CAOUISSIN Youenn - Vie de l'abbé Yann-Vari Perrot
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<i>Le culte de la Vierge en effet en ce lieu est plus que millénaire. La première chapelle qui y fut construite fut ruinée par la guerre de Cent Ans ; une bulle du pape datée du 12 janvier 1388 accorde des indulgences à tous ceux qui voudront contribuer par leur aumônes à la réparation de la chapelle de Notre-Dame de Coatquéau en Scrignac. Pendant plusieurs siècles toutes les paroisses voisine y accouraient en procession tous les ans le 15 août. Des morceaux de béquilles et autres ex-votos se voyaient accrochés aux murs en témoignage de reconnaissance des pèlerins. À la Révolution française, Coatquéau, dans nos montagnes d'Arrée, fut une citadelle de la foi catholique. Pendant que le recteur de Scrignac, Monsieur Bernard, se mourait en prison, et que les deux vicaires étaient en exil, Monsieur Klaoda Jégou, curé de Coatquéau, sous l'impulsion de Monsieur Le Coz recteur de Poullaouen qui devait mourir bientôt à Brest sur l'échafaud, organisait clandestinement le culte et administrait les sacrements à ses compatriotes jusqu'au jour où il trouva la mort en 1796 dans l'accomplissement de son saint et périlleux ministère. | <i>Le culte de la Vierge en effet en ce lieu est plus que millénaire. La première chapelle qui y fut construite fut ruinée par la guerre de Cent Ans ; une bulle du pape datée du 12 janvier 1388 accorde des indulgences à tous ceux qui voudront contribuer par leur aumônes à la réparation de la chapelle de Notre-Dame de Coatquéau en Scrignac. Pendant plusieurs siècles toutes les paroisses voisine y accouraient en procession tous les ans le 15 août. Des morceaux de béquilles et autres ex-votos se voyaient accrochés aux murs en témoignage de reconnaissance des pèlerins. À la Révolution française, Coatquéau, dans nos montagnes d'Arrée, fut une citadelle de la foi catholique. Pendant que le recteur de Scrignac, Monsieur Bernard, se mourait en prison, et que les deux vicaires étaient en exil, Monsieur Klaoda Jégou, curé de Coatquéau, sous l'impulsion de Monsieur Le Coz recteur de Poullaouen qui devait mourir bientôt à Brest sur l'échafaud, organisait clandestinement le culte et administrait les sacrements à ses compatriotes jusqu'au jour où il trouva la mort en 1796 dans l'accomplissement de son saint et périlleux ministère. | ||
- | Pendant la dernière guerre, alors que la chapelle n'était plus qu'une lamentable ruine, les mères venaient encore prier pour leurs enfants mobilisés.</i> | + | Pendant la dernière guerre, alors que la chapelle n'était plus qu'une lamentable ruine, les mères venaient encore prier pour leurs enfants mobilisés.. |
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+ | Il y aura bientôt deux ans que je suis recteur de cette paroisse. Mon premier acte en y arrivant fut d'acheter à la municipalité la chapelle en ruines de Toull-ar-Groaz qu'elle venait de mettre en vente. Elle a été relevée depuis et l'inauguration en a eu lieu il y a un an. Cette année, j'ai restauré à Péridec la ...</i> | ||
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Version du 22 avril ~ ebrel 2018 à 11:56
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Notice bibliographique
Fils de Herry Caouissin, le secrétaire de l'abbé Perrot, Youenn Caouissin livre ici une biographie complète basée sur des archives personnelles et inédites. Jean-Marie Perrot (1877-1943) L'abbé Perrot, assassiné en 1943, repose à la chapelle de Coat-Kéo de Scrignac qu'il avait fait reconstruire pour remplacer la vieille chapelle en ruines dont les pierres avaient été vendues et transférées par l'entrepreneur René Bolloré près de sa papeterie de Cascadec en Scaër. Dans le livre les circonstances du déplacement de la chapelle et de sa reconstruction sont expliqués par l'abbé Perrot, avec une lettre qu'il adresse à René Bolloré, et des propos bienveillants à son égard : « ». Autres lectures : « La vente du calvaire de Coat-Quéau et son transport à Odet, L'Ouest-Eclair 1925 » ¤ « Le calvaire du manoir d'Odet » ¤ « René Bolloré (1885-1935), entrepreneur » ¤ |
Morceaux choisis
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Page 281 suite
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Annotations
- L'abbé Jean-Marie Perrot (1877-1943) est un prêtre catholique séculier, fondateur de l'association Bleun-Brug et de la revue Feiz ha Breiz. Ordonné prêtre en 1903, en poste à Saint-Vougay, Saint-Thégonnec, Plouguerneau, Scrignac, il se fait l'apôtre de la langue et des traditions catholiques de son pays breton. Soupçonné de compromission avec l'occupant allemand, il est abattu en 1943 par un membre de l'Organisation spéciale du PCF à Scaër. Il a sa tombe près de la chapelle de Coat-Quéau qu'il a fait reconstruire en 1937. [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Février 2008 Dernière modification : 22.04.2018 Avancement : [Fignolé] |