Paroisses rurales de Quimper sous l'Ancien Régime - GrandTerrier

Paroisses rurales de Quimper sous l'Ancien Régime

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L'histoire de Quimper sous la direction de Jean Kerhervé.

Deux extraits en relation avec l'histoire territoriale d'Ergué-Gabéric.

[modifier] 1 Quimper au siècle des lumières (Jean-Paul Péron)

Un cadre urbain inchangé ou presque, p. 148-149.

Au XVIIIe siècle, les Quimpérois se répartissent dans sept paroisses dont trois (Locmaria, Saint-Esprit, Saint-Mathieu) disposent d'un territoire rural. Il est vrai que, au XVIe siècle probablement, une ancienne paroisse, celle de Lanniron, a été supprimée : son territoire fut attribué à celle du Saint-Esprit qui s'agrandit ainsi d'une enclave au sud de Locmaria et s'élargit jusqu'au delà de la confluence entre l'Odet et le Jet, séparée, en quelque sorte, en trois "sections". Cinq de ces paroisses sont desservies dans la cathédrale : il s'agit de la Chandeleur, du Saint-Esprit, de Saint-Julien, de Saint-Ronan et de Saint-Sauveur. Les sept paroisses sont des "vicariats", c'est-à-dire que leurs recteurs sont nommés par un "patron" à l'approbation de l'évêque qui accorde (ou refuse !) son "visa".

[modifier] 2 La Révolution à Quimper (Daniel Collet)

Un nouveau découpage, p. 179-180.

En 1791, le territoire de Quimper fut considérablement remodelé. Quimper se replia sur sa partie urbanisée, augmentée du faubourg de Locmaria et du Calvaire en Penhars. Le reste de Locmaria et de Lanniron fut rattaché à Ergué-Armel. Une petite zone rurale passa à Ergué-Gabéric. Cuzon fut réunie à Kerfeunteun. Penhars s'agrandit aux dépens de Saint-Mathieu et de Pluguffan à qui elle prit la moitié de sa façade sur l'Odet, l'autre étant annexée par Plomelin. Malgré le démembrement de la commune, la municipalité de Locmaria se s'estimait pas supprimée et empêchait l'intervention de Quimper sur son ancien territoire ; un arrêté du département, le 10 novembre, mit fin au problème.