La libération d'un missionnaire au royaume d'Annam, journaux de bord de l'Alcmène 1845 - GrandTerrier

La libération d'un missionnaire au royaume d'Annam, journaux de bord de l'Alcmène 1845

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Le journal de bord du commandant de l'Alcmène a été publié en 1907-1908 dans les tomes 29 et 30 du Bulletin de la Société de Géographie de Rochefort. Celui du chirurgien Bolloré a été édité en 1979 par son arrière petit-fils Gwenn-Aël et la Société Finistérienne d'Histoire et d'Archéologie. Le journal de bord du commandant de l'Alcmène a été publié en 1907-1908 dans les tomes 29 et 30 du Bulletin de la Société de Géographie de Rochefort. Celui du chirurgien Bolloré a été édité en 1979 par son arrière petit-fils Gwenn-Aël et la Société Finistérienne d'Histoire et d'Archéologie.
-Complémentaire. Dans un pays nommé Cochinchine ... mais en fait Annam ... Hué-Fo+Les deux journaux sont complémentaires et permettent de comprendre la situation historique de ce pays du Vietnam, nommé à l'époque Cochinchine, en incluant sa partie Nord en pays d'Annam où réside son empereur de la dynastie Nguyen.
-Bolloré : notes ajoutées, mission de paix, leçon d'histoire, touriste observateur et curieux. +Le journal du commandant Fornier-Duplan contient notamment les lettres officielles échangées entre les autorités cochinchinoises et françaises., On y trouve aussi le rôle de la corvette, où le jeune chirurgien-major Bolloré de 28 ans est dit de 2e classe (lors de sa première affection en 1839 il était chirurgien de 3e classe).
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-Fornier-Duplan : lettres originelles, rôles de navigation.+
[[Image:RoleAlcmène.jpg|400px|center|thumb|p. 294 du tome 29, 1907]] [[Image:RoleAlcmène.jpg|400px|center|thumb|p. 294 du tome 29, 1907]]
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 +Le journal de J.-R. Bolloré est plus descriptif : notes ajoutées, mission de paix, leçon d'histoire, touriste observateur et curieux.
Conclusion : pas suffit pour éviter la guerre ... Conclusion : pas suffit pour éviter la guerre ...
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La pagode était triste et pauvre : quelques tables ornées de gâteaux et de fruits avaient été dressées pour nous à la hâte. Le Mandarin de première classe, du nom de <i>Li-Wan-Foc</i>, homme d'une soixantaine d'années, maigre, grand, à cheveux rares et blancs, moustaches et brbe, ou plutôt bouc, blancs et clairsemés, nous reçut à l'entrée de la pagode. Cet homme avait avait une physionomie expressive, ouverte et franche. Son costume rassemblait assez à celui des Mandarins chinois ; du milieu de sa large robe à fond bleu et à grands ramages, partaient deux ailerons qui se dirigeaient en haut et en arrière. Son chapeau, en crin tressé, avait la forme d'une cuve dominée en arrière par un segment de cylindre de même tissu et dont la partie plane regardait l'avant ; enfin, sur l'arrière du bonnet, était appliquée une bande transversale en crin encore, large d'environ 4 centimètres, et débordant de chaque côté de 12 à 5 centimètres. quelques petites plaques en cuivre étaient semées ça et là sur ce bonnet bizarre. Une ceinture avec quelques pierres d'un certain prix, formant des reliefs de distance en distance, terminait cet uniforme du mandarin cochinchinois. Quant aux officiers français, ils étaient en petite tenue, tous portant la robe et le turban noirs, nous entouraient silencieusement et à distance, les pieds nus. La pagode était triste et pauvre : quelques tables ornées de gâteaux et de fruits avaient été dressées pour nous à la hâte. Le Mandarin de première classe, du nom de <i>Li-Wan-Foc</i>, homme d'une soixantaine d'années, maigre, grand, à cheveux rares et blancs, moustaches et brbe, ou plutôt bouc, blancs et clairsemés, nous reçut à l'entrée de la pagode. Cet homme avait avait une physionomie expressive, ouverte et franche. Son costume rassemblait assez à celui des Mandarins chinois ; du milieu de sa large robe à fond bleu et à grands ramages, partaient deux ailerons qui se dirigeaient en haut et en arrière. Son chapeau, en crin tressé, avait la forme d'une cuve dominée en arrière par un segment de cylindre de même tissu et dont la partie plane regardait l'avant ; enfin, sur l'arrière du bonnet, était appliquée une bande transversale en crin encore, large d'environ 4 centimètres, et débordant de chaque côté de 12 à 5 centimètres. quelques petites plaques en cuivre étaient semées ça et là sur ce bonnet bizarre. Une ceinture avec quelques pierres d'un certain prix, formant des reliefs de distance en distance, terminait cet uniforme du mandarin cochinchinois. Quant aux officiers français, ils étaient en petite tenue, tous portant la robe et le turban noirs, nous entouraient silencieusement et à distance, les pieds nus.
