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Il y a à cela une raison, et c'est bien d'une obsession qu'il s'agit ; mais le manque de mesure de l'auteur réel de ces dispositions, le trop de confiance qu'il a en lui, la quasi-certitude qu'il a de ne pas être démasqué, font que Monsieur le Commissaire LE LEYOUR, malgré toute son ingéniosité à commettre des "faux en écritures politiques" se trahit lui-même à son insu. Il y a à cela une raison, et c'est bien d'une obsession qu'il s'agit ; mais le manque de mesure de l'auteur réel de ces dispositions, le trop de confiance qu'il a en lui, la quasi-certitude qu'il a de ne pas être démasqué, font que Monsieur le Commissaire LE LEYOUR, malgré toute son ingéniosité à commettre des "faux en écritures politiques" se trahit lui-même à son insu.
-Il suffit d'ailleurs de rapprocher attentivement mes dépositions de FILLIS de celles de QUINET, pour y trouver une similitude certaine, sinon dans la forme, du moins dans l'argumentation ...+Il suffit d'ailleurs de rapprocher attentivement mes dépositions de FILLIS de celles de QUINET, pour y trouver une similitude certaine, sinon dans la forme, du moins dans l'argumentation . FILLIS m'a d'ailleurs avoué et affirmé à plusieurs reprises, que sa déposition avait été copiée sur celle de QUINET, et "arrangée" pour que cela ne se voit pas, par monsieur le Commissaire LE LEYOUR, lui-même. (FILLIS pourra, je l'espère, donner tous éclaicissements à ce sujet). Cette affirmation, il me l'a faite en octobre 1947, alors que l'instruction était close et non avant, contrairement au témoignage du surveillant LE BERRE, de Mesgloaguen, qui a déclaré à la barre : -"que les inculpés pouvaient communiquer entre eux", - ce qui était une impossibilité matérielle absolue à cette époque là, soumis que nous étions à un secret extrêment rigoureux (le surveillant LE BERRE est un beau-frère de Monsieur MASSREU).
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 +Pour que M. le Commissaire LE LEYOUR se serve de l'expression et de l'argument "politique", il faut qu'il ait une raison pour cela. Mais il ne peut l'exposer, sous peine de se démasquer, en tant
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 +"qu'instrument". Je n'en veux pour preuve que le faux-témoignage dont il s'est rendu coupable, en janvier 1948, à la barre des Assises, dans l'affaire POUX - CABILLIC, affaire dans laquelle il était le seul témoin. Ce faux-témoignage le voici : questionné par M. le Président DELON, ...

Version du 10 mars ~ meurzh 2019 à 18:01

- « Après avoir été l'objet d'une perquisition infructueuse, - (j'aurais été, parait-il, détenteur d'un prétendu dépôt d'armes), - au cours de l'après-midi du 4 février 1947, j'ai été arrêté à mon domicile, le même soir à 22 h 25, de façon illégale. Je dis bien : "arrêté illégalement", c'est-à-dire, sans aucun mandat d'arrêt et passé l'heure légale. Je me suis plaint, au Parquet de Quimper, de cet arbitraire à deux reprises.

La première réponse que j'ai reçue de cet organisme judiciaire a été la suivante : "Je n'avais jamais été arrêté, mais simplement convoqué". - La seconde réponse ne m'est pas encore parvenue. Pourtant ma seconde plainte date du 15 mars 1949, et établit de façon évidente qu'il s'est bien agi d'une arrestation véritable, puisque ce fait a été reconnu, à son insu il est vrai, par le policier qui a donné l'ordre d'y procéder : Monsieur le Commissaire Georges LE LEYOUR, dans sa déposition à Monsieur le Juge d'Instruction HERVE - (Pièce 806 du dossier) - Il n'y a donc pas à ergoter à ce sujet.

Cette arrestation, ainsi que celle de 3 autres, avait été décidée, déclare Monsieur le Commissaire LE LEYOUR (Pièce 806) à la suite de l'audition "verbale", par l'Inspecteur-Chef BLEUVEN, de la Veuve PIEDNOIR. - Je reviendrai, plus loin, sur les dépositions de la Veuve PIEDNOIR et sur les modifications qu'elles ont subies. -

Il sera bien plus intéressant, pour le moment, de prendre connaissance et de rapprocher les uns des autres, les dépositions de FILLIS, de QUINET et de la Veuve PIEDNOIR, dans les passages où je suis mis en cause. On y remarque que l'expression "Politique" figure dans chacune d'elles et s'y retrouve, telle une obsession.

Il y a à cela une raison, et c'est bien d'une obsession qu'il s'agit ; mais le manque de mesure de l'auteur réel de ces dispositions, le trop de confiance qu'il a en lui, la quasi-certitude qu'il a de ne pas être démasqué, font que Monsieur le Commissaire LE LEYOUR, malgré toute son ingéniosité à commettre des "faux en écritures politiques" se trahit lui-même à son insu.

Il suffit d'ailleurs de rapprocher attentivement mes dépositions de FILLIS de celles de QUINET, pour y trouver une similitude certaine, sinon dans la forme, du moins dans l'argumentation . FILLIS m'a d'ailleurs avoué et affirmé à plusieurs reprises, que sa déposition avait été copiée sur celle de QUINET, et "arrangée" pour que cela ne se voit pas, par monsieur le Commissaire LE LEYOUR, lui-même. (FILLIS pourra, je l'espère, donner tous éclaicissements à ce sujet). Cette affirmation, il me l'a faite en octobre 1947, alors que l'instruction était close et non avant, contrairement au témoignage du surveillant LE BERRE, de Mesgloaguen, qui a déclaré à la barre : -"que les inculpés pouvaient communiquer entre eux", - ce qui était une impossibilité matérielle absolue à cette époque là, soumis que nous étions à un secret extrêment rigoureux (le surveillant LE BERRE est un beau-frère de Monsieur MASSREU).

Pour que M. le Commissaire LE LEYOUR se serve de l'expression et de l'argument "politique", il faut qu'il ait une raison pour cela. Mais il ne peut l'exposer, sous peine de se démasquer, en tant


"qu'instrument". Je n'en veux pour preuve que le faux-témoignage dont il s'est rendu coupable, en janvier 1948, à la barre des Assises, dans l'affaire POUX - CABILLIC, affaire dans laquelle il était le seul témoin. Ce faux-témoignage le voici : questionné par M. le Président DELON, ...