LUZEL François-Marie - Bosenn Elliant, gwerz de la Peste d'Elliant - GrandTerrier

LUZEL François-Marie - Bosenn Elliant, gwerz de la Peste d'Elliant

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-La version de cette complainte bretonne la plus connue est celle du Barzaz Breiz de Théodore Hersart de la Villemarqué. Mais celle publiée par l'archiviste François-Marie Luzel est plus qu'intéressante, car il cite ses sources et ajoute des variantes, dont une strophe localisée au Grand-Ergué.+La version la plus connue de cette « <i>gwerz</i> » <ref name="Gwerz">{{BR-Gwerz}}</ref> bretonne est celle du Barzaz Breiz de Théodore Hersart de la Villemarqué. Mais celle publiée par l'archiviste François-Marie Luzel est plus qu'intéressante, car il cite ses sources et ajoute des variantes, dont une strophe localisée au Grand-Ergué.
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E’borc’h Gourin, war un doal-wenn, E’borc’h Gourin, war un doal-wenn,
-<br>Ez oa skrivet gwerz ar vosenn ;+<br>Ez oa skrivet gwerz <ref name="Gwerz">{{BR-Gwerz}}</ref> ar vosenn ;
’N dimezell iaouank hi c’hane, ’N dimezell iaouank hi c’hane,
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Au bourg de Gourin, sur une nappe blanche, Au bourg de Gourin, sur une nappe blanche,
-<br>Fut écrit le gwerz de la Peste ;+<br>Fut écrit le gwerz <ref name="Gwerz">{{BR-Gwerz}}</ref> de la Peste ;
Une jeune demoiselle le chantait, Une jeune demoiselle le chantait,
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-Luzel précise que la gwerz provient d'un collectage de son collègue des archives départementales : « <i>Cette pièce et la note suivante <ref>Note Le Menn : « <i>J’ai été mis sur la trace de cette version par M. Th. de Pompery, membre du conseil général du Finistère, et un des Bretons qui connaissent le mieux la Bretagne et le breton. M. de Pompery ayant eu l’obligeance de me faire savoir qu’il l’avait entendu chanter chez M. de Pascal, au château de La Villeneuve, en la commune de Plomeur, je priai notre ami M. Sauvé de la demander à M. H. de Pascal. Celui-ci s’empressa, avec sa bienveillance ordinaire, de nous en envoyer une copie, écrite sous la dictée d’une de ses servantes, nommée Gall et âgée de 70 ans.+Luzel précise que la gwerz <ref name="Gwerz">{{BR-Gwerz}}</ref> provient d'un collectage d'amis organisé par son collègue Le Men des archives départementales : « <i>Cette pièce et la note suivante <ref>Note Le Men : « <i>J’ai été mis sur la trace de cette version par M. Th. de Pompery, membre du conseil général du Finistère, et un des Bretons qui connaissent le mieux la Bretagne et le breton. M. de Pompery ayant eu l’obligeance de me faire savoir qu’il l’avait entendu chanter chez M. de Pascal, au château de La Villeneuve, en la commune de Plomeur, je priai notre ami M. Sauvé de la demander à M. H. de Pascal. Celui-ci s’empressa, avec sa bienveillance ordinaire, de nous en envoyer une copie, écrite sous la dictée d’une de ses servantes, nommée Gall et âgée de 70 ans.
-« La fin du XVIe et le commencement du XVIIe siècle ont été marqués en Bretagne par des épidémies dont l’existence nous est révélée par les documents du temps. C’est à cette époque qu’il faut faire remonter l’érection de ces nombreuses croix de pierre à fût épineux, connues principalement dans l’évêché de Léon sous le nom de kroasiou ar vossenn (croix de là peste). En 1564, le chapitre de Quimper déserta la ville et tint ses réunions dans les paroisses voisines, propter pestem vastantem civitatem Corisopitensem. On voit par les registres des sépultures de la commune de Plouescat, dans e pays de Léon, que cette paroisse fut cruellement éprouvée par le fléau en 1626 et 1627. M. Miorcec de Kerdanet a inséré à la page 166 de son édition des Vies des Saints de Bretagne, d’Albert Le Grand, imprimée en 1837, deux ans avant le Barzaz-Breiz, quelques extraits d’un gwerz qui fut composé à cette occasion. En voici une copie littérale :+<br><br>La fin du XVIe et le commencement du XVIIe siècle ont été marqués en Bretagne par des épidémies dont l’existence nous est révélée par les documents du temps. C’est à cette époque qu’il faut faire remonter l’érection de ces nombreuses croix de pierre à fût épineux, connues principalement dans l’évêché de Léon sous le nom de kroasiou ar vossenn (croix de là peste). En 1564, le chapitre de Quimper déserta la ville et tint ses réunions dans les paroisses voisines, propter pestem vastantem civitatem Corisopitensem. On voit par les registres des sépultures de la commune de Plouescat, dans e pays de Léon, que cette paroisse fut cruellement éprouvée par le fléau en 1626 et 1627. M. Miorcec de Kerdanet a inséré à la page 166 de son édition des Vies des Saints de Bretagne, d’Albert Le Grand, imprimée en 1837, deux ans avant le Barzaz-Breiz, quelques extraits d’un gwerz qui fut composé à cette occasion. En voici une copie littérale :
