Jean Espern sur les barricades du 1er mai à Paris, journaux locaux, L'Humanité 1934 - GrandTerrier

Jean Espern sur les barricades du 1er mai à Paris, journaux locaux, L'Humanité 1934

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Version du 28 décembre ~ kerzu 2018 à 09:56

Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.
Trois manifestants bretons de Scaër, Rosporden et Ergué-Gabéric sont arrêtés le 2 mai 1934 par la police suite aux violences dans la cité Jeanne-d'Arc dans le 13e arrondissement de Paris.

Autres lectures : « Lockout et revendications des ouvriers de la mine d'antimoine, journaux loc. Humanité 1927 » ¤ « GAYE G. et A. & LOCARD J.P. - Quand Saint-Chéron vivait au rythme des carrières » ¤ « Les carrières ne s'éteindront pas ! » ¤ « CHAUVEUR Henri - Les pavés de Saint-Chéron » ¤ 

1 Présentation

L'union Agricole [1], Courrier du Finistère [2]

 

2 Transcriptions

Union Agricole, 11.05.1934 :

Dans la soirée du 1er Mai dernier, des révolutionnaires ont dressé des barricades rue Nationale, puis se sont retranchés dans des immeubles, d'où ils ont tiré sur la police. Après un siège en règle, qui dura une bonne partie de la nuit, la police resta maîtresse de la place.

Le lendemain matin, plusieurs arrestations étaient opérés, dont celles de trois Bretons : Jean-Marie Sinquin, François Péret, de Rosporden, et Jean Espern, d'Ergué-Gabéric.

À un de nos confrères qui l'interrogeait sur les mobiles qui avaient armé son bras, Sinquin répondit : « La misère ! Nous avons trop de misère. Montez donc chez moi et vous verrez si on peut redouter la mort pour sortir d'où nous sommes ».

Beaucoup d'autres auraient sans doute pu faire la même réponse.

Ils étaient venus dans la grande ville à la recherche du bonheur ; ils ont trouvé la misère, la misère noire, si noire que la mort même serait pour eux presque une délivrance.

Et l'on se demande avec notre confrère « pourquoi tant de travailleurs quittent aussi facilement leurs champs, leur campagne, le pays de leurs ancêtres pour venir mener pareille vie dans la capitale ».

Ces trois petits Bretons auraient sans doute pu vivre chez eux, sinon dans l'opulence, du moins dans la paix et l'honnêteté, tandis que là-bas ...

Puisse du moins leur exemple servir de leçon à d'autres qui pourraient se laisser tenter par le même rêve.

Puissent-ils lire et méditer les vers du poëte :

« Oh! ne quittez jamais, c'est moi qui vous le dis,
Le seuil de la maison où l'on jouait jadis.
 »

J. G.

 

L'Humanité, 02.05.1934 :

3 Coupures de presse

 

4 Annotations

  1. L'Union agricole et maritime, qui a d'abord été appelée L'Union agricole du Finistère est un journal local d'informations générales qui a paru à Quimperlé (Finistère) de 1884 à 1942. Il a connu des orientations éditoriales différentes, selon ses propriétaires successifs. La périodicité a aussi été variable : bi-hebdoadaire, tri-hebdomadaire et hebdomadaire. Avec pour sous-titre Organe Républicain Démocratique de la région du Nord-Ouest, le journal paraît le 1er août 1884 à l'initiative du conseiller général de Quimperlé, James Monjaret de Kerjégu, un riche propriétaire terrien et ancien diplomate résidant à Scaër. [Ref.↑]
  2. Le « Courrier du Finistère » est créé en janvier 1880 à Brest par un imprimeur Brestois, Jean-François Halégouët qui était celui de la Société anonyme de « l'Océan » qui éditait à Brest depuis 1848 le journal du même nom, et par Hippolyte Chavanon, rédacteur en chef commun des deux publications. Le but des deux organes est de concourir au rétablissement de la monarchie. Le Courrier du Finistère est, de 1880 à 1944, un journal hebdomadaire d'informations générales de la droite légitimiste alliée à l'Église catholique romaine jusqu'au ralliement de celle-ci à la République. Il est resté ensuite le principal organe de presse catholique du département, en ayant atteint un tirage remarquable de 30 000 exemplaires en 1926. Rédigé principalement en français, il fait une place remarquable à la langue bretonne, qui est, alors, pour certains ruraux, la seule langue lisible, grâce à l'enseignement du catéchisme. Ayant continué de paraître pendant l'Occupation allemande (1940-1944), Le Courrier du Finistère fait l'objet d'une interdiction de parution. Pour lui faire suite, le diocèse de Quimper a suscité la création d'un hebdomadaire au contenu unique, mais sous deux titres, le Courrier du Léon et le Progrès de Cornouaille. [Ref.↑]


Thème de l'article : Revue de presse

Date de création : Décembre 2018    Dernière modification : 28.12.2018    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]