Louis Lein, recteur (1909-1914) - GrandTerrier

Louis Lein, recteur (1909-1914)

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Morlaix ; 1933, chanoine honoraire ; décédé le Morlaix ; 1933, chanoine honoraire ; décédé le
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==Noces d'or sacerdotales== ==Noces d'or sacerdotales==

Version du 5 septembre ~ gwengolo 2017 à 07:32

Catégorie : Clergé
 Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.
O E U V R E     E T     B I O G R A P H I E     D E     P R Ê T R E

[ Prêtres en exercice à Ergué-Gabéric ]

Autres lectures : « Les caravanes de pèlerins au pardon de Kerdévot, Courrier/Progrès du Finistère et SR 1911 » ¤ « 1912-1913 - La question de la réorganisation du service paroissial à la papeterie d'Odet » ¤ .

Présentation

Extrait de la liste des prêtres décédés et ordonnés de 1801 à aujourd'hui (Archives de l'Évêché, màj 2008) :

Lein Louis : Né le 22-08-1859 à Saint-Pol ; 1883, prêtre ; 1884, vicaire à Botsorhel ; 1887, vicaire à St-Thégonnec ; 1893, chapelain à Plouigneau ; 1898, aumônier de l'hôpital de Morlaix ; 1902, recteur de Landeleau ; 1906, recteur de Plounéour-Ménez ; 1909, recteur Ergué-Gabéric ; 1914, recteur de Plougourvest ; 1922, aumônier de la Salette, Morlaix ; 1933, chanoine honoraire ; décédé le 15-10-1936.

Etude : SR. 1933 p. 665 (noces d’or).

 

Période gabéricoise : de 1909 à 1915, il succède comme recteur à Alain Le Bihan qui lui-même avait remplacé Jean Hascoët.

Noces d'or sacerdotales

« Lui qui était l'homme du monde le moins fait pour la bataille, il fut pris par deux fois dans l'épreuve cruelle qui vient de la Séparation [1]. Il sut, sinon retenir ce que personne alors ne pouvait conserver, du moins tenir, devant une menace qui ne l'épargna qu'à demi. Il ne connut pas la prison. Mais il eut l'honneur de la mériter. [...]

Mais parmi tant de mérites du bon M. Lein, ce n'est pas le moindre d'apporter toujours avec soi la cordialité et la gaité ».

À Landeleau il connait la lutte contre la loi de la Séparation des Eglises et de l'Etat, ce qui lui a vaut un procès en 1906 à Chateaulin, rejugé à Rennes suite à appel du ministère public. Son vicaire de l'époque est condamné à la prison. Quant à lui, les juges sont plus cléments : il est condamné à payer une amende de 200 francs pour outrages au maire et aux gendarmes lors de l'inventaire de l'église.

 

Semaine Religieuse du diocèse de Quimper et de Léon du 6 octobre 1933, pages 665-667

Ministère gabéricois

En aout 1912 et janvier 1913, le recteur de la paroisse d'Ergué-Gabéric s'adresse à son évêque [2] et vicaire général [3] pour être autorisé à réviser à la baise le nombre de messes et de confessions à assurer pour le compte des Bolloré dans leur chapelle privée d'Odet.

La crainte de Louis Lein est de devoir délaisser ses paroissiens au profit d'une famille influente : « L'on finirait par faire une autre paroisse dans la paroisse » ; « Loin de moi, Monsieur le vicaire général, la pensée de vouloir rompre avec la famille Bolloré : je dois m'en occuper comme de mes autres paroissiens  ».

 

Pour diminuer la charge de travail des prêtres, le recteur suggère de réduire les confessions à Odet à un samedi par mois, avec ajustement pendants les grandes fêtes religieuses.Il insiste pour que la mauvaise nouvelle soit communiqué par l'évêque en personne, le très célèbre Adolphe Duparc : « J'ai été fort surpris ce matin en recevant votre lettre. Vous me disiez l'autre jour que Monseigneur devait prévenir Monsieur Bolloré des décisions prises par sa Grandeur ... vous me chargez d'une chose que j'estime au-dessus de mes forces. »

À partir des années 1930, un des vicaires de la paroisse sera affecté au service d'Odet, le premier étant l'abbé Le Goff, puis l'abbé Vourc'h. Les suivants, notamment Jean Corre et Jean-Marie Breton, prendront le titre d'aumônier et logeront dans une bâtisse attenant à la papeterie.

Annotations

  1. Il s'agit ici de la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat de 1905, laquelle fut largement combattue dans les paroisses rurales de Basse-Bretagne. [Ref.↑]
  2. Adolphe Duparc (1857-1946) fut l'évêque de Quimper et Léon de 1908 à sa mort. Il eut le souci de la formation du clergé de son diocèse en rachetant en 1913 le petit séminaire de Pont-Croix. Il développa l'enseignement catholique par la création de 110 écoles primaires. Il fut aussi l'homme de plusieurs combats : contre la séparation de l’Église et de l’État et laïcisation des écoles, lutte contre l'alcoolisme, patriotisme français, pétainisme, défense de la langue bretonne, excommunication des séparatistes bretons du PNB, ... [Ref.↑]
  3. Vicaire général, g.n.m. : autrefois appelé grand-vicaire, clerc et prêtre qui, muni du pouvoir exécutif ordinaire général, seconde un évêque diocésain, dans l’exercice de son gouvernement au sein du diocèse. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]