère Alain François, qu'elle obtient. Ce pécule, ou indemnité de combats
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2 Demande de pécule
Dossier | |||||
Jugement :
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Déclaration de Mme Fiche :
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3 Annotations
- Non référencé dans le Cahier n° 1 d'Arkae « LEMOINE Marie-Annick & LE GRAND Nicole - Souvenons-nous de nos poilus » ¤ , car natif de Quimper, mais par contre décédé à Ergué-Gabéric car sa soeur y était domicilié. [Ref.↑]
- Pécule, s.m. : somme versée, au moment de leur libération, aux hommes de troupe engagés, rengagés ou commissionnés, qui, quittant l'armée sans avoir droit à une retraite, remplissent certaines conditions fixées par la loi. Source : TLFi. Lors de la Grande Guerre de 1914-1917, Ce pécule, ou indemnité de combats, était versé en complément de solde pendant la mobilisation, aux soldats combattants. En 1917 le pécule se montait à 3 frs par jour et était du à tout soldat occupant les tranchés ou engagés dans une bataille (par contre seul 1 fr leur était effectivement donné,et 2 frs en timbres sont portés sur le "carnet de pécule" pour être payé à la démobilisation). Source : http://forum.lixium.fr. Le pécule est aussi du aux soldats blessés démobilisés, et à leurs ayants-droits en cas de décès, sous la forme d'indemnité de fin de campagne dont le montant était entre 250 et mille francs suivant les temps de services. Source : www.archives.landes.fr [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise Date de création : Décembre 2014 Dernière modification : 26.12.2014 Avancement : [Développé] |