Blog 29.12.2012 - GrandTerrier

Blog 29.12.2012

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Grand merci, Bonne année 2013

« Bloavez mad ha didrubuilh, Kalz a vleunioù da gutuilh, Bara da bep hini, Ha yec'hed e-leizh an ti !  » (bonne et paisible année, des fleurs à cueillir, du pain pour tous, et la santé au cœur de la maison).

Billet du 29.12.2012
Billet du 29.12.2012

« EN L'ANNÉE (1)551 BATIE LA PREMIÈRