Photo contrecollée d'une jeune gabéricoise dans les années 1875-80 - GrandTerrier

Photo contrecollée d'une jeune gabéricoise dans les années 1875-80

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§ E.D.F.
Un cliché historique diffusé sous forme de photo collée sur carton, préfiguration des cartes postales., avec cette note manuscrite au dos « Ergué-Gabéric, finistère ».

Ferdinand Carlier (1829-1893), photographe né à Versailles, installé à Vannes, est connu pour ses clichés de monuments et de villes bretonnes, et ses portraits de militaires et de bretons/bretonnes en costume.

Grand merci à Christophe Rochet, un quimpérois-crozonais passionné des cartes postales et photos anciennes et très grand connaisseur des costumes bretons, de nous avoir communiqué sa trouvaille inédite.

Le cliché est fortement retouché, mais constitue un nouveau témoignage iconographique de l'évolution des coiffes de femme en région quimpéroise entre les lithographies de capuches des années 1840 et les futures « borledenn » [1].

Autres lectures : « Lithographies de costumes et coiffes à capuche du Grand-Ergué » ¤ « Raphaël Binet, photographe du pardon de Kerdévot » ¤ « La photo sur carton des pardonneurs de Kerdévot dans les années 1880 » ¤ 

1 Présentation

Ferdinand Carlier est né à Versailles en 1820 et décédé en 1893. Il est membre de la Société française de photographie de 1859 à 1864. En 1860, il devient le photographe de l'Ecole des Beaux-arts.

Il dispose de nombreux ateliers : à Vannes (16 place Napoléon) à la fin des années 1850-1860, à Auray en 1858, et à Paris (3 rue Saint Paul en 1869, 5 passage Saint Louis vers 1871, 113 rue du Cherche Midi et 170 rue Saint Antoine dans les années 1870-1880, et enfin 9 rue de Bagneux au début des années 1890).

En 1858 il publie un recueil : « Vues de Bretagne et du Maine, militaires, portraits divers ». Le Musée d'Orsay détient une collection de ses clichés de la restauration de l'abbaye du Bon Port dans l'Eure.

 

Il publie aussi sous forme de photos sur carton, préfigurations des cartes postales, des séries de costumes bretons, dont celle n° 25 représentant une jeune fille gabéricoise en coiffe et habit brodé traditionnel.

La coiffe n'est plus le bonnet des années 1840 avec capuche et grandes ailes tombent latéralement encadrant les côtés du visage. Les ailes sont coupées et coiffe est rehaussée, bien plus imposante que la « borledenn » [1] actuelle.

Le tablier est de couleur claire et joliment brodé.

2 Photo

3 Annotations

  1. Borledenn, sf : bretonnisme et mot breton désignant la coiffe actuelle du pays glazik de Quimper. La "vorledenn" est à l'origine le petit carton recouvert de papier glacé bleu puis plus tard de satin blanc ou noir sur lequel se posait la sous-coiffe ("koef bihan" - bonnet de cheveux) dont les brides sont nouées sous le menton, la "koef braz" ou grande coiffe, appelée aussi visagière, étant le rectangle de coton qui se pose sur l’ensemble “borledenn-koef bihan”. [Terme BR] [Lexique BR] [Ref.↑ 1,0 1,1]


Thème de l'article : Mémoires et portraits de nos anciens

Date de création : janvier 2016    Dernière modification : 23.01.2016    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]