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la chose est d'une importance telle qu'il est impossible d'admettre que : si les prétendues confidences de Jean PIEDNOIR avaient été une réalité, sa femme n'en aurait pas répété les termes exacts sans y apporter aucune variante et cela en toutes circonstances. Nous en sommes donc fort loin. la chose est d'une importance telle qu'il est impossible d'admettre que : si les prétendues confidences de Jean PIEDNOIR avaient été une réalité, sa femme n'en aurait pas répété les termes exacts sans y apporter aucune variante et cela en toutes circonstances. Nous en sommes donc fort loin.
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 +Je laisse aux personnes qualifiées le soin de tirer les conclusions logiques de ce que je viens d'exposer.
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 +En outre, je signalerai un incident qui s'est produit aux Assises de Juillet 1948 : Le Commissaire LE LEYOUR a été formellement accusé par FILLIS de manœuvres malpropres au sujet d'un "trafic d'or". - Tout le monde a nettement remarqué la franchise, l'accent de sincérité de FILLIS à cet instant-là, ainsi que l'attitude piteuse du Commissaire LE LEYOUR qui, débout à la barre, n'a élevé aucune protestation.
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 +Voici, à présent, d'autres choses : - Le 5 février 1947, FILLIS interrogé par la Sûreté Quimpéroise et malgré l'insistance des Inspecteurs, ne passe aucun aveu. Le Commissaire LE LEYOUR arrive sur ces entrefaites, de mande à tous les Inspecteurs présents de sortir et de le laisser seul avec FILLIS. Ils restent donc tous deux dans la pièce et 10 minutes après (déposition de KERDERRIEN du 20 octobre, au dossier). LE LEYOUR annonce triomphalement que "FILLIS a avoué". Cela semble extrêmement bizarre et KERDERRIEN en fait état dans sa déposition, il va même beaucoup plus loin en ajoutant que "d'après lui la déclaration de FILLIS est sans valeur" (Or, M. KERDERRIEN fait fonctions de Secrétaire de LE LEYOUR). Quelque chose de secret s'est donc passé entre FILLIS et le Commissaire LE LEYOUR qu'eux seuls peuvent dire.
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 +- Il y a indiscutablement quelque chose de sérieux que FILLIS redoute. - Il est indiscutablement menacé de "quelque chose", mais s'il accepte ce que lui propose le Commissaire LE LEYOUR, il sera tranquille. Ce qui explique ces paroles de LE LEYOUR à FILLIS : "C'est le seul moyen pour toi de t'en tirer!" et les "aveux" de FILLIS ou plutôt, pour être juste, l'acceptation par FILLIS, de jouer le rôle de faux témoin.
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Version du 15 mars ~ meurzh 2019 à 12:19

En voici la preuve : - Cette prétendue carabine américaine dont il est question dans la déposition, je vais la ramener à des proportions beaucoup plus modestes : il s'agit, en vrai, d'une carabine de tir forain, du calibre 6 m/m. Là encore, on ne pensait pas être démasqué, mais ... on avait oublié qu'il existe au dossier un P.V. relatant l'extraction de la porte de la cuisine de la veuve PIEDNOIR, d'une balle en plomb, de ce calibre. Donc, certitude absolue du mensonge que l'on a fait dire à la veuve PIEDNOIR.

J'en arrive au 3e argument : "mon mari a connu le meurtre le lendemain, par les journaux achetés chez POUX". - Je ferai remarquer qu'aucun journal n'a parlé du meurtre le 24 (lendemain du meurtre), aucun journal n'a paru le surlendemain 25 (Noël) ; ce n'est que par les éditions du 26 que le meurtre a été porté à la connaissance du public;

Pourquoi donc la veuve Piednor ment-elle ? et là, je vais me permettre une hypothèse fort plausible, que j'exprimerai sous la forme d'une simple question et de son corollaire : "Comment peut-il se faire que Jean PIEDNOIR ait été au courant du meurtre, le lendemain matin ?". Je puis supposer qu'il n'avait pas besoin de journaux pour "être au courant" du meurtre et que la fable de la lecture des journaux n'a été imaginé que pour égarer les soupçons. Ce qui est d'une très grande habilité.

De plus, pourquoi cette précision "voulue" : "achetés chez POUX", sinon dans un but nettement déterminé : renforcer l'accusation en "situant" le fait.

