Corentin Guillou (1895-1916), soldat du 411e RI
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- | Autres lectures : {{Tpg2|:Category:Poilus|Portail des Poilus de 1914-18}}{{Tpg|Yves Guillou (1892-1914), soldat du 71e RI}}{{Tpg|Jean-Marie Chiquet (1894-1916), soldat du 411 RI}}{{Tpg|Alain-François Normant (1887-1918), maréchal des logis du 2e RAC}}{{Tpg|1915-1919 - Cahier de campagne du brigadier fourrier Pierre Tanguy}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2}} | + | Autres lectures : {{Tpg2|:Category:Poilus|Portail des Poilus de 1914-18}}{{Tpg|Yves Guillou (1892-1914), soldat du 71e RI}}{{Tpg|Jean-Marie Chiquet (1894-1916), soldat du 411 RI}}{{Tpg|Alain-François Normant (1887-1918), maréchal des logis du 2e RAC}}{{Tpg|1915-1919 - Les combats de Pierre Tanguy en Marne, Somme, Aisne, Meuse et Allemagne}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2}} |
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- | *Naissance le 9 mars 1895 à Ergué-Gabéric. | + | *Naissance le 9 mars 1895 à Lezebel en Ergué-Gabéric. |
*Fils de Jean décédé en 1903 à Ergué-Gabéric et de Marie Jeanne Le Meur en 1916. | *Fils de Jean décédé en 1903 à Ergué-Gabéric et de Marie Jeanne Le Meur en 1916. | ||
*Soldat 2e classe dans le 411e Régiment d'Infanterie 1ère compagnie. | *Soldat 2e classe dans le 411e Régiment d'Infanterie 1ère compagnie. | ||
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Après les combats de Beauséjour les 10-11-12 janvier 1916, Corentin est hospitalisé à l'unité de soins de Somme-Bionne, « <i>blessé sur le champ de bataille</i> ». Il envoie un télégramme à sa sœur qui se rend sur place où il décède début avril. | Après les combats de Beauséjour les 10-11-12 janvier 1916, Corentin est hospitalisé à l'unité de soins de Somme-Bionne, « <i>blessé sur le champ de bataille</i> ». Il envoie un télégramme à sa sœur qui se rend sur place où il décède début avril. | ||
- | En 1919 Marie Françoise fait une demande pour être bénéficiaire du pécule de son frère, qu'elle obtient. Ce pécule, ou indemnité de combats <ref name="Pécule">{{K-Pécule}}</ref>, était versé en complément de solde pour une somme de l'ordre de 12 à 24 francs par mois suivant les grades, et était versé aux soldats blessés démobilisés, et à leurs ayants-droits en cas de décès. En 1919 le pécule est transformé en indemnité de fin de campagne dont le montant était entre 250 et mille francs suivant les temps de services. | + | En 1919 Marie Françoise fait une demande pour être bénéficiaire du pécule <ref name="Pécule">{{K-Pécule}}</ref> de son frère, qu'elle obtient. {{T-Pécule}} |
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Un soldat de 21 ans mort le 2 avril 1916 des suites de ses blessures à l'ambulance 3/15 On trouvera ci-dessous l'évocation de la campagne de Champagne en début d'année 1916 par le 411e Régiment d'Infanterie, ainsi que le dossier de demande de pécule par sa sœur en 1919 Autres lectures : « Portail des Poilus de 1914-18 » ¤ « Yves Guillou (1892-1914), soldat du 71e RI » ¤ « Jean-Marie Chiquet (1894-1916), soldat du 411 RI » ¤ « Alain-François Normant (1887-1918), maréchal des logis du 2e RAC » ¤ « 1915-1919 - Les combats de Pierre Tanguy en Marne, Somme, Aisne, Meuse et Allemagne » ¤ « DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre » ¤ « DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1 » ¤ « DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2 » ¤ |
[modifier] 1 Résumé biographique
Fiche de poilu mort en 1916
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Compléments généalogiques : Corentin Guillou, son frère Yves (mort au front en 1914) et leur sœur Marie-Françoise Yves et Corentin considèrent comme leur mère leur sœur ainée, laquelle se marie avec un charron (Michelet) qui la laissera veuve et elle tiendra un commerce au bourg d'Ergué-Gabéric. Après les combats de Beauséjour les 10-11-12 janvier 1916, Corentin est hospitalisé à l'unité de soins de Somme-Bionne, « blessé sur le champ de bataille ». Il envoie un télégramme à sa sœur qui se rend sur place où il décède début avril. En 1919 Marie Françoise fait une demande pour être bénéficiaire du pécule |
[modifier] 2 Le 411e RI en Champagne en 1916
