La chapelle de Coat-Quéau transportée à Cascadec, Courrier Illustration 1927-28
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- | <i>La presse régionale (Le Courrier du Finistère) et nationale (L'Illustration) qui font état du transport des pierres de la chapelle de Coat-Quéau jusqu'au site papetier de Cascadec où une nouvelle chapelle est érigée par l'industriel René Bolloré.</i> | + | <i>La presse régionale (Le Courrier du Finistère) et nationale (L'Illustration) font état du transport des pierres de la chapelle de Coat-Quéau au site papetier de Cascadec où une nouvelle chapelle est érigée par l'industriel René Bolloré.</i> |
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- | Autres lectures : {{Tpg|CAOUISSIN Youenn - Vie de l'abbé Yann-Vari Perrot}}{{Tpg|La vente de la chapelle et du calvaire de Coat-Quéau, Ouest-Eclair Illustration 1925}}{{Tpg|Le calvaire du manoir d'Odet}}{{Tpg|René Bolloré (1885-1935), entrepreneur}}{{Tpg|Les croix et calvaires d'Ergué-Gabéric}} | + | Autres lectures : {{Tpg|La reconstruction et bénédiction de la chapelle de Cascadec, Kannadig 1927}}{{Tpg|CAOUISSIN Youenn - Vie de l'abbé Yann-Vari Perrot}}{{Tpg|La vente de la chapelle et du calvaire de Coat-Quéau, Ouest-Eclair Illustration 1925}}{{Tpg|Le calvaire du manoir d'Odet}}{{Tpg|René Bolloré (1885-1935), entrepreneur}}{{Tpg|Les croix et calvaires d'Ergué-Gabéric}} |
==Présentation== | ==Présentation== | ||
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+ | Rappel des faits dans l'article du Courrier du Finistère <ref name="CourrierFinistère">{{CourrierFinistère}}</ref> : « <i>En 1925, la commune de Scrignac mettait en vente publique les ruines de la chapelle de Coat-Quéau, ainsi que le Calvaire. M. Bolloré, industriel à Quimper se rendit acquéreur de ces ruines.</i> » | ||
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+ | Les acteurs de l'opération de construction de la chapelle de Cascadec avec les pierres de Coatquéau sont d'une part le directeur de la papeterie de Scaër et d'autre part les maçons d'Odet-Lestonan embauchés par l'industriel : « <i>M. Mallo, faisant fonction d'architecte, avec le concours et la collaboration du maître maçon Jean-Marie Quéré et des nommés Favennec, Jean Quéré, assura complètement le transport et la reconstitution de la chapelle</i> ». | ||
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+ | L'article de l'Illustration qui avait déjà relaté la vente en février 1925, en rappelant qu'elle « <i>servira d'église aux 600 ouvriers de la papeterie</i> », salue le résultat obtenu : « <i>L'édifice mesure 30 mètres de long, 10 de large et possède un bas-côté. Le poids total des pierres de taille déplacées a dépassé 600 tonnes.</i> » | ||
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+ | « <i>Mgr Duparc, accompagné du clergé de Scaër et de Grand-Ergué</i> » vient bénir l'édifice de Cascadec en 1927. Le même évêque inaugura également dix ans plus tard le petit sanctuaire de Coatquéau rebâti par l'abbé Jean-Marie Perrot <ref name="Perrot">{{PR-Perrot}}</ref>. | ||
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M. Bolloré, industriel à Quimper se rendit acquéreur de ces ruines. La toiture était effondrée depuis 30 ans et des arbres avaient poussé à l'intérieur. | M. Bolloré, industriel à Quimper se rendit acquéreur de ces ruines. La toiture était effondrée depuis 30 ans et des arbres avaient poussé à l'intérieur. | ||
- | M. Bolloré commença, au mois d'août 1928, la démolition et le transport des ruines de la vieille église. M. Mallo, faisant fonction d'architecte, avec le concours et la collaboration du maître maçon Jean-Marie Quéré et des nommés Favennec, Jean Quéré, assura complètement le transport et la reconstitution de la chapelle, pierre par pierre, à 40 kilomètres de distance, à l'usine de Cascadec, en Scaër. | + | M. Bolloré commença, au mois d'août 1926, la démolition et le transport des ruines de la vieille église. M. Mallo, faisant fonction d'architecte, avec le concours et la collaboration du maître maçon Jean-Marie Quéré et des nommés Favennec, Jean Quéré, assura complètement le transport et la reconstitution de la chapelle, pierre par pierre, à 40 kilomètres de distance, à l'usine de Cascadec, en Scaër. |
