L'érection de la chapelle de Saint-Guénolé au XVIe siècle - GrandTerrier

L'érection de la chapelle de Saint-Guénolé au XVIe siècle

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 +1447 Helen-Edern ... 1647-1670 Guelvain chapelles 16e
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 +Nouveau répertoire Couffon et Le Bars : « <i>date du début du XVIe siècle (sans doute avant 1530 : chevet plat; arc diaphragme démodé en 1525).</i> »
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 +1554 vitrail Kannadig illustration Louis Le Guennec et texte de Le Goff ?
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Dans la grande vitre, il y a quelques débris de vitraux, un Christ en croix, les deux larrons et un ange portant la croix. Dans une fenêtre à gauche, il a aussi un éclat d'une scène de l'Annonciation. Dans la grande vitre, il y a quelques débris de vitraux, un Christ en croix, les deux larrons et un ange portant la croix. Dans une fenêtre à gauche, il a aussi un éclat d'une scène de l'Annonciation.
-Au maitre autel, ...+Au maitre autel, statues de Saint Herbot et de Saint Guénolé. Le premier a encore une statue contre le pilier de la chaire, avec un large chapeau et une tête émaciée - un saint évêque dans le bas-côté droit est nommé aussi Saint Guénolé. Les frises sculptées de la nef et des bas-côtés sont très anciennes : on y trouve des animaux ; dragons et lions affreux dont les oreilles, les queues, les poils se recourbent en terminant en feuillages ; têtes casquées ayant beaucoup de caractère ; têtes autour d'un large pain godronnier, etc.
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À l'intérieur, la chapelle est divisée en une nef et deux bas-côtés, comptant cinq travées. Quatre des piliers sont cylindriques et quatre octogonaux, à bases peu ornées et arcades très simples. À l'intérieur, la chapelle est divisée en une nef et deux bas-côtés, comptant cinq travées. Quatre des piliers sont cylindriques et quatre octogonaux, à bases peu ornées et arcades très simples.
-La grande fenêtre, à trois panneaux et à trois soufflets, contient quelques fragments de vitraux. Dans le soufflet d'en haut, on aperçoit un Père Eternel, bénissant et portant ...+La grande fenêtre, à trois panneaux et à trois soufflets, contient quelques fragments de vitraux. Dans le soufflet d'en haut, on aperçoit un Père Eternel, bénissant et portant la boule du monde ; il est coiffé d'une sorte de turban vert. À gauche, dans le deuxième panneau, un ange porte la croix ; et derrière lui un autre ange se prosterne pour l'adorer.
Au sommet du panneau central, le Christ en croix ; Longin lui perce le flanc ; un soldat porte une banderole sur laquelle on lit la date de 1554. De chaque côté de la croix, se tiennent les deux larrons ; le mauvais larron est contorsionné et un démon violet guette son âme ; au dessus, une tête de dragon, la gueule ouverte. Au sommet du panneau central, le Christ en croix ; Longin lui perce le flanc ; un soldat porte une banderole sur laquelle on lit la date de 1554. De chaque côté de la croix, se tiennent les deux larrons ; le mauvais larron est contorsionné et un démon violet guette son âme ; au dessus, une tête de dragon, la gueule ouverte.
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-Au maitre-autel, à droite, se trouve Daint Guénolé, tête nue, en chasuble antique, tenant un livre et une crosse à nœud polygonal et bandelette tombante. +Au maitre-autel, à droite, se trouve Daint Guénolé, tête nue, en chasuble antique, tenant un livre et une crosse à nœud polygonal et bandelette tombante. À gauche, Saint Herbot : belle tête brbue, camail, robe, livre, une main sur la poitrine. Cette statue vient d'être classée comme monument historique. Dans la chapelle latérale de gauche, on voit une médiocre statue de Saint Michel en armure, l'archange brandit, d'un geste mou, une épée au-dessus d'un dragon débonnaire, ressemblant à un cochon savant qui fait le beau.
 + 
 +Au pilier de la chaire, Saint Herbot en chapeau, camail, livre, chapelet, robe monastique, sans bâton. Au pilier d'en face, un évêque gothique. Il est vêtu de la dalmatique et de la chape, coiffé de la mître , et porte crosse et livre. C'est probablement Saint Corentin sans son poisson.
 + 
 +Dans le chœur et les bas-côtés, il y a de belles frises sculptées avec une fantaisie et une verve remarquables ; les sujets sont peu variés, mais traités avec une réelle habileté. À droite, on voit une tête de femme âgée, à collerette, dans un cartouche qui soutiennent deux personnages au buste humain, mais aux jambes remplacées par des volute de feuillage épanouies en tête de dragon. Plusieurs têtes à profil oblique, coiffés de casques, de chapeaux à plumes rouges ; presque tous les sujets sont des personnages d'une grande désinvolture de pose : l'un d'eux semble dormir, la tête appuyée sur le coude ; un autre se pince de la main droite l'avant-bras gauche. Ces frises sont coupées de corbels en têtes de dragons, aux gueules ouvertes et aux dents menaçantes.
 + 
 +Dans la chapelle latérale de droite, on lit ces mots peints sur le lambris :
 +<center>
 +HERVE MOYSAN FABRIQ.
 +<br>FAIT PAR LAURENS
 +<br>BALBOUS ET YVON
 +<br>IAOUHEN : 1679.
 +</center>
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Version du 28 mai ~ mae 2021 à 17:20

Catégorie : Patrimoine
 Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.

