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Sant Ke

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1 Fiche signalétique


s. Ke
Vie / Buhez : saint irlandais du 5e siècle, sur une auge en pierre navigue jusqu'à St-Quai-Portrieux, et fonde un monastère à Cléder
Genre / Reizh : Masculin
Signification / Sinifiañs : origine Celtique, Colodoc=Chéri
Variantes / Argemmoù : Che (Cornouaille) - Colodoc (Celtique) - Kae (Bretagne) - Kaeo (Bretagne) - Kay (Celtique) - Ke (Bretagne) - Kea (Cornouaille) - Key (Celtique) - Kyle (Celtique) - Quay (France) - Queau (Bretagne) - Queo (Bretagne) -

2 Almanach


le 12 octobre 2024 ~ d'an 12 a viz Here 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Ke (saint irlandais du 5e siècle, sur une auge en pierre navigue jusqu'à St-Quai-Portrieux, et fonde un monastère à Cléder)
Proverbe breton ~ Krennlavar Gwelloc'h c'hwezh vat evit trouz arc'hant.

[Mieux vaut bonne odeur que bruit d'argent.]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

Fontaine St-Ke en Cleder
Fontaine St-Ke en Cleder

5 Monographies

Info Bretagne / Cleder :

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de CLEDER

Cléder vient de "Ke" ou "Keenan", un saint irlandais surnommé Colodoc, né en Hybernie vers le milieu du Vème siècle, puis ermite en Grande-Bretagne.

Cléder est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouescat. Selon sa Vie légendaire, saint Ke aurait édifié à l'emplacement de l'église de Cléder un petit monastère, dans lequel il aurait placé des reliques apportées de son pays. C'est en ce lieu qu'il enterra aussi son disciple l'ermite Kerian. Vers le Xème ou XIème siècle, Cléder devient une paroisse indépendante, détachée de Plouescat, et dépendant de l'évêché de Léon.

Site Cap-Sizun :

La légende de Saint-Ké

Ke traversa la manche dans une auge de pierre, sans vivres, en provenance de Cambrie (sud du Pays de Galles). Il atteignit l'anse de Kertugal, et fut brutalement accueilli par des lavandières effrayées, qui le prirent pour un démon. Elles le battirent avec des branches de genêt et le laissèrent pour mort. Il pria et supplia la Vierge de lui venir en aide. Elle répondit à son voeu, lui apparut et fit jaillir une source sous ses pas qui soigna ses blessures. Elle le guida ensuite jusqu'à un buisson afin qu'il reprenne des forces. Le lendemain, les femmes, regrettant leur méprise, implorèrent son pardon. La Fontaine Saint-Quay se situe depuis à l'emplacement d'où jaillit la source. Et le nom de la ville "Saint Quai Portrieux" doit son origine à cette légende.

Les vitraux du transept, datent du 1er quart du 20ème siècle. Ils sont l'oeuvre des ateliers Florence Jean-Prosper , peintre-verrier à Tours et retracent deux scènes de la vie de saint Colodoc.