Suicides suite au traumatisme de la Grande Guerre, journaux locaux 1918-1922
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Le vieillard, qui était malade depuis longtemps, avait quitté furtivement son habitation, trois ou quatre jours auparavant. | Le vieillard, qui était malade depuis longtemps, avait quitté furtivement son habitation, trois ou quatre jours auparavant. | ||
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Suicide - Le 8 courant, dans l'après-midi, M. Douguet Corentin, cultivateur à Kerdudal, surpris de ne pas voir revenir sa femme, née Jeanne Daniel, qui avait brusquement abandonné son travail, se mettait à sa recherche. Vers 15 h 30, il la trouvait dans un champ voisin du village, pendue à l'aide d'un mouchoir à une branche de noisetier. La pauvre désespérée, âgée de 48 ans, mère de 17 enfants dont 9 actuellement vivants, était depuis quelques temps atteinte de neurasthénie. | Suicide - Le 8 courant, dans l'après-midi, M. Douguet Corentin, cultivateur à Kerdudal, surpris de ne pas voir revenir sa femme, née Jeanne Daniel, qui avait brusquement abandonné son travail, se mettait à sa recherche. Vers 15 h 30, il la trouvait dans un champ voisin du village, pendue à l'aide d'un mouchoir à une branche de noisetier. La pauvre désespérée, âgée de 48 ans, mère de 17 enfants dont 9 actuellement vivants, était depuis quelques temps atteinte de neurasthénie. | ||
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| Comme l'a écrit Jean-Yves Broudic dans son livre « Suicide et alcoolisme au XXe siècle en Bretagne » (2008), le nombre important de suicides dans notre région peut s'expliquer par les effets traumatique de la Grande Guerre : ces actes désespérés à Ergué-Gabéric entre 1918 et 1922 semblent l'attester.
Sources : souvenirs familiaux et coupures de presse des journaux Le Courrier du Finistère Autres lectures : « Interdiction du bal des poilus et intransigeance du recteur Pennec, Le Finistère 1919 » ¤ « 1728 - Inhumation hors des lieux saints suite à une mort tragique dans un four à pain » ¤ |
1 Présentation
... tous âges ... tous métiers ... ... les effets de la guerre ... ... les non-dits familiaux ... ... seulement qqs villages à l'ouest du territoire communal ... |
2 Coupures
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3 Annotations
- Le « Courrier du Finistère » est créé en janvier 1880 à Brest par un imprimeur Brestois, Jean-François Halégouët qui était celui de la Société anonyme de « l'Océan » qui éditait à Brest depuis 1848 le journal du même nom, et par Hippolyte Chavanon, rédacteur en chef commun des deux publications. Le but des deux organes est de concourir au rétablissement de la monarchie. Le Courrier du Finistère est, de 1880 à 1944, un journal hebdomadaire d'informations générales de la droite légitimiste alliée à l'Église catholique romaine jusqu'au ralliement de celle-ci à la République. Il est resté ensuite le principal organe de presse catholique du département, en ayant atteint un tirage remarquable de 30 000 exemplaires en 1926. Rédigé principalement en français, il fait une place remarquable à la langue bretonne, qui est, alors, pour certains ruraux, la seule langue lisible, grâce à l'enseignement du catéchisme. Ayant continué de paraître pendant l'Occupation allemande (1940-1944), Le Courrier du Finistère fait l'objet d'une interdiction de parution. Pour lui faire suite, le diocèse de Quimper a suscité la création d'un hebdomadaire au contenu unique, mais sous deux titres, le Courrier du Léon et le Progrès de Cornouaille. [Ref.↑]
- Le Finistère : journal politique républicain fondé en 1872 par Louis Hémon, bi-hebdomadaire, puis hebdomadaire avec quelques articles en breton. Louis Hémon est un homme politique français né le 21 février 1844 à Quimper (Finistère) et décédé le 4 mars 1914 à Paris. Fils d'un professeur du collège de Quimper, il devient avocat et se lance dans la politique. Battu aux élections de 1871, il est élu député républicain du Finistère, dans l'arrondissement de Quimper, en 1876. Il est constamment réélu, sauf en 1885, où le scrutin de liste lui est fatal, la liste républicaine n'ayant eu aucun élu dans le Finistère. En 1912, il est élu sénateur et meurt en fonctions en 1914. [Ref.↑]
- L'Union agricole et maritime, qui a d'abord été appelée L'Union agricole du Finistère est un journal local d'informations générales qui a paru à Quimperlé (Finistère) de 1884 à 1942. Il a connu des orientations éditoriales différentes, selon ses propriétaires successifs. La périodicité a aussi été variable : bi-hebdoadaire, tri-hebdomadaire et hebdomadaire. Avec pour sous-titre Organe Républicain Démocratique de la région du Nord-Ouest, le journal paraît le 1er août 1884 à l'initiative du conseiller général de Quimperlé, James Monjaret de Kerjégu, un riche propriétaire terrien et ancien diplomate résidant à Scaër. [Ref.↑]
Thème de l'article : Coupures de presse relatant l'histoire et la mémoire d'Ergué-Gabéric Date de création : Octobre 2022 Dernière modification : 7.10.2022 Avancement : [Fignolé] |