J'en arrive à présent à poser la question : - "Pourquoi ces trois arrangements ?" (il y en a bien d'autres). Sinon dans un but inavouable, tant il est ignoble, but qui n'échappera à personne.

Ce même but n'échappera pas, non plus, lorsque j'aurai mis en lumière plus loin, d'autres faits dignes d'intérêt, en particulier dans les dépositions de FILLIS et de QUINET.

Pour l'instant, je me bornerai à mettre en évidence, deux petits faits similaires, mais, en apparence, négligeables : le premier est le communiqué fait à la presse et paru dans les éditions du 5 février 1947, aux termes duquel ce serait à la suite des "révélations" faites par Jean PIEDNOIR à l’aumônier de l'hôpital, sous le sceau du secret confessionnel, que "les coupables" auraient été arrêtés. Soit dit en passant, Jean PIEDNOIR était un athée. Ce communiqué, dont l'auteur était le Commissaire LE LEYOUR ayant provoqué un émoi considérable, il fallut le démentir le lendemain, c'était donc un échec.

Mais ayant échoué sur ce terrain, il fallait se rattraper ailleurs, car et "j'insiste là-dessus", le procédé des "révélations" des confidences est très commode, et pas du tout compromettant : il permet de prêter à un mort des propos qu'il n"a jamais tenus. Cela présente de plus l'avantage d'être incontrôlable. D'où sécurité ...

Mais une ignominie supplémentaire cela ne compte pas, c'est pourquoi M. le Commissaire LE LEYOUR n'a pas hésité à la commettre et le second "petit fait" dénoncé plus haut, le voici : Ce sont tout simplement les prétendues "confidences" faites à sa femme par Jean PIEDNOIR.

Je suis mieux placé que quiconque pour affirmer hautement que les "confidences" de Jean PIEDNOIR ne sont qu'un mythe. Elles n'ont jamais existé.

De plus, lorsqu'il s'agit de faire d'aussi graves déclarations


la chose est d'une importance telle qu'il est impossible d'admettre que : si les prétendues confidences de Jean PIEDNOIR avaient été une réalité, sa femme n'en aurait pas répété les termes exacts sans y apporter aucune variante et cela en toutes circonstances. Nous en sommes donc fort loin.

Je laisse aux personnes qualifiées le soin de tirer les conclusions logiques de ce que je viens d'exposer.

En outre, je signalerai un incident qui s'est produit aux Assises de Juillet 1948 : Le Commissaire LE LEYOUR a été formellement accusé par FILLIS de manœuvres malpropres au sujet d'un "trafic d'or". - Tout le monde a nettement remarqué la franchise, l'accent de sincérité de FILLIS à cet instant-là, ainsi que l'attitude piteuse du Commissaire LE LEYOUR qui, débout à la barre, n'a élevé aucune protestation.

Voici, à présent, d'autres choses : - Le 5 février 1947, FILLIS interrogé par la Sûreté Quimpéroise et malgré l'insistance des Inspecteurs, ne passe aucun aveu. Le Commissaire LE LEYOUR arrive sur ces entrefaites, de mande à tous les Inspecteurs présents de sortir et de le laisser seul avec FILLIS. Ils restent donc tous deux dans la pièce et 10 minutes après (déposition de KERDERRIEN du 20 octobre, au dossier). LE LEYOUR annonce triomphalement que "FILLIS a avoué". Cela semble extrêmement bizarre et KERDERRIEN en fait état dans sa déposition, il va même beaucoup plus loin en ajoutant que "d'après lui la déclaration de FILLIS est sans valeur" (Or, M. KERDERRIEN fait fonctions de Secrétaire de LE LEYOUR). Quelque chose de secret s'est donc passé entre FILLIS et le Commissaire LE LEYOUR qu'eux seuls peuvent dire.

- Il y a indiscutablement quelque chose de sérieux que FILLIS redoute. - Il est indiscutablement menacé de "quelque chose", mais s'il accepte ce que lui propose le Commissaire LE LEYOUR, il sera tranquille. Ce qui explique ces paroles de LE LEYOUR à FILLIS : "C'est le seul moyen pour toi de t'en tirer!" et les "aveux" de FILLIS ou plutôt, pour être juste, l'acceptation par FILLIS, de jouer le rôle de faux témoin.


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