La chapelle de Ker-Anna

Avec son imposant toit d'ardoises à deux pans et ses frontons ou pignons triangulaires, l'un orné d'une verrière non figurative très colorée, l'autre d'une grande croix élancée et de pierres de granit aux tons multiples, cette chapelle est représentative de l'architecture religieuse de la deuxième partie du 20e siècle.

2018 est l'année de son jubilé : « La bénédiction de la chapelle de Keranna, Ouest-France Télégramme 1968 » ¤ « Le premier jubilé de la chapelle de Keranna, Le Télégramme 2018 » ¤ 

Autres lectures : « L'histoire de la cité de Keranna par Henri Le Gars » ¤ « Jean-Marie Breton, vicaire à Odet (1960-1968) » ¤ « Jean-Louis Morvan, recteur d'Ergué-Gabéric » ¤ « Une cité d'ingénieurs et ouvriers du 20e siècle à Keranna-Odet » ¤ « KERANFOREST - Pierres et paysages » ¤ 

La chapelle de Keranna est située entre le terrain de foot du patronage et la cité ouvrière de Keranna, non loin de la papeterie Bolloré d'Odet. Le projet de construction en 1967 fut conduit par l'aumônier de l'usine, Jean-Marie Breton [1], qui trouvait qu'il fallait mettre un lieu de culte en remplacement de la chapelle de l'usine trop exiguë.

Description générale ... architecte ... entrepreneur ...

Crypte pour dire la messe ...

Vitraux ...

Christ du 16e ...

Le terrain fut rétrocédé par la famille Bolloré à la paroisse, et les travaux, même si certains furent effectués par des artisans locaux, furent coûteux pour les finances du recteur de l'époque, l'abbé Pennarun [2]. La chapelle fut inaugurée en août 1968 quelques semaines après la mutation de l'abbé Breton à l'Ile-Tudy.

En 1969, la première tâche qui incomba à Jean-Louis Morvan, le nouveau recteur, fut essentiellement administrative : la dette de la paroisse suite aux travaux de la chapelle de Keranna s'élevait à 25 millions de centimes. Il fallut beaucoup d'énergie pour obtenir des solutions de financement.

En juillet 1970 il écrivait à son évêque : « En me nommant ici, voulait-on placer un prêtre ou un financier ? Cette année passée, j'ai surtout été financier ; j'ai dû chercher 6 millions, faire appel à la population, organiser une kermesse ... »

En 1972, dans le journal du Télégramme, le journaliste Keranforest dénonce la construction de Keranna aux dépens de la chapelle voisine de Saint-Guénolé : « Une église a été construite en tout cas, tandis que Saint-Guénolé, vaste chapelle restaurée au siècle dernier, se voyait complètement délabrée, malgré les efforts d'un prêtre pour la sauver  ».

Thème de l'article : Richesses patrimoniales

Date de création : mars 2008    Dernière modification : 3.08.2018    Avancement : [Développé]