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-<spoiler id='996' text="La séance ne fut pas de longue durée ...">La séance ne fut pas de longue durée : le commandant dit au mandarin, au moyen d'un interprète, qu'il avait fait parvenir à l'Empereur de Conchinchine une lettre de l'Amiral français, pour demander la liberté de M. Le Fèvre, sujet de la France, et retenu depuis six mois dans les prisons de Hue-Fo. Le mandarin ...+<spoiler id='996' text="La séance ne fut pas de longue durée ...">La séance ne fut pas de longue durée : le commandant dit au mandarin, au moyen d'un interprète, qu'il avait fait parvenir à l'Empereur de Conchinchine une lettre de l'Amiral français, pour demander la liberté de M. Le Fèvre, sujet de la France, et retenu depuis six mois dans les prisons de Hue-Fo. Le mandarin répondit que le Roi, à la réception de la lettre du grans mandarin français, lui avait sur-le-champ donné l'ordre de venir à Tourane <ref name=Tourane>{{Tourane}}</ref>, sans lui en donner connaissance. Néanmoins, il ajouta qu'il allait partir de suite pour la capitale, qu'il y serait dans 3 jours et que, dans 5 à 6 jours, que M. Le Fèvre serait à Tourane <ref name=Tourane>{{Tourane}}</ref>. On demanda aussi, qu'à l'exemple de l'Empereur de Chine, celui de la Cochinchine tolérât le christianisme dans ses états. Le mandarin répondit que cela dépassait ses pouvoirs, et qu'à son retour à Hue-Fo, il en parlerait au roi. - He ne pense pas qu'il accomplisse sa promesse au roi : en effet, dans une seconde entrevue à laquelle assistait le gouverneur de la province, ce dernier répondit à la même demande qu'on lui faisait, qu'il n'y avait que 3 ou 4 grands mandarins qui pussent parler au Roi, et qu'ils n'oseraient jamais l'entretenir sur des choses contraires aux lois du royaume, certains qu'ils seraient d'avoir le cou coupé immédiatement.
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 +Le mandarin demanda aussi des nouvelles du Roi de France, de la santé de l'équipage de la corvette et de celle des des deux grands mandarins français qui étaient restés si longtemps en Cochinchine. Il ajouta qu'il occupait la place de l'un d'eaux, et s'informa près du Commandant s'ils ne retourneraient plus en Cochinchine.
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 +Li-Wan-Foc accorda aussi, sur la demande qu'on lui en fit, la permission de se promener dans la campagne, sans aller cependant trop loin. Mais toutes les fois qu'il fut question des rochers de marbre, il dit toujours que cette permission dépassait ses pouvoirs et qu'il n'y avait que le Roi seul qui pût l'accorder.
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 +Enfin, après diverses causeries, nous levons la séance à 10 h 20 : à 11 h, nous étions à bord. Quelques instants après, nous recevions des présents consistant en 6 sacs de riz, 2 sacs de sucre, 5 cochons, 2 buffles, 50 canards et 50 poules, 4 cruchons de sanchou, et des fruits nombreux consistant en bananes, ananas et cocos. En échange de ces bons procédés, nous eûmes l'intention de donner un terçon de rhum et un autre de vin blanc ; mais nous partîmes sans rien laisser ...
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<spoiler id='997' text="Le samedi 7 juin ... fûmes visiter les rochers de marbre ...">Le samedi 7 juin, MM. Itier, Rejou, Kerangal, le Commissaire, Moisson, Lavollée, Rondor et moi, fûmes visiter les rochers de marbre. Le Commandant et les officiers y allèrent le 9. <spoiler id='997' text="Le samedi 7 juin ... fûmes visiter les rochers de marbre ...">Le samedi 7 juin, MM. Itier, Rejou, Kerangal, le Commissaire, Moisson, Lavollée, Rondor et moi, fûmes visiter les rochers de marbre. Le Commandant et les officiers y allèrent le 9.
-À 5 h du matin, ... nous débarquions au pied des rochers de marbre ...+À 5 h du matin, nous quittâmes la corvette ; à 6 h, nous passions devant Tourane <ref name=Tourane>{{Tourane}}</ref> et naviguions sur une petite rivière dont les bords sont plats, couverts de temps en temps de quelques pauvres chaumières et de petits bateaux pêcheurs. Plusieurs fois, on essaya, bien faiblement il est vrai, de nous empêcher de continuer notre course ; mais tous les obstacles furent surmontés avec facilité. À 7 h 1/2, nous prenions un petit embranchement sur la gauche, et à 8 h, nous débarquions au pied des rochers de marbre.
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 +Six montagnes de marbre entourent une petite plaine de sable dans laquelle se voient quelques méchants tombeaux. Dans l'un d'elles, la plus rapprochée de la mer, sont les superbes pagodes que nous avons visitées : ce sont elles seules qui rendent si pittoresques et si curieux ces rochers dont la hauteur peut aller de 200 à 250 pieds.
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 +Sur la montagne de marbre au pied de laquelle nous débarquâmes, et que j'ai gravie pour reconnaître ce bras de mer indiqué sur les cartes nautiques, et que je n'ai pas aperçu, il y avait une inscription en chinois ...
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<spoiler id='9915' text="... le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ...">Nous remerciâmes le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ; et en le quittant, nous lui laissâmes quelques pièces de monnaie qu'il accepta avec joie. <spoiler id='9915' text="... le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ...">Nous remerciâmes le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ; et en le quittant, nous lui laissâmes quelques pièces de monnaie qu'il accepta avec joie.