-E Plouescat er plaç marc’hat,+<br><br>E Plouescat er plaç marc’hat, <small>(À Plouescat, sur la place du marché)</small>
-<br>E cafet a yaod da falc’hat,+<br>E cafet a yaod da falc’hat, <small>(On trouve de l’herbe à faucher)</small>
-<br>Nemet en entre bian d’ar c’har,+<br>Nemet en entre bian d’ar c’har, <small>(Sauf dans l’étroite ornière de la charrette)</small>
-<br>Da gaç ar c’horfiou d’an douar.+<br>Da gaç ar c’horfiou d’an douar. <small>(Qui porte les cadavres en terre)</small>
-<br>Leun an ilis beteg au treusiou,+<br>Leun an ilis beteg au treusiou, <small>(L’église est pleine jusqu’aux seuils)</small>
-<br>Hag ar veret beteg ar muriou.+<br>Hag ar veret beteg ar muriou. <small>(Et le cimetière, jusqu’aux murs)</small>
-<br>Red eo benissien ar parc bras,+<br>Red eo benissien ar parc bras, <small>(Il faut bénir le grand champ)</small>
-<br>Da lacat oll bian ba braz.+<br>Da lacat oll bian ba braz. <small>(Pour mettre tout le monde, grands et petits)</small>
-<br>E Plouescat ne ve cavet+<br>E Plouescat ne ve cavet <small>(À Plouescat on ne trouverait)</small>
-<br>Eur paotric da sivoal an deved,+<br>Eur paotric da sivoal an deved, <small>(Un jeune garçon, pour garder les moutons)</small>
-<br>Nemet eur paot trivac’h vloaz,+<br>Nemet eur paot trivac’h vloaz, <small>(Si ce n’est un jeune garçon de dix-huit ans)</small>
-<br>Goret ar vossen en e skoaz.+<br>Goret ar vossen en e skoaz. <small>(Qui a la peste apostumée dans l’épaule)</small>
-A Plouescat, sur la place du marché.+<br><br>Le gwerz de la Peste d’Elliant me parait être contemporain de celui de la Peste de Plouescat. C’est la même langue, la même inspiration. Je ne vois aucune bonne raison qui puisse autoriser à lui assigner une date plus ancienne. Ce chant est inconnu dans la paroisse d’Elliant, où la tradition d’une peste qui aurait ravagé la contrée est cependant bien vivante. En revanche il est très-répandu dans les Montagnes-Noires, à Chateauneuf, Laz, Ploanevez-du-Faou, etc., et aussi dans les montagnes d’Aré, où je l’ai retrouvé, notamment dans la paroisse de Berrien. »</i></ref> m’ont été communiquées par mon ami M. Le Men, archiviste du département du Finistère, qui a publié l’année dernière une nouvelle édition du Catholicon de Jehan Lagadeuc, dictionnaire breton, latin et français, imprimé pour la première fois à Tréguier en 1499. La traduction est de moi.</i> ».
-<br>On trouve de l’herbe à faucber,+
-<br>Si ce n’est dans l’étroite ornière de la charrette+
-<br>Qui porte les cadavres en terre.+
-<br>L’église est pleine jusqu’aux seuils,+
-<br>Et le cimetière, jusqu’aux murs.+
-<br>Il faut bénir le grand champ,+
-<br>Pour mettre tout le monde, grands et petits.+
-<br>A Plouescat on ne trouverait+
-<br>Un jeune garçon, pour garder les moutons.+
-<br>Si ce n’est un jeune garçon de dix-huit ans,+
-<br>Qui a la peste apostumée dans l’épaule.+
-Le gwerz de la Peste d’Elliant me parait être contemporain de celui de la Peste de Plouescat. C’est la même langue, la même inspiration. Je ne vois aucune bonne raison qui puisse autoriser à lui assigner une date plus ancienne. Ce chant est inconnu dans la paroisse d’Elliant, où la tradition d’une peste qui aurait ravagé la contrée est cependant bien vivante. En revanche il est très-répandu dans les Montagnes-Noires, à Chateauneuf, Laz, Ploanevez-du-Faou, etc., et aussi dans les montagnes d’Aré, où je l’ai retrouvé, notamment dans la paroisse de Berrien. »</i></ref> m’ont été communiquées par mon ami M. Le Men, archiviste du département du Finistère, qui a publié l’année dernière une nouvelle édition du Catholicon de Jehan Lagadeuc, dictionnaire breton, latin et français, imprimé pour la première fois à Tréguier en 1499. La traduction est de moi.</i> ». +Variante de la fin de la strophe 2, fournie par Louis-François Sauvé <ref>Note Luzel : Je tiens cette variante de M. Sauvé, jeune celtophile plein d’ardeur, à qui nous devrons bientôt un recueil de proverbes bretons, bien plus complet que celui de M. Brizeux. Elle fait partie d’une version de ce chant qu’il a recueillie au mois de mai dernier, près de la chapelle de Ann Itron Varia ann hent, en la commune de Saint-Divy, Finistère.</ref>:
- +
-Variante fournie par <ref>Note Luzel : Je tiens cette variante de M. Sauvé, jeune celtophile plein d’ardeur, à qui nous devrons bientôt un recueil de proverbes bretons, bien plus complet que celui de M. Brizeux. Elle fait partie d’une version de ce chant qu’il a recueillie au mois de mai dernier, près de la chapelle de Ann Itron Varia ann hent, en la commune de Saint-Divy, Finistère.</ref>:+
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LUZEL (François-MariePeste d'Elliant), « Bosenn Elliant, la Peste d'Elliant », dans « Gwerziou Breiz Uzel », Edouard Corfmat, Lorient, 4
Titre : Bosenn Elliant, la Peste d'Elliant
Auteur : LUZEL François-MariePeste d'Elliant Type : Article
Edition : Edouard Corfmat Publication : « Gwerziou Breiz Uzel »
Impression : Lorient Année : 1868
Pages : 4 Référence : N/A

