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Cette monographie de l'archiviste René-François Le Men [1] , référence documentaire pour les origines de la cathédrale quimpéroise, a été publiée en 1877 et retranscrite en 2001 en version numérisée par Norbert Bernard [2] : Media:MonographieCathédraleQuimperLeMen-Transcription NB.pdf
Pour Ergué-Gabéric, les passages intéressants de cette monographie sont ceux relatifs à Yves Cabellic, évêque de Cornouaille entre 1267-1279 :
- page XII. ADDITIONS ET CORRECTIONS. Page 30, ligne 23. La date de la mort de l’évêque Yves Cabellic n’est pas certaine. D. Taillandier la place en 1276 et Albert Le Grand en 1280.
- page 1. LISTE DES ÉVÊQUES DE QUIMPER Yves Cabellic, 1267-1280.
- page 30. CHAPITRE VII. BAS-COTÉS ET CHAPELLES LATÉRALES DU CHŒUR. Ce collatéral était certainement terminé avant 1280 puisque l’évêque de Quimper, Yves Cabellic, mort en 1278, y fut enterré, dans la chapelle de Saint-Nicolas (1). Note (1) 32 (1) Aujourd’hui chapelle de Saint-Frédéric.
- page 37. N° 30. CHAPELLE DE SAINT-FREDERIC. — Vocables anciens : saint Nicolas, 1276, 1323, 1348, 1468, 1581, 1770 ; sainte Catherine, 1463, 1549 ; saint Eutrope, 1525, 1684, 1700 ; saint Mathurin, 1770. Cette chapelle était terminée avant 1280, date de la mort d’Yves Cabellic, évêque de Quimper, qui y fut inhumé. Elle renferme aussi le tombeau d’Olivier de Conq, archidiacre de Poher, mort vers 1323, qui avait fait construire cette chapelle, en l’honneur de Dieu et de saint Nicolas. Ce chanoine était neveu de l’évêque Yves Cabellic, et oncle d’Elyenore, femme de Jean de Troheir, morte vers 1348. Elle y fut enterrée à côté de l’archidiacre son oncle. L’évêque Yves Cabellic qui succéda en 1967, à Guy de Plounevez, confirma en 1274 la fondation de l’abbaye de saint Maurice de Carnoët, près Quimperlé. Le lieu de sépulture de ce prélat, était demeuré inconnu jusqu’ici. Il conviendrait, je crois, de conserver sa mémoire par une inscription placée dans la chapelle de Saint-Frédéric.
- page 63. CHAPITRE IX. ABSIDE. N° 36. CHAPELLE DU SAINT-SACREMENT. Even de la Forest. Il ne succéda pas immédiatement à Yves Cabellic, comme on l’a écrit souvent. À la mort de ce dernier prélat, qui eut lieu vers 1280, le chapitre de Quimper s’assembla selon l’usage, pour lui choisir un successeur. Les suffrages de la majorité de l’assemblée se portèrent sur Guillaume de Locmaria, archidiacre de Pochaer ; mais les partisans d’Even de la Forest, qui composaient la minorité, ne voulurent pas approuver cette élection, et en appelèrent au pape, près duquel ils accusèrent Guillaume de Locmaria de mépriser les lois de l’Église, et de détenir deux charges diocésaines sans y être autorisé par le Saint-Siège.
- page 64. À la mort de Guillaume de Locmaria, Even de la Forest fut nommé évêque de Quimper par le pape Martin IV, le II des Ides de mai (14 mai) 1283, et fut sacré le dimanche après la saint Clément (28 novembre) de la même année. Il donna au chapitre pour son anniversaire le moulin dit de Pont-Even, sur la rivière du Jet, qu’il avait acheté de Rouaud de Luzurguen (Lezdourguen ?), chevalier (1). Note (1) Cart. n° 53, f° 83.
- page 236. DEUXIEME PARTIE. CONSTRUCTION. CHAPITRE XXIII. DATE DES TRAVAUX. 1280. — Mort de l’évêque Yves Cabellic, inhumé dans la chapelle de Saint-Nicolas, aujourd’hui de Saint-Frédéric, située dans le bas-côté nord du chœur. — Testament d’Olivier de Conq, archidiacre de Poher, mort vers 1325 (Archives du Finistère).
- page 237. 1323 (6 des Calendes de novembre). — Fondation faite par Olivier de Conq, archidiacre de Poher, d’une chapellenie dans la chapelle qu’il avait fait construire en l’honneur de saint Corentin et de saint Nicolas (1) 196 , [p. 238] et dans laquelle avaient été enterrés Yves Cabellic, évêque de Quimper, son oncle, mort en 1280, et Yves de Conq, chanoine, frère du fondateur. — Titre du chapitre de Quimper. (Archives du Finistère). Olivier de Conq fut nommé grand vicaire capitulaire, à la mort de l’évêque Even de la Forest en 1290. (Voir page 64). La chapelle de Saint-Nicolas, qu’il fit bâtir, fait partie du collatéral nord du chœur et est aujourd’hui placé sous le vocable de saint Frédéric. (Voir page 37). Ce titre prouve que ce collatéral était terminé, ou du moins bien près de l’être, en 1280.
- page 349. APPENDICE. LE TRÉSOR DE LA CATHÉDRALE. La chapelle de Rainaud, évêque de Quimper, de bonne mémoire, savoir trois aubes avec amict, trois palles et dix chasubles (Yves, à present évêque, est en possession de la troisième) ; le tout avec étoles et manipules et deux tapis (tollelis) servant de custodes. Note : (2) Cartul. capituli Corisopit. n° 91, f° 51 r° et v° de la copie, et f° 63 de l’original.
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