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Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

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§ E.D.F.

Un évènement historique observé par deux marins, le chirurgien breton Jean-René Bolloré et le commandant Fornier-Duplan, tous deux sur la corvette à voiles l'Alcmène, en campagne militaire dans un royaume qui allait ensuite devenir un protectorat français après une période de guerre.

Le breton note avec émerveillement tout ce qu'il voit, les protagonistes de la libération, et également les lieux sacrés environnants : « la plus belle de toutes les pagodes, la 7e des merveilles ... une petite chapelle consacrée à une déesse, ... on ne pouvait mieux la comparer qu'à la Ste Vierge qu'on voit dans nos campagnes bretonnes, parée et habillée dans une belle niche, les jours de pardons ».

Autres lectures : « BOLLORÉ Jean-René - Voyages en Chine et autres lieux‎ » ¤ « Jean-René Bolloré (1818-1881), chirurgien et entrepreneur » ¤ 

1 Présentation

Le journal de bord du commandant de l'Alcmène a été publié en 1907-1908 dans les tomes 29 et 30 du Bulletin de la Société de Géographie de Rochefort. Celui du chirurgien Bolloré a été édité en 1979 par son arrière petit-fils Gwenn-Aël et la Société Finistérienne d'Histoire et d'Archéologie.

Les deux journaux sont complémentaires et permettent de comprendre la situation historique de ce pays du Vietnam, nommé à l'époque Cochinchine, en incluant sa partie Nord en pays d'Annam où réside son empereur de la dynastie Nguyen.

Le journal du commandant Fornier-Duplan contient notamment les lettres officielles échangées entre les autorités cochinchinoises et françaises., On y trouve aussi le rôle de la corvette, où le jeune chirurgien-major Bolloré de 28 ans est dit de 2e classe (lors de sa première affection en 1839 il était chirurgien de 3e classe).

p. 294 du tome 29, 1907
p. 294 du tome 29, 1907

Le journal de J.-R. Bolloré est plus descriptif : notes ajoutées, mission de paix, leçon d'histoire, touriste observateur et curieux.

Conclusion : pas suffit pour éviter la guerre ...

 


2 Transcriptions

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Journal du chirurgien J.R. Bolloré

VOYAGES EN CHINE ET AUTRES LIEUX

Le vendredi 16, nous appareillons à 5 h 1/4 du matin, avec des paquets à ne décacheter qu'à une certaine distance en mer. Mais nous savions déjà à Tourane [1], en Cochinchine. Monseigneur Le Fèvre, évêque coadjuteur, était dans les prisons de Hue-Fo, depuis octobre 44, et avait demandé à l'Amiral et à l'Ambassadeur français secours et assistance. M. Cécille donna à notre commandant une lettre cachetée pour l'Empereur de la Cochinchine, avec l'ordre de ne séjourner à Tourane [1] que 10 jours au plus.

§ La frégate ne devait quitter Singapour que le 14 mai ...

§ Le 2 juin, un Cochinois chrétien remet ... deux lettres ...

§ Tourane est un misérable petit village situé sur une langue ...

§ Tout le monde sait qu'un missionnaire ... en 1787 ...

§ Le mercredi 4 juin ... le recevrait à terre le lendemain ...

§ La séance ne fut pas de longue durée ...

§ Le samedi 7 juin ... fûmes visiter les rochers de marbre ...

§ ... le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ...

§ En effet, le 12, à 6 h du matin ... l'arrivée du prisonnier français ...

 

Journal du commandant Fornier-Duplan

V. Mission de l'Alcmène en Annam - De Singapore à Tourane [1] - Remise d'une lettre adressée au Roi de Cochinchine ; pourparlers avec les mandarins - Mgr Lefèvre remis au commandant Fornier-Duplan - Lettres de missionnaires français - Départ de Tourane [1] ...

Le 16 mai 1845, nous avons appareillé à cinq heures et demie du matin, laissant la Cléopâtre et la Victorieuse au mouillage. Pour cette campagne, que nous fîmes en Annam, je transcrirai le rapport que que j'en ai remis à l'amiral à mon arrivée à Manille ; j'y joindrai deux lettres assez curieuses, que j'ai reçues en Cochinchine :

« À M. l'amiral Cécille, commandant la station des mers d'Indo-Chine. Amiral. J'ai l'honneur de vous transmettre le rapport suivant, de la campagne de l'Alcmène en Cochinchine.

§ Vous nous avez vus appareiller de Singapour, le 16 mai ...

§ Le 2 juin, j'ai reçu, par le canot des provisions ... les 2 lettres ...

§ Le 12 juin, ... me prévenir que Mgr Lefère était arrivé ...

§ N° 1. Lettre de M. Chamoison au commandant ...

§ N° 2. Lettre de Mgr Lefèvre, évêque d'Isauropolis ...

§ N° 3. Traduction de la lettre adressée par le mandarin ...


3 Publications

4 Annotations

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  1. Anciennement appelée Tourane par les Français lors de la colonisation française, Da Nang est une ville de la région de la Côte centrale du Sud du Viêt Nam, située sur l'estuaire du fleuve Han et au pied de la montagne Sơn Trà, et à proximité de Huế (ancienne capitale impériale jusqu'à Bao Dai, dernier empereur de 1955 à 1997). [Ref.↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39]
  2. Pavillon jaune, g.s.m. : terme de marine, on hisse le pavillon jaunede demande de libre pratique pour signifier son arrivée en attendant d'avoir effectué les formalités réglementaires. Les formalités d'entrée dans le pays ("clearance in" comme disent les anglo-saxons) n'ayant pas encore été faites, le bâteau est supposé recevoir la visite de la Douane, de la police maritime, du capitaine de port, de l'immigration, des services sanitaires etc... [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
  3. Jules Dumont d’Urville, (1790-1842), est un officier de marine et explorateur français qui mena de nombreuses expéditions, notamment à bord de l'Astrolabe. Il eut notamment pour mission d’explorer l’Océanie et l’Antarctique. [Ref.↑]
  4. Gia Long, né à Hué en 1762, connu dans sa jeunesse sous le nom de Nguyen Phúc Ánh, mort à Hué en 1820, est le fondateur de la dynastie impériale des Nguyen, qui régna sur le Viêt Nam jusqu'en 1945. À 16 ans, sa famille est renversée par les Tây Sơn, et tous ses parents sont tués. En 1802, il prend le pouvoir et réunifie le Nam Viêt, séparé par la guerre civile depuis le XVIIe siècle. [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4]
  5. Minh Mạng (1791-1841) est le deuxième empereur de la dynastie des Nguyen du Viêt Nam. Il est le plus jeune fils de l'empereur Gia Long, dont le fils aîné, le prince héritier Canh, est mort en 1801. Il est connu pour son opposition à l'implication de la France dans les affaires vietnamiennes et son orthodoxie confucéenne rigide. [Ref.↑ 5,0 5,1]
  6. L'empereur Thiệu Trị du Viêtnam, né Nguyễn Phúc Miên Tông, est le 3e souverain de la dynastie des Nguyen. Il est le fils aîné de l'empereur Minh Mang et le père de l'empereur Tự Đức. Il règne du 14 février 1841 à sa mort le 4 novembre 1847. [Ref.↑]


Thème de l'article : Coupures de presse relatant l'histoire et la mémoire d'Ergué-Gabéric

Date de création : Juin 2016    Dernière modification : 25.06.2016    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]