Jean-Marie Déguignet et la lutte des classes au XIXe siècle - GrandTerrier

Jean-Marie Déguignet et la lutte des classes au XIXe siècle

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-<big>Chapitre I de la première édition de la Revue de Paris</big>+<big>Appartenant à cette classe ...</big>
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 +<br><big>Je suis un républicain ...</big>
<br><big>P. 350, Intégrale des Mémoires, An Here 2001, cahier n° 11</big> <br><big>P. 350, Intégrale des Mémoires, An Here 2001, cahier n° 11</big>
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Une nouvelle machine arrivée l'autre jour du Creusot et qui fait à elle seule l'ouvrage de dix ouvriers et par conséquent le patron a mis douze ouvriers dehors. Et ce n'est pas fini, il en viendra d'autres jusqu'à ce que tous les ouvriers soient remplacés par des machines. Et en effet, cela parait bien près de se réaliser. Une nouvelle machine arrivée l'autre jour du Creusot et qui fait à elle seule l'ouvrage de dix ouvriers et par conséquent le patron a mis douze ouvriers dehors. Et ce n'est pas fini, il en viendra d'autres jusqu'à ce que tous les ouvriers soient remplacés par des machines. Et en effet, cela parait bien près de se réaliser.
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Mais j'avais beau regarder, je ne voyais personne, d'abord parce que la vapeur m'en empêchait. Cependant, quand mes yeux parvinrent à percer la vapeur, j'entrevis trois ou quatre individus, les bras croisés sur la poitrine à la manière des paysans bretons. Ils étaient là comme des fantômes, les yeux fixés sur les machines, ne bougeant, ni parlant. D'abord, pour parler, il est impossible, au milieu de ces machines. Mais j'avais beau regarder, je ne voyais personne, d'abord parce que la vapeur m'en empêchait. Cependant, quand mes yeux parvinrent à percer la vapeur, j'entrevis trois ou quatre individus, les bras croisés sur la poitrine à la manière des paysans bretons. Ils étaient là comme des fantômes, les yeux fixés sur les machines, ne bougeant, ni parlant. D'abord, pour parler, il est impossible, au milieu de ces machines.
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-Il y a eu pourtant des coquins qui ont su arrêter l'essor de ce génie et pendant de longs siècles. Les théologiens, les inventeurs de dieux, de diables, des paradis, des purgatoires et des enfers ont pu pendant quinze siècles arrêter l'essor du génie humain, faire taire l'esprit et l'intelligence, étouffer la conscience et la raison, en réservant pour eux seuls le droit et le pouvoir à eux donnés par Dieu, disaient-ils, de tout diriger, de tout gouverner selon leurs bons plaisirs en envoyant au bûcher quiconque voulait attaquer ces droits et pouvoirs sacrés. Oui, ceux-là ont su arrêter l'essor de l'esprit humain, déjà si avancé avant l'invention de l'infect christianisme, chez les Grecs et les Romains. Oui, mais tous les progrès qui se font aujourd'hui dans les ans et sciences se font au profit des riches exploiteurs, par conséquent il ne faut pas les arrêter, d'autant plus que les misérables au détriment desquels ils se font « restent calmes», comme on le leur recommande, à crever de faim et de misère en présence de ces riches exploiteurs qui s'emparent de tout. Ceux-là s'entendent en socialisme sans en prendre le nom et laissent bien ergoter et blaguer ceux qui se disent socialistes. Tous, ministres, dépurés, sénateurs, magistrats de tout rang et tous ordres, jésuites, tonsurés et tous autres exploiteurs sont toujours d'accord pour tirer des contribuables le plus de milliards possibles pour se les partager ensuite entre eux et leurs amis. Voilà une société bien organisée et faisant du vrai socialisme pratique, à côté de ces farceurs qui s'intitulent pompeusement socialistes, qui ne font et ne peuvent faire que du socialisme idéal et platonique. Je viens de voir affiché sur les murs en grosses lettres rouges : « L'histoire du socialisme depuis un siècle par tous les grands écrivains socialistes. » Et ils engagent les paysans et les ouvriers à lire cela. Les paysans et les ouvriers ne lisent guère et quand même qu'ils liraient cette histoire du socialisme, ils n'y trouveraient que des phrases, toujours des phrases et encore des phrases. L'histoire du socialisme depuis un siècle, c'est l'histoire du socialisme bourgeois, des jésuites et autres tonsurés qui ont et font toujours de mieux en mieux du vrai socialisme pratique. Ces blagueurs socialistes de la plume veulent associer les cultivateurs avec les ouvriers et gens de la ville, c'est-à-dire, les ennemis les plus irréconciliables, les gens de la ville accusent les cultivateurs de posséder tous les biens de la terre et de leur vendre ces biens toujours trop cher et les cultivateurs accusent les gens de la ville d'être tous des voleurs qui vivent à leurs dépens, qui vont chasser et pêcher sur leurs terres, y voler des fruits et du bois et autres choses encore. Et lorsque ces cultivateurs viennent en ville pour y vendre quelque chose, on leur fait payer des droits excessifs alors même qu'ils n'y vendent pas leurs marchandises. Allez donc faire du socialisme avec ces éléments-là, autant vouloir faire du socialisme avec des loups et des moutons.  
