JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains - GrandTerrier

JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains

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-<blockquote style="background: white; border: 1px solid black; padding: 1em; border-style: dashed;">+
-"Le lendemain tout ce que Cat'rine-Fañch-rouz a déniché dans sa tête, c'est une histoire à dormir debout. Voilà, dit-elle à Fañch :+
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-- <i>'Neus ket droad ken da lazhañ moc'h. Memes evidoc'h ho un'. Marché noir ha daoust petra c'hoazh ! Aze 'teuo 'barzh pell, ar milis, mag eo dav gwell, matreze, ar Gestapo. Da re-se, 'vo dav deomp beañ prest da gontañ luz</i>. On n'a plus le droit de tuer le cochon. Même pour soi. Marché noir et combien d'autres raisons ! Or, ici viendront avant peu la milice et la Gestapo. A ceux-là, nous devons être prêts à raconter des histoires de myrtilles. +
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-- . . . <i>Ya ! Ya! met ar pinmoc'h ?</i> Oui ! Oui ! Mais le cochon ?+
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-- <i>Laosket 'non d'emell deus an dra-se ! 'Barsh ma vefen savet 'benn arc'hoazh, yafen da maner Pennarun. Dispaket a rafen dezhe an istor, nak tud oñest int. Bez' neusont 'barzh ar c'hraou, ar c'hrogad-mañ, krennardoù mat da lakaet 'barzh ar bailh</i>. Laisse-moi m'occuper de cela ! A peine levée demain, j'irai au manoir de Pennarun. Je leur déballerai toute l'histoire car ce sont des gens d'honneur. Ils ont dans la crèche en ce moment des poids moyens à bonne mesure pour le saloir.+
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-Remerciements pour leur participation : "Bennozh Douz à Colette Vlérick, Nathalie Raoul et Ofis Ar Brezhoneg. Mais aussi à Maurince Dirou, Henri Le Coz, Pierrot Le Gars, à Suzanne et Raymond Lozac'h. Grâce à ces derniers, les petits détails qui font les grandes épopées abondent dans cette Histoire avec un grand H".+Remerciements pour leur participation : « <i>Bennozh Douz à Colette Vlérick, Nathalie Raoul et Ofis Ar Brezhoneg. Mais aussi à Maurince Dirou, Henri Le Coz, Pierrot Le Gars, à Suzanne <ref>Suzanne Lozac'h de Pennarun est la fille de Fanch Coïc. Témoignage de Jean Le Corre : « <i>Nous pourrions nous créer un alibi pour nous deux, me dit Fanch. Ce fut vite décidé. Nous nous sommes rendus à Pennarun, voir Fanch Coïc, pour qu'il nous vende un cochon.</i> ».</ref> et Raymond Lozac'h. Grâce à ces derniers, les petits détails qui font les grandes épopées abondent dans cette Histoire avec un grand H</i> ».
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 +La suite de l'histoire de ces jeunes résistants est développée dans un second tome paru en 2005 : « <i>Les hommes libres. Un brassard et des sabots</i> ».
Bibliographie : Bibliographie :
* <i>On nous appelait terroristes</i>. Désiré Camus. Ed. Skol vreizh. Février 2001. * <i>On nous appelait terroristes</i>. Désiré Camus. Ed. Skol vreizh. Février 2001.
* <i>Les clandestins de l'Iroise</i>. René Pichavant. 1942-1943. Ed. Morgane. 1984. * <i>Les clandestins de l'Iroise</i>. René Pichavant. 1942-1943. Ed. Morgane. 1984.
-* <i>[[Le fichier du STO, par Jean LE BRIS et Jany Grégoire|Le cahier des anciens du Lycées de la Tour d'Auvergne à Quimper]]</i>. 1992 
* <i>La Bretagne libérée</i>. Le Télégramme. Numéro spécial, 124 pages. 1994. * <i>La Bretagne libérée</i>. Le Télégramme. Numéro spécial, 124 pages. 1994.
 +Autres lectures : {{Tpg|JACQ Angèle - Un brassard et des sabots}}{{Tpg|François Balès, résistant (1921-1944)}}{{Tpg|LE BRIS Jean et Grégoire Jany - Le fichier du STO}}{{Tpg|Les premières voitures gabéricoises}}{{Tpg|Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944}}{{Tpg|LE CORRE Jean - Récit d'un résistant déporté}}{{Tpg|Le coup du STO raconté par Jean Le Corre}}{{Tpg|8 mai 1985 : François Balès, cérémonie du souvenir}}{{Tpg|PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944)}}{{Tpg|Les 6 minutes du 14 janvier 1944, OF-LQ 1985}}
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 +Dialogue page 121 entre Fanch Balès et sa grand-mère :
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 +- <i>'Neus ket droad ken da lazhañ moc'h. Memes evidoc'h ho un'. Marché noir ha daoust petra c'hoazh ! Aze 'teuo 'barzh pell, ar milis, mag eo dav gwell, matreze, ar Gestapo. Da re-se, 'vo dav deomp beañ prest da gontañ luz</i>. On n'a plus le droit de tuer le cochon. Même pour soi. Marché noir et combien d'autres raisons ! Or, ici viendront avant peu la milice et la Gestapo. A ceux-là, nous devons être prêts à raconter des histoires de myrtilles.
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 +- . . . <i>Ya ! Ya! met ar pinmoc'h ?</i> Oui ! Oui ! Mais le cochon ?
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 +- <i>Laosket 'non d'emell deus an dra-se ! 'Barsh ma vefen savet 'benn arc'hoazh, yafen da maner Pennarun. Dispaket a rafen dezhe an istor, nak tud oñest int. Bez' neusont 'barzh ar c'hraou, ar c'hrogad-mañ, krennardoù mat da lakaet 'barzh ar bailh</i>. Laisse-moi m'occuper de cela ! A peine levée demain, j'irai au manoir de Pennarun. Je leur déballerai toute l'histoire car ce sont des gens d'honneur. Ils ont dans la crèche en ce moment des poids moyens à bonne mesure pour le saloir.
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-Pour une analyse critique des écarts entre les faits romancés et les faits "réels", consulter l'article [[François Balès, résistant (1921-1944)]]+==Annotations==
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JACQ (Angèle), Ils n'avaient que leurs mains, Editions du Palémon, St-Evarzec, 2003, ISBN 2-907572-56-9
Titre : Ils n'avaient que leurs mains
Auteur : JACQ Angèle Type : Livre/Brochure
Edition : Editions du Palémon Note : "Les hommes libres"
Impression : St-Evarzec Année : 2003
Pages : 312 Référence : ISBN 2-907572-56-9