Notice bibliographique

« sept fils d’une même maison, allant
  en terre dans une même charrette »

Tableau de Louis Duveau (Musée de Quimper)

Couverture Gwerziou

F.-M. Luzel

La version la plus connue de cette « gwerz » [1] bretonne est celle du Barzaz Breiz de Théodore Hersart de la Villemarqué. Mais celle publiée par l'archiviste François-Marie Luzel est plus qu'intéressante, car il cite ses sources et ajoute des variantes, dont une strophe localisée au Grand-Ergué.

BOSENN ELLIANT

I

— Anter-kant nozwes ez on bet
’N ur parkik bihan balanek ;

’N ur parkik bihan balanek,
O klask laeres kleïer ’nn Drindet.

Ar c’hleïer a zone ho zri,
— Olier baour, krouget a vi !

’Ma ’r Vosenn-wenn e penn da di,
Pa garo Doue, ial’ en ti. —

— Pa deui en ti, me ial’ e-mez.
Meur da galon a gra diez !

Kalon intanv hag intanves,
Kalon minor ha minores ! ...

 

LA PESTE D'ELLIANT

I.

— Cinquante nuits j’ai été
Dans un petit champ de genêts ;

Dans un petit champ de genêts,
Cherchant à voler les cloches de la Trinité.

Les cloches sonnaient toutes les trois :
— Pauvre Olivier, tu seras pendu !

La Peste blanche est au pignon de ta maison.
— Quand il plaira à Dieu, elle entrera.

Quand elle entrera, moi je sortirai,
Que de cœurs elle met en peine !

Cœur de veuf et de veuve,
Cœur d’orphelin et d’orpheline ! ...

§ Strophes 2 et 3, breton et traduction française

Luzel précise que la gwerz [1] provient d'un collectage d'amis organisé par son collègue Le Men des archives départementales : « Cette pièce et la note suivante [2] m’ont été communiquées par mon ami M. Le Men, archiviste du département du Finistère, qui a publié l’année dernière une nouvelle édition du Catholicon de Jehan Lagadeuc, dictionnaire breton, latin et français, imprimé pour la première fois à Tréguier en 1499. La traduction est de moi. ».

Variante de la fin de la strophe 2, fournie par Louis-François Sauvé [3]:

Person Elliant ’zo bet kuitet,
D’ann Erge-vraz brema ‘z eo et ;
Preparet ’n euz ur walik-wenn,
Da roï d’ann dut ann absolvenn ;
Da roï d’ann dut ann absolvenn,
D’ar re ’ oa klan gant ar vosenn !

 

Le recteur d’Elliant est parti,
Il est allé au Grand-Ergué ;
Il a préparé une baguette blanche,
Pour donner l’absolution aux gens ;
Pour donner aux gens l’absolution,
À ceux qui étaient malades de la peste !