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Et cependant on entend tous ces ouvriers crier après ces machines, lesquelles finiront certainement par les mettre tous sur le pavé. On entend même parfois quelques soi-disant économistes dont toutes les économies viennent de ces machines, dire du fond de leurs cabinets que ces machines pourraient bien à la fin devenir un danger, mais ils répondent de suite qu'on ne peut pas arrêter l'essor du génie sous peine de retomber dans la barbarie. Et cependant on entend tous ces ouvriers crier après ces machines, lesquelles finiront certainement par les mettre tous sur le pavé. On entend même parfois quelques soi-disant économistes dont toutes les économies viennent de ces machines, dire du fond de leurs cabinets que ces machines pourraient bien à la fin devenir un danger, mais ils répondent de suite qu'on ne peut pas arrêter l'essor du génie sous peine de retomber dans la barbarie.
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 +Il y a eu pourtant des coquins qui ont su arrêter l'essor de ce génie et pendant de longs siècles. Les théologiens, les inventeurs de dieux, de diables, des paradis, des purgatoires et des enfers ont pu pendant quinze siècles arrêter l'essor du génie humain, faire taire l'esprit et l'intelligence, étouffer la conscience et la raison, en réservant pour eux seuls le droit et le pouvoir à eux donnés par Dieu, disaient-ils, de tout diriger, de tout gouverner selon leurs bons plaisirs en envoyant au bûcher quiconque voulait attaquer ces droits et pouvoirs sacrés. Oui, ceux-là ont su arrêter l'essor de l'esprit humain, déjà si avancé avant l'invention de l'infect christianisme, chez les Grecs et les Romains. Oui, mais tous les progrès qui se font aujourd'hui dans les ans et sciences se font au profit des riches exploiteurs, par conséquent il ne faut pas les arrêter, d'autant plus que les misérables au détriment desquels ils se font « restent calmes», comme on le leur recommande, à crever de faim et de misère en présence de ces riches exploiteurs qui s'emparent de tout. Ceux-là s'entendent en socialisme sans en prendre le nom et laissent bien ergoter et blaguer ceux qui se disent socialistes. Tous, ministres, dépurés, sénateurs, magistrats de tout rang et tous ordres, jésuites, tonsurés et tous autres exploiteurs sont toujours d'accord pour tirer des contribuables le plus de milliards possibles pour se les partager ensuite entre eux et leurs amis. Voilà une société bien organisée et faisant du vrai socialisme pratique, à côté de ces farceurs qui s'intitulent pompeusement socialistes, qui ne font et ne peuvent faire que du socialisme idéal et platonique. Je viens de voir affiché sur les murs en grosses lettres rouges : « L'histoire du socialisme depuis un siècle par tous les grands écrivains socialistes. » Et ils engagent les paysans et les ouvriers à lire cela. Les paysans et les ouvriers ne lisent guère et quand même qu'ils liraient cette histoire du socialisme, ils n'y trouveraient que des phrases, toujours des phrases et encore des phrases. L'histoire du socialisme depuis un siècle, c'est l'histoire du socialisme bourgeois, des jésuites et autres tonsurés qui ont et font toujours de mieux en mieux du vrai socialisme pratique. Ces blagueurs socialistes de la plume veulent associer les cultivateurs avec les ouvriers et gens de la ville, c'est-à-dire, les ennemis les plus irréconciliables, les gens de la ville accusent les cultivateurs de posséder tous les biens de la terre et de leur vendre ces biens toujours trop cher et les cultivateurs accusent les gens de la ville d'être tous des voleurs qui vivent à leurs dépens, qui vont chasser et pêcher sur leurs terres, y voler des fruits et du bois et autres choses encore. Et lorsque ces cultivateurs viennent en ville pour y vendre quelque chose, on leur fait payer des droits excessifs alors même qu'ils n'y vendent pas leurs marchandises. Allez donc faire du socialisme avec ces éléments-là, autant vouloir faire du socialisme avec des loups et des moutons.
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Le maire avait compris, et nous nous arrangeâmes vite, car je n'avais pas du temps à perdre. Au premier janvier, j'irais chez lui, non plus comme vacher, mais comme domestique ordinaire. Le maire avait compris, et nous nous arrangeâmes vite, car je n'avais pas du temps à perdre. Au premier janvier, j'irais chez lui, non plus comme vacher, mais comme domestique ordinaire.
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 +<br><big>Guerre sino-russe</big>
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Version du 29 décembre ~ kerzu 2021 à 19:30

