Un peintre "persona non grata" à Kerdévot, Le Quimpérois 1842 - GrandTerrier

Un peintre "persona non grata" à Kerdévot, Le Quimpérois 1842

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Version du 1 octobre ~ here 2012 à 21:05

Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.

Un peintre qui, pour la population locale, est suspect de participation à la campagne de conscription. !

Autres lectures : « Kemperiz e Kerzevot, Quimpérois à Kerdévot, Feiz ha breiz 1870‎ » ¤ « Le pardon de ND de Kerdévot » ¤ « Pélerinage à Notre-Dame de Kerdévot, l'Impartial du Finistère 1871 » ¤ 

1 Présentation

Cet article [1], publié dans le journal « Le Quimpérois » [2] du 27 août 1942, relate un fait-divers qui s'est produit lors du pardon de Kerdévot, deux ans auparavant en 1940 : un peintre qui faisait des croquis de costumes bretons doit quitter les lieux car l'assistance crut que c'était un agent recruteur.

 

Pourquoi les paroissiens de septembre 1840 étaient méfiants via-à-vis des conscriptions nationales ? Aldolphe Thiers, président du conseil de la monarchie de Juillet depuis le 1er mars 1840, avait mené une politique étrangère en Egypte contre les autres puissances européennes (Royaume-Uni, Autriche, Prusse et Russie). Devant la menace de ces derniers, il dut décréter le 29 juillet la mobilisation des soldats des classes 1836 à 1839 et faire commencer les travaux des fortifications de Paris.


2 Transcription et coupure

Les cultivateurs du pays se forment les idées les plus bizarres sur tout ce qu'ils voient. Dans l'année 1840, au moment où la guerre générale semblait inévitable, et qu'on rappelait sous les drapeaux les jeunes soldats des classes libérées, un artiste dessinait au pardon de Kerdévot les costumes bretons si nombreux et si variés dans cette assemblée considérable.

Bientôt le bruit se répandit qu'il travaillait par ordre du gouvernement, et dans l'intérêt de la conscription. L'artiste, averti que cette opinion prenait de plus en plus de consistance, disparut prudemment. Il craignit, avec juste raison, d'être la victime de quelque méprise.

Il avait pensé que les bretons, si patients ordinairement et d'un caractère si inoffensif, n'entendent aucune espèce de raillerie en matière de conscription.

 

3 Annotations

  1. Information et document communiqués par Pierrick Chuto, passionné d'histoire régionale, auteur de nombreux articles (Le Lien du CGF, La Gazette d'Histoire-Genealogie.com ... ) et de livres sur les pays de Quimper et du Pays bigouden : § [ses publications] . La dernière parution est « Bien-aimée Marie-Anne avec de belles lettres d'amour de son arrière-grand-père à sa promise. [Ref.↑]
  2. Le journal « Le Quimpérois » est fondé en avril 1838 par Théophile Guérin, directeur de la Banque immobilière, et par l'économiste et historien Armand Du Chatellier. C'est le premier journal d'annonces paraissant chaque samedi, chaque numéro incluant des « morceaux de littérature », les mouvements du port de Quimper et les nouvelles modes qui voient le jour à Paris ... [Ref.↑]


Thème de l'article : Coupures de presse relatant l'histoire et la mémoire d'Ergué-Gabéric

Date de création : septembre 2012    Dernière modification : 1.10.2012    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]