Le 411e Régiment d'Infanterie où est incorporé Corentin (et ses deux compatriotes gabéricois Jean Marie Chiquet, mort au combat 3 mois avant Corentin, et François Le Ster, mort en 1917) fait campagne du côté de Beauséjour début 1916 : « BEAUSÉJOUR (Janvier - Avril 1916) Ce secteur nous surprend. La plaine dénudée et aride s'étend à perte de vue, couverte de. nombreux trous d'obus ; d'interminables boyaux creusés dans la craie blanche, remplis d'eau et d'une boue gluante, gênant la marche, rendent la relève pénible ... Les rafales d'artillerie se succèdent avec rapidité sur toutes nos positions, surprenant nos agents de liaison, nos coureurs, nos corvées. Les pluies diluviennes qui sent tombées ont, avec le bombardement, ébranlé nos abris qui ensevelissent sous leurs débris quelques-uns des nôtres. L'ennemi s'acharne sur nos boyaux qui restent impraticables le jour. Tout passant sert de cible à de nombreuses mitrailleuses qui le prennent d'enfilade sous leurs feux .... Pendant ces trois journées (11-12-13 janvier), nos pertes ont été lourdes : 4 officiers tués, 5 blessés ; 54 sous-officiers, caporaux et soldats tués, 263 disparus, plus de 250 blessés. Une section de mitrailleuses complète avec toutes ses munitions a été détruite. » |
« Le 411e a fait vaillamment son devoir. Malgré la déloyauté d'un ennemi supérieur en nombre, usant de procédés condamnés par tous, il ne lui laissa pas imposer sa volonté et eut, par son énergie et son courage, lutté jusqu'au brut pour reprendre le terrain perdu. De nombreuses citations viennent bientôt récompenser l'héroïsme des nôtres. Le capitaine Bertrand et le sous-lieutenant David sont faits chevaliers de la Légion d'honneur pour leur brillante intervention dans les contre-attaques. L'adjudant Morin reçoit la médaille militaire. De nombreuses croix de guerre viennent récompenser le courage et le sacrifice de nos vaillants soldats. Occupant le fortin des premières lignes, quelquefois les positions de réserve, nous restons dans le secteur jusqu’au 15 avril, reprenant de temps en temps quelques jours de repos à proximité des lignes, occupés à la confection des travaux ou de défenses portatives pour nos tranchées. Le 15, le régiment entier est relevé, et, nous cantonnons à Hans où, deux mois plus tôt, nous étions au repos. Aux premiers jours de mai, des camions nous portent à Changny près de Vitry-le-François, calme et douce campagne où nous goûterons le bon repos réparateur dont nous avons besoin. » Corentin Guillou ne goutera pas au « bon repos réparateur », car il décède de ses blessures à l'ambulance le 2 avril. |
[modifier] 3 Demande de pécule
Lieu de conservation : Archives Départementales du Finistère. Série : U - Justice depuis 1800. Dossiers des juridictions criminelles, des tribunaux de première instance, des justices de paix, des tribunaux de commerce. Cotes : 15 U 201 |
Droit d'image : Accès protégé (hors transcription en accès public). Usage : Accès privé aux images scannées restreint aux abonnés inscrits. Connexion obligatoire sur un compte nominatif d'adhérent GrandTerrier. |
Dossier | |||||
Jugement :
Lettre au procureur :
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Certificat :
Lettre de condoléances, avril 1916 :
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[modifier] 4 Annotations
- Ambulances : unités médico-chirurgicales pour les blessés de guerre, généralement au nombre de 16 par corps d’armée. On parle de l’ambulance x/y, x étant un numéro d'ordre et y le corps d'armée. [Ref.↑ 1,0 1,1]
- Cahier n° 1 d'Arkae « LEMOINE Marie-Annick & LE GRAND Nicole - Souvenons-nous de nos poilus » ¤ . [Ref.↑]
- Marie Françoise GUILLOU, née le 6 décembre 1889 - Lezebel, parents Jean GUILLOU 1860-1903, Marie Jeanne le MEUR 1856-1916. Mariée le 21 Octobrer 1912, Ergué-Gabéric, avec Louis Marie MICHELET ° 1889. [Ref.↑]
- Pécule, s.m. : somme versée, au moment de leur libération, aux hommes de troupe engagés, rengagés ou commissionnés, qui, quittant l'armée sans avoir droit à une retraite, remplissent certaines conditions fixées par la loi. Source : TLFi. Lors de la Grande Guerre de 1914-1917, Ce pécule, ou indemnité de combats, était versé en complément de solde pendant la mobilisation, aux soldats combattants. En 1917 le pécule se montait à 3 frs par jour et était du à tout soldat occupant les tranchés ou engagés dans une bataille (par contre seul 1 fr leur était effectivement donné,et 2 frs en timbres sont portés sur le "carnet de pécule" pour être payé à la démobilisation). Source : http://forum.lixium.fr. Le pécule est aussi du aux soldats blessés démobilisés, et à leurs ayants-droits en cas de décès, sous la forme d'indemnité de fin de campagne dont le montant était entre 250 et mille francs suivant les temps de services. Source : www.archives.landes.fr [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise Date de création : Décembre 2014 Dernière modification : 9.12.2021 Avancement : [Développé] |