Voici les éléments qui permettent de déterminer la date de la construction de la chapelle de St-Guénolé sur des terres qui dépendent des seigneurs abbés de Landévennec du 15e au 17e siècles.

Analyse des archives, des notices paroissiales et des notes du mémorialiste Louis Le Guennec.

Autres lectures : « Historique de la chapelle de Saint-Guénolé » ¤ « PEYRON et ABGRALL - Notices sur les paroisses de l´évêché de Quimper et de Léon » ¤ « COUFFON et LE BARS - Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Quimper » ¤ « 1634-1639 - Acte prônal, lettres patentes du Roi, registre du Parlement et prééminences » ¤ « 1680-1682 - Papier terrier et déboutement de réformation du domaine de Kerfors » ¤ « 1910-1935 Notes et coupures gabéricoises de Louis Le Guennec » ¤ « LE GOFF Yves - Kannadig Intron Varia Kerzevot » ¤ 


Présentation

1446/1516 no mention, terres Landévennec seulement ... 1634-38 puis 1647 et suivantes : la chapelle

1447 Helen-Edern ... 1647-1670 Guelvain chapelles 16e

Nouveau répertoire Couffon et Le Bars : « date du début du XVIe siècle (sans doute avant 1530 : chevet plat; arc diaphragme démodé en 1525). »

1554 vitrail Kannadig illustration Louis Le Guennec et texte de Le Goff ?

 


Documentation

Transcription

Saint Guénolé. Ergué-Gabéric.

On l'appelait aussi Saint Guezennec. D'après une déclaration de Guy de Charmoy pour Lezergué et Kernaou, la seigneurie de Lezergué y avaient leurs armes (de gueules à 3 épées d'argent) dans la vitre du côté de l'évangile et sur le clocher en bosse.

La cloche fut refondue en 1777 par Goubellin fondeur à Quimper (Bulletin S.A.F., 1893, 56 et 68)


Pour aller visiter le Stang-Allar au nord-est de Quimper on suit la route de Coray que l'on quitte près d'un tertre naturel nommé la montagne des justices, d'où la vue est charmante sur le bassin de Quimper, puis on monte sur un plateau compris entre l'Odet, à gauche, et l'un de ses affluents à droite qui a une vallée profonde. On aperçoit à droite le petit clocheton de la chapelle de Saint Guénolé. Cette chapelle est un édifice du XVIe siècle. La façade sud à 3 fenêtres pratiquées dans des pignons et garnies de meneaux, ainsi que la grande vitre. À l'intérieur on trouve une nef et deux bas-côtés séparés par des colonnes hexagonales soutenant des arcades ogivales d'un tracé assez pur.

Dans la grande vitre, il y a quelques débris de vitraux, un Christ en croix, les deux larrons et un ange portant la croix. Dans une fenêtre à gauche, il a aussi un éclat d'une scène de l'Annonciation.

Au maitre autel, statues de Saint Herbot et de Saint Guénolé. Le premier a encore une statue contre le pilier de la chaire, avec un large chapeau et une tête émaciée - un saint évêque dans le bas-côté droit est nommé aussi Saint Guénolé. Les frises sculptées de la nef et des bas-côtés sont très anciennes : on y trouve des animaux ; dragons et lions affreux dont les oreilles, les queues, les poils se recourbent en terminant en feuillages ; têtes casquées ayant beaucoup de caractère ; têtes autour d'un large pain godronnier, etc.

 

Transcription

Ergué-Gabéric. Chapelle de Saint Guénolé

Elle est bâtie sur un point culminant, au sud du vieux village de Kelennec, non loin de la belle pointe de Griffonez. Autrefois, son clocher élancé était aperçu de fort loin et servait de point de ralliement aux compagnies de chasseurs qui fréquentaient cette région. Héla ! la foudre l'a abattu en 1911, et le clocheton moderne qui le remplace émerge à peine des arbres.

À l'extérieur la maçonnerie est toute en pierre de taille, avec contreforts et fenêtres flamboyantes surmontées de pignons aigus. Il n'y a aucune recherche décorative, ni arcades feuillagées, ni chevronnières à crochets, et aucun écusson, ni au dehors, ni au dedans.

À l'intérieur, la chapelle est divisée en une nef et deux bas-côtés, comptant cinq travées. Quatre des piliers sont cylindriques et quatre octogonaux, à bases peu ornées et arcades très simples.

La grande fenêtre, à trois panneaux et à trois soufflets, contient quelques fragments de vitraux. Dans le soufflet d'en haut, on aperçoit un Père Eternel, bénissant et portant la boule du monde ; il est coiffé d'une sorte de turban vert. À gauche, dans le deuxième panneau, un ange porte la croix ; et derrière lui un autre ange se prosterne pour l'adorer.

Au sommet du panneau central, le Christ en croix ; Longin lui perce le flanc ; un soldat porte une banderole sur laquelle on lit la date de 1554. De chaque côté de la croix, se tiennent les deux larrons ; le mauvais larron est contorsionné et un démon violet guette son âme ; au dessus, une tête de dragon, la gueule ouverte.

§ Vieilles statues ...


Annotations

    camail ... corbel ...



    Thème de l'article : Mémoires de nos anciens gabéricois.

    Date de création : Mai 2021    Dernière modification : 28.05.2021    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]