Modèle:Pennec24-04-1809-3 - GrandTerrier

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Un article de GrandTerrier.

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de tels élèves ont cependant trouvé andiance et ont peut-être été cru sur leur parole, puisqu'on a porté cela au supérieur majeur, sans dire un mot à l'accusé pour voir si cela était vrai.

Plusieurs d'ici sont casi tous les dimanches fourrés dans Quimper et ils assistent à la messe d'onze heures ou à quelques autre messe basse. J'ai parlé contre, ce sont pour être ceux qui se plaignent du défaut d'instruction ou qui disent qu'elles sont mal faites.

Je connois des pasteurs qui ne font que lire l'explication de l'évangile, ou réflexions sur le dit évangile, je ne sache pas que personne les ait accusés. si cela est mieux je ferai bien de même, je ne l'ai jamais fait quoyque je l'eus vu faire même avant la révolution.

3°. Quant au tribunal de la pénitence, dimanches fêtes et jours ouvriers je n'y ai jamais manqué quant m'y appelloit, à moins que je ne fus appellé pour quelque malade pressé. J'ai toujours confessé tous ceux qui se soit présenté à moi. Quelques uns d'ici m'ont demandé des billets pour faire leur pâque à Quimper, je les leur ai donnés pour laisser les consciences libres, qu'ils s'adressent tous à moi et je les écouterai. peut-être quelqu'un leur ayant demandé, pourquoy venez-vous ici ? ils ont répondu que leur pasteur négligeait de les confesser, ou n'en avoir pas le tems. C'est une déposition fausse.

J'ai cependant refusé d'écouter quelques-uns qui me vinrent le lundy de la quasimodo [1]. Mais ce fut par amour de l'ordre et pour le maintenir. J'avois annoncé dans le quarême ue la pâque commencerait le dimanche de la passion et finirait le dimanche de la quasimodo. Je voulois les punir de la négligence et leur faire sentir que le tems pascal ne dure pas toute l'année. Je leur parlai cependant avec douceur et en les priant de revenir dans 3 semaines.

4°. Je n'ai jamais non plus refusé d'aller à aucun malade quand on m'y a appellé. Dimanche dernier mon vicaire fut donner l'extrême onction à un malade éloigné que j'avois confessé le samedy. J'avois la grand messe à chanter et je ne pouvois la retarder. Je ne me souviens pas qu'il ait été pour moi que cette fois et deux autres. Et cela seroit-il ? Ca ne seroit qu'une certaine compensation. Lui ne pouvant faire le catéchisme qui n'est pas une petite besogne. D'ailleurs je ne crois pas qu'on puisse trouver à redire qu'on se rende service l'un à l'autre. Je connois dans ce diocèse et ailleurs des personnes de mérite qui se reposent casi du tout sur leur vicaires, on n'y trouve pas ç redire. Je ne l'ai pas fait.

6°. Je suis devenu fermier. Il est vrai que j'ai loué une petite tenue à Kergaradec, petit village le plus proche du bourg, voici comment. Si c'est mal je suis prêt de défaire ce que j'ai fait.

Depuis environ six ans que je suis dans le bourg, je n'y ai jamais trouvé un pouce de terre à louer. Si ce n'est qu'ayant fait parler un metayer de Penenrun, pour un mauvais champ et un petit pré y attenant, il répondit qu'il me les louerait pour 150 l. par an. Je tenois alors à ferme à un quart de lieue du bourg (au Castel) deux petits champs et une garêne que j'étais sur le point de perdre.