Image:Espacedeguignetter.jpg Dans ses mémoires de paysan bas-breton Jean-Marie Déguignet exprime assez régulièrement des convictions qu'on pourrait qualifier de marxistes. »

Extraction de certains passages de ses cahiers : première version éditée dans la Revue de Paris en 1905, et nouveaux cahiers publiés en 1998 et en 2001.

Autres lectures : « Espace Déguignet » ¤ « Les 24 cahiers manuscrits de la seconde série des mémoires de Jean-Marie Déguignet » ¤ « DÉGUIGNET Jean-Marie - Histoire de ma vie, l'Intégrale » ¤ « LAVASSEUR Yolande - Une parution inattendue » ¤ « Déguignet face aux machines de la papeterie Bolloré à la fin du XIXe » ¤ 

Présentation

Jean-Marie Déguignet (1834-1905) était en quelque sorte contemporain de Karl Marx (1818-1883), mais dans ses mémoires il n'y a pas une seule évocation du théoricien de la luttes des classes. Sans doute parce que les livres, tracts ou journaux dits marxistes n'étaient pas disponibles dans les bibliothèques publiques quimpéroises où notre paysan bas-breton se forgeait ses opinions politiques.

Mais pourtant les idées de Déguignet peuvent s'inscrire dans cette vision du monde, ainsi qu'il écrit en introduction dans la première version de ses cahiers manuscrits : « Quoique appartenant à cette classe, au sein de laquelle j’ai passé toute ma vie, je vais essayer d’écrire, sinon avec talent, du moins avec sincérité et franchise, comment j’ai vécu, pensé et réfléchi dans ce milieu misérable, comment j’y ai engagé et soutenu la terrible lutte pour l’existence. »

 
"El lec'h m'emañ stag ar c'havr eo ret dezhi peuriñ" (où la chèvre est attachée, elle est obligée de brouter)
"El lec'h m'emañ stag ar c'havr eo ret dezhi peuriñ" (où la chèvre est attachée, elle est obligée de brouter)


Citations

Appartenant à cette classe ...
Chapitre I de la première édition de la Revue de Paris

J’ai lu dans ces derniers temps beaucoup de vies, de mémoires, de confessions de gens de cour, d’hommes politiques, de grands littérateurs, d’hommes qui ont joué en ce monde des rôles importants ; mais, jamais ailleurs que dans les romans, je n’ai lu de mémoires ou de confessions de pauvres artisans, d’ouvriers, d’hommes de peine, comme on les appelle assez justement, — car c’est eux, en effet, qui sup­portent les plus lourds fardeaux et endurent les plus cruelles misères. Je sais que les artisans et hommes de peine sont dans l’impossibilité d’écrire leur vie, n’ayant ni l’instruction ni le temps nécessaires. Quoique appartenant à cette classe, au sein de laquelle j’ai passé toute ma vie, je vais essayer d’écrire, sinon avec talent, du moins avec sincérité et franchise, — puisque je suis rendu à un loisir forcé, — comment j’ai vécu, pensé et réfléchi dans ce milieu misérable, comment j’y ai engagé et soutenu la terrible lutte pour l’existence.


Je suis un républicain ...
P. 350, Intégrale des Mémoires, An Here 2001, cahier n° 11

En politique, je suis un républicain des plus avancés, et en religion, libre-penseur, philosophe, ami de l'humanité, de la vraie, et ennemi déclaré de tous les dieux qui ne sont que des êtres imaginaires, et des prêtres qui ne sont que des charlatans, et des fripons, cela vous va-t-il ?


P. 514-516, Intégrale des Mémoires, An Here, cahier n° 16

le début ...

Une nouvelle machine arrivée l'autre jour du Creusot et qui fait à elle seule l'ouvrage de dix ouvriers et par conséquent le patron a mis douze ouvriers dehors. Et ce n'est pas fini, il en viendra d'autres jusqu'à ce que tous les ouvriers soient remplacés par des machines. Et en effet, cela parait bien près de se réaliser.

