Décès de René Bolloré, L'Ouest-Eclair 1935
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Où il est question du décès de René Bolloré, patron des papeteries, le 16 janvier 1935 en son domicile de l'avenue Foch à Paris et de ses funérailles à Ergué-Gabéric. | Où il est question du décès de René Bolloré, patron des papeteries, le 16 janvier 1935 en son domicile de l'avenue Foch à Paris et de ses funérailles à Ergué-Gabéric. | ||
- | Autres lectures : {{Tpg|1935 - Photos des funérailles de René Bolloré}}{{Tpg|René Bolloré (1885-1935), entrepreneur}}{{Tpg|LA CHEVASNERIE René-Marie (de) - Souvenirs d'un Ami}} | + | Autres lectures : {{Tpg|Les éloges funèbres de René Bolloré, bulletin paroissial Kannadig 1935}}{{Tpg|1935 - Photos des funérailles de René Bolloré}}{{Tpg|René Bolloré (1885-1935), entrepreneur}}{{Tpg|LA CHEVASNERIE René-Marie (de) - Souvenirs d'un Ami}}{{Tpg|Jacques-Henri Lartigue et sa photo-mystère de René Bolloré en 1926}} |
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« L'aspect de cette multitude anonyme, fervente et recueillie, venue rendre les derniers devoirs à l'homme de bien disparu si prématurément, avait un caractère véritablement émouvant sous le pâle soleil d'hiver ». Où il est question du décès de René Bolloré, patron des papeteries, le 16 janvier 1935 en son domicile de l'avenue Foch à Paris et de ses funérailles à Ergué-Gabéric. Autres lectures : « Les éloges funèbres de René Bolloré, bulletin paroissial Kannadig 1935 » ¤ « 1935 - Photos des funérailles de René Bolloré » ¤ « René Bolloré (1885-1935), entrepreneur » ¤ « LA CHEVASNERIE René-Marie (de) - Souvenirs d'un Ami » ¤ « Jacques-Henri Lartigue et sa photo-mystère de René Bolloré en 1926 » ¤ |
[modifier] 1 Présentation
Emporté à 49 ans par un cancer de la gorge, René Bolloré décéda le 16 janvier 1935 dans son appartement parisien au 74 avenue Foch, assisté « pieusement » dans ses derniers moments par Soeur Yvonne Beauvais de Malestroit Les trois articles ci-dessous de l'Ouest-Eclair évoquent, avec émotion et emphase, cet évènement important. Le caractère paternaliste du patron est largement évoqué par les journalistes : M. René Bolloré n'oubliait pas ses devoirs de patron social. C'est ainsi qu'il fit construire des maisons ouvrières pour loger dans de meilleures conditions les familles de ses ouvriers, qu'il fit bâtir des écoles et des patronages, qu'il fonda des caisses de secours, etc... Il voulait que son personnel connût le plus de bien-être possible ». Outre les très nombreux prêtres, personnalités et notables présents aux obsèques et nommés dans l'article, on note également une présence locale encore plus impressionnante de « gens du peuple » : les ouvriers de l'usine d'Odet portant à bras le cercueil, les porteurs du « drapeau du patronage » de la papeterie, une délégation des ouvriers de l'usine de Troyes avec leurs bannières, les ouvriers, employés et contremaitres des usines d'Odet et de Cascadec, d'innombrables cultivateurs de la commune, de « braves paysannes aux blanches coiffes » ... |
[modifier] 2 Transcriptions
17 juillet 1935 : nécrologie
18 janvier 1935 : avis d'obsèques
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20 juillet 1939 : funérailles du 19
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[modifier] 3 Coupures de presse
Ouest-Eclair 1935 | |||||
[modifier] 4 Annotations
- Yvonne-Aimée de Malestroit (1901-1951), née Beauvais, est une religieuse augustine française qui organise dès 1927 la construction de la clinique du Monastère de Malestroit (Morbihan), laquelle ouvre ses portes en 1929. Ce projet reçoit le soutien de généreux bienfaiteurs, principalement de l'entrepreneur René Bolloré qui donne 7 millions de francs de l'époque (source : « Vincent Bolloré, une histoire de Famille » de Jean Bothorel). En janvier 1935 elle assiste René Bolloré dans ses derniers instants : « Soeur Yvonne-aimée-de-Jésus [...] est venue l'assister dans son agonie » ( Ibid). Durant l'Occupation, elle soigne dans sa clinique les soldats alliés et résistants bretons, avant d'être arrêtée par la Gestapo en février 1943. Elle reçoit la Croix de Guerre avec palme et la Légion d'honneur. [Ref.↑]