La chapelle a 30 mètres de long, 10 mètres de large, possède un bas-côté et des piliers tout en pierre de taille. Le poids total des pierres transportées a atteint plus de 600 tonnes, et il a fallu aller les chercher de l'autre côté du ravin, à travers champs, et les descendre avec des charrettes. | La chapelle a 30 mètres de long, 10 mètres de large, possède un bas-côté et des piliers tout en pierre de taille. Le poids total des pierres transportées a atteint plus de 600 tonnes, et il a fallu aller les chercher de l'autre côté du ravin, à travers champs, et les descendre avec des charrettes. |
Version actuelle
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La presse régionale (Le Courrier du Finistère) et nationale (L'Illustration) font état du transport des pierres de la chapelle de Coat-Quéau au site papetier de Cascadec où une nouvelle chapelle est érigée par l'industriel René Bolloré. |
Autres lectures : « La reconstruction et bénédiction de la chapelle de Cascadec, Kannadig 1927 » ¤ « CAOUISSIN Youenn - Vie de l'abbé Yann-Vari Perrot » ¤ « La vente de la chapelle et du calvaire de Coat-Quéau, Ouest-Eclair Illustration 1925 » ¤ « Le calvaire du manoir d'Odet » ¤ « René Bolloré (1885-1935), entrepreneur » ¤ « Les croix et calvaires d'Ergué-Gabéric » ¤
[modifier] 1 Présentation
Rappel des faits dans l'article du Courrier du Finistère Les acteurs de l'opération de construction de la chapelle de Cascadec avec les pierres de Coatquéau sont d'une part le directeur de la papeterie de Scaër et d'autre part les maçons d'Odet-Lestonan embauchés par l'industriel : « M. Mallo, faisant fonction d'architecte, avec le concours et la collaboration du maître maçon Jean-Marie Quéré et des nommés Favennec, Jean Quéré, assura complètement le transport et la reconstitution de la chapelle ». L'article de l'Illustration qui avait déjà relaté la vente en février 1925, en rappelant qu'elle « servira d'église aux 600 ouvriers de la papeterie », salue le résultat obtenu : « L'édifice mesure 30 mètres de long, 10 de large et possède un bas-côté. Le poids total des pierres de taille déplacées a dépassé 600 tonnes. » « Mgr Duparc, accompagné du clergé de Scaër et de Grand-Ergué » vient bénir l'édifice de Cascadec en 1927. Le même évêque inaugura également dix ans plus tard le petit sanctuaire de Coatquéau rebâti par l'abbé Jean-Marie Perrot |
[modifier] 2 Transcriptions
Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher
Le Courrier du Finistère du 26 novembre 1927
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L'Illustration du 11 février 1928
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[modifier] 3 Coupures de presse
Journaux | |||||
[modifier] 4 Annotations
- Le « Courrier du Finistère » est créé en janvier 1880 à Brest par un imprimeur Brestois, Jean-François Halégouët qui était celui de la Société anonyme de « l'Océan » qui éditait à Brest depuis 1848 le journal du même nom, et par Hippolyte Chavanon, rédacteur en chef commun des deux publications. Le but des deux organes est de concourir au rétablissement de la monarchie. Le Courrier du Finistère est, de 1880 à 1944, un journal hebdomadaire d'informations générales de la droite légitimiste alliée à l'Église catholique romaine jusqu'au ralliement de celle-ci à la République. Il est resté ensuite le principal organe de presse catholique du département, en ayant atteint un tirage remarquable de 30 000 exemplaires en 1926. Rédigé principalement en français, il fait une place remarquable à la langue bretonne, qui est, alors, pour certains ruraux, la seule langue lisible, grâce à l'enseignement du catéchisme. Ayant continué de paraître pendant l'Occupation allemande (1940-1944), Le Courrier du Finistère fait l'objet d'une interdiction de parution. Pour lui faire suite, le diocèse de Quimper a suscité la création d'un hebdomadaire au contenu unique, mais sous deux titres, le Courrier du Léon et le Progrès de Cornouaille. [Ref.↑]
- L'abbé Jean-Marie Perrot (1877-1943) est un prêtre catholique séculier, fondateur de l'association Bleun-Brug et de la revue Feiz ha Breiz. Ordonné prêtre en 1903, en poste à Saint-Vougay, Saint-Thégonnec, Plouguerneau, Scrignac, il se fait l'apôtre de la langue et des traditions catholiques de son pays breton. Soupçonné de compromission avec l'occupant allemand, il est abattu en 1943 par un membre de l'Organisation spéciale du PCF à Scaër. Il a sa tombe près de la chapelle de Coat-Quéau qu'il a fait reconstruire en 1937. [Ref.↑]
Thème de l'article : Revue de presse Date de création : Avril 2018 Dernière modification : 3.06.2022 Avancement : [Développé] |