J'ai passé par là depuis et, où je voyais autrefois une véritable fourmilière humaine, je ne voyais plus personne. Si je n'avais pas vu fonder cette fabrique, j'aurais pu me croire en présence d'un de ces palais enchantés des contes orientaux. Je voyais des machines tourner partout, en dehors, en haut, en bas, à droite et à gauche. En haut je voyais des monceaux de choses informes s'engouffrer dans des auges où ils étaient broyés et mis en pâte, de là ils passaient dans d'autres auges, puis de là ces monceaux de pourriture purifiés et devenus pâte claire passaient dans des tuyaux qui les déversaient sur un plateau de fer chauffé à la vapeur. Là, la pâte claire se transformait immédiatement en papier, puis ce papier s'enfilait ensuite à travers une quantité de cylindres tournant en sens inverse pour aller sortir à vingt mètres plus loin où il était repris par d'autres machines qui le découpaient en format voulu.

Mais j'avais beau regarder, je ne voyais personne, d'abord parce que la vapeur m'en empêchait. Cependant, quand mes yeux parvinrent à percer la vapeur, j'entrevis trois ou quatre individus, les bras croisés sur la poitrine à la manière des paysans bretons. Ils étaient là comme des fantômes, les yeux fixés sur les machines, ne bougeant, ni parlant. D'abord, pour parler, il est impossible, au milieu de ces machines.

 

Suite des pages 514-516

Enfin je sortis de ce vaste palais enchanté, émerveillé du génie de l'homme, mais aussi attristé en considérant que ce génie va à l'encontre du but vers lequel il devrait tendre, c'est-à-dire à égaliser un peu le bonheur en ce monde entre tous les individus tandis qu'il tend au contraire à accabler de richesses et de bonheur quelques privilégiés seulement, en en éloignant de plus en plus des millions de malheureux déshérités à qui, comme disait cet ouvrier renvoyé de la fabrique, les machines coupent les bras tous les jours, leur seule fortune en ce monde.

Et ces hommes de génie, ces inventeurs de machines à couper les bras reçoivent des éloges, des encouragements, des félicitations, des brevets, des croix et des pensions, comme en reçoivent ceux qui font les meilleurs écrits mensongers pour rouler, pour berner, pour abrutir, pour consoler et pour calmer les douleurs des malheureux qui restent impassibles, paisibles, avachis, le ventre vide, en haillons, devant ces machines qui tournent jour et nuit au profit de quelques millionnaires et milliardaires et semblent rire en leur mouvement perpétuel et se moquer de ces autres pauvres machines en chair et en os qui restent crever de faim en les regarder tourner.

Et cependant on entend tous ces ouvriers crier après ces machines, lesquelles finiront certainement par les mettre tous sur le pavé. On entend même parfois quelques soi-disant économistes dont toutes les économies viennent de ces machines, dire du fond de leurs cabinets que ces machines pourraient bien à la fin devenir un danger, mais ils répondent de suite qu'on ne peut pas arrêter l'essor du génie sous peine de retomber dans la barbarie.

§ Page 516


P. 137 de l'Intégrale des Mémoires, An Here 2001, cahier n° 4

Un jour, le maire me demanda si je me plaisais dans cet état de vacher qui était, il est vrai, un véritable esclavage. Je ne pouvais jamais bouger de là, ni dimanche ni fête ; je lui avais répondu par le proverbe breton : « Laec'h ma stag ar c'haor, er red dei puri » [1] ("où la chèvre est attachée, elle est obligée de brouter"). « Quelquefois, dit-il, la chèvre casse sa corde et va brouter plus loin. » Puis il s'en alla. Quelque temps après, comme la fin de l'année approchait, je vins à penser de ce que le maire m'avais dit au sujet de la chèvre et de mon état d'esclavage. Un dimanche soir, je m'était hâté de terminer mon ouvrage et après avoir mis toutes choses en ordre, et voyant que personne ne me surveillait, je courus au galop à travers champs jusque chez le maire. Aussitôt qu'il me vit, il me dit :

- Je parie que tu as cassé ta corde.

- Pas tout à fait, dis-je, seulement je me suis souvenu de ce que vous m'avez dit l'autre jour.

Le maire avait compris, et nous nous arrangeâmes vite, car je n'avais pas du temps à perdre. Au premier janvier, j'irais chez lui, non plus comme vacher, mais comme domestique ordinaire.


Guerre sino-russe


Sources



Annotations

  1. Le proverbe breton sous une forme plus actuelle : « El lec'h m'emañ stag ar c'havr eo ret dezhi peuriñ ». [Ref.↑]




Thème de l'article : Ecrits de Jean-Marie Déguignet

Date de création : Décembre 2021    Dernière modification : 29.12.2021    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]