Autres lectures : « SAUVÉ Louis-François - Lavarou koz a Vreiz-Izel » ¤ « VILLEMARQUÉ Théodore Hersart (de la) - Le Barzaz Breiz » ¤ « ROUZ Bernez & TREGUER Mikeal - ar Vosenn Nevez, la Peste Nouvelle » ¤ « 1712 - L'ancien cantique de Kerdévot » ¤ « KERGOURLAY Guillaume - La Peste d'Elliant, rhapsodie macabre » ¤ 

Annotations

  1. Gwerz, au pluriel gwerzioù : « ballade, complainte », chant breton racontant une histoire, depuis l'anecdote jusqu'à l'épopée historique ou mythologique. Proches des ballades ou des complaintes, les gwerzioù illustrent des histoires majoritairement tragiques ou tristes. Ces chants populaires en langue bretonne se sont transmis oralement dans toute la Basse-Bretagne jusqu'au XXe siècle. [Terme BR] [Lexique BR] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3]
  2. Note Le Men : « J’ai été mis sur la trace de cette version par M. Th. de Pompery, membre du conseil général du Finistère, et un des Bretons qui connaissent le mieux la Bretagne et le breton. M. de Pompery ayant eu l’obligeance de me faire savoir qu’il l’avait entendu chanter chez M. de Pascal, au château de La Villeneuve, en la commune de Plomeur, je priai notre ami M. Sauvé de la demander à M. H. de Pascal. Celui-ci s’empressa, avec sa bienveillance ordinaire, de nous en envoyer une copie, écrite sous la dictée d’une de ses servantes, nommée Gall et âgée de 70 ans.

    La fin du XVIe et le commencement du XVIIe siècle ont été marqués en Bretagne par des épidémies dont l’existence nous est révélée par les documents du temps. C’est à cette époque qu’il faut faire remonter l’érection de ces nombreuses croix de pierre à fût épineux, connues principalement dans l’évêché de Léon sous le nom de kroasiou ar vossenn (croix de là peste). En 1564, le chapitre de Quimper déserta la ville et tint ses réunions dans les paroisses voisines, propter pestem vastantem civitatem Corisopitensem. On voit par les registres des sépultures de la commune de Plouescat, dans e pays de Léon, que cette paroisse fut cruellement éprouvée par le fléau en 1626 et 1627. M. Miorcec de Kerdanet a inséré à la page 166 de son édition des Vies des Saints de Bretagne, d’Albert Le Grand, imprimée en 1837, deux ans avant le Barzaz-Breiz, quelques extraits d’un gwerz qui fut composé à cette occasion. En voici une copie littérale :

    E Plouescat er plaç marc’hat, (À Plouescat, sur la place du marché)
    E cafet a yaod da falc’hat, (On trouve de l’herbe à faucher)
    Nemet en entre bian d’ar c’har, (Sauf dans l’étroite ornière de la charrette)
    Da gaç ar c’horfiou d’an douar. (Qui porte les cadavres en terre)
    Leun an ilis beteg au treusiou, (L’église est pleine jusqu’aux seuils)
    Hag ar veret beteg ar muriou. (Et le cimetière, jusqu’aux murs)
    Red eo benissien ar parc bras, (Il faut bénir le grand champ)
    Da lacat oll bian ba braz. (Pour mettre tout le monde, grands et petits)
    E Plouescat ne ve cavet (À Plouescat on ne trouverait)
    Eur paotric da sivoal an deved, (Un jeune garçon, pour garder les moutons)
    Nemet eur paot trivac’h vloaz, (Si ce n’est un jeune garçon de dix-huit ans)
    Goret ar vossen en e skoaz. (Qui a la peste apostumée dans l’épaule)

    Le gwerz de la Peste d’Elliant me parait être contemporain de celui de la Peste de Plouescat. C’est la même langue, la même inspiration. Je ne vois aucune bonne raison qui puisse autoriser à lui assigner une date plus ancienne. Ce chant est inconnu dans la paroisse d’Elliant, où la tradition d’une peste qui aurait ravagé la contrée est cependant bien vivante. En revanche il est très-répandu dans les Montagnes-Noires, à Chateauneuf, Laz, Ploanevez-du-Faou, etc., et aussi dans les montagnes d’Aré, où je l’ai retrouvé, notamment dans la paroisse de Berrien. »
    [Ref.↑]
  3. Note Luzel : Je tiens cette variante de M. Sauvé, jeune celtophile plein d’ardeur, à qui nous devrons bientôt un recueil de proverbes bretons, bien plus complet que celui de M. Brizeux. Elle fait partie d’une version de ce chant qu’il a recueillie au mois de mai dernier, près de la chapelle de Ann Itron Varia ann hent, en la commune de Saint-Divy, Finistère. [Ref.↑]


Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : Mars 2016    Dernière modification : 18.03.2016    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]