Notre-Dame de Kerdévot retrouvent ses sept angelots, Ouest-France 2009
Un article de GrandTerrier.
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La Vierge à l'enfant de la chapelle de Kerdévot a retrouvé ses angelots. Si le retable constitue le trésor de la chapelle de Kerdévot, une deuxième œuvre sculpturale grandiose, par sa facture et par ses dimensions, semble ne pas avoir l'intérêt qu'elle mérite : An Intron Varia Kerdévot qui désigne la Vierge à l'enfant assise sur un trône imposant posé contre un pilier de la nef. L'an dernier, sur la majestueuse œuvre, six angelots et l'Enfant Jésus, avaient été dérobés. Les voleurs avaient cassé un vitrail pour faire pénétrer dans la chapelle une personne de petite taille, qui avait ensuite ouvert une porte de l'édifice. Ils avaient alors dérobé l'Enfant Jésus et les angelots en sciant certains à la base. |
Avec l'aide d'un antiquaire, les policiers de Nantes ont remis la main sur le butin que les voleurs pensaient écouler dans la région de Nantes et d'Angers. Un angelot pouvait se négocier à plus 2 000 € pièce. Récupérés au commissariat de Nantes, fin octobre, par Jean-René Blaise, premier adjoint au maire, angelots et Enfant Jésus ont été expertisés par la conservatrice des monuments historique et un expert. Après une petite restauration, ils viennent de retrouver leur place autour de la Vierge à l'enfant, dans une chapelle encore plus sécurisée. L'origine de l’œuvre sculpturale An Intron Varia Kerdévot est un mystère. Pourtant de nombreux indices, figurant sur la sculpture, tendent à prouver qu'elle provient d'Italie : le visage de la Vierge, la coquille qui forme la voûte et sur laquelle est juché un angelot, les bas-reliefs à décors pour augmenter la richesse du trône. Elle daterait de la seconde moitié du XV e siècle. |
[modifier] Iconographie
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Thème de l'article : Patrimoine communal Date de création : août 2009 Dernière modification : 29.06.2014 Avancement : |