Notice bibliographique

Couverture

Ce livre, écrit par une ancienne agricultrice d'une commune voisine d'Ergué-Gabéric, retrace les actes courageux de résistants cornouaillais, dont le cambriolage des locaux du STO par les équipes d'Ergué-Gabéric et de Quimper. Il s'agit d'un roman où certains faits ne sont pas forcément véridiques à 100%, mais on y retrouve l'ambiance de l'époque, une époque où la langue bretonne était encore parlée dans les campagnes.

Remerciements pour leur participation : « Bennozh Douz à Colette Vlérick, Nathalie Raoul et Ofis Ar Brezhoneg. Mais aussi à Maurince Dirou, Henri Le Coz, Pierrot Le Gars, à Suzanne [1] et Raymond Lozac'h. Grâce à ces derniers, les petits détails qui font les grandes épopées abondent dans cette Histoire avec un grand H ».

La suite de l'histoire de ces jeunes résistants est développée dans un second tome paru en 2005 : « Les hommes libres. Un brassard et des sabots ».

Bibliographie :

  • On nous appelait terroristes. Désiré Camus. Ed. Skol vreizh. Février 2001.
  • Les clandestins de l'Iroise. René Pichavant. 1942-1943. Ed. Morgane. 1984.
  • La Bretagne libérée. Le Télégramme. Numéro spécial, 124 pages. 1994.

Autres lectures : « JACQ Angèle - Un brassard et des sabots » ¤ « François Balès, résistant (1921-1944) » ¤ « LE BRIS Jean et Grégoire Jany - Le fichier du STO » ¤ « Les premières voitures gabéricoises » ¤ « Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 » ¤ « LE CORRE Jean - Récit d'un résistant déporté » ¤ « Le coup du STO raconté par Jean Le Corre » ¤ « 8 mai 1985 : François Balès, cérémonie du souvenir » ¤ « PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944) » ¤ « Les 6 minutes du 14 janvier 1944, OF-LQ 1985 » ¤ 

Extraits

Dialogue page 121 entre Fanch Balès et sa grand-mère :

"Le lendemain tout ce que Cat'rine-Fañch-rouz a déniché dans sa tête, c'est une histoire à dormir debout. Voilà, dit-elle à Fañch :

- 'Neus ket droad ken da lazhañ moc'h. Memes evidoc'h ho un'. Marché noir ha daoust petra c'hoazh ! Aze 'teuo 'barzh pell, ar milis, mag eo dav gwell, matreze, ar Gestapo. Da re-se, 'vo dav deomp beañ prest da gontañ luz. On n'a plus le droit de tuer le cochon. Même pour soi. Marché noir et combien d'autres raisons ! Or, ici viendront avant peu la milice et la Gestapo. A ceux-là, nous devons être prêts à raconter des histoires de myrtilles.

- . . . Ya ! Ya! met ar pinmoc'h ? Oui ! Oui ! Mais le cochon ?

- Laosket 'non d'emell deus an dra-se ! 'Barsh ma vefen savet 'benn arc'hoazh, yafen da maner Pennarun. Dispaket a rafen dezhe an istor, nak tud oñest int. Bez' neusont 'barzh ar c'hraou, ar c'hrogad-mañ, krennardoù mat da lakaet 'barzh ar bailh. Laisse-moi m'occuper de cela ! A peine levée demain, j'irai au manoir de Pennarun. Je leur déballerai toute l'histoire car ce sont des gens d'honneur. Ils ont dans la crèche en ce moment des poids moyens à bonne mesure pour le saloir.

 

Annotations

  1. Suzanne Lozac'h de Pennarun est la fille de Fanch Coïc. Témoignage de Jean Le Corre : « Nous pourrions nous créer un alibi pour nous deux, me dit Fanch. Ce fut vite décidé. Nous nous sommes rendus à Pennarun, voir Fanch Coïc, pour qu'il nous vende un cochon. ». [Ref.↑]


Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : Août 2007    Dernière modification : 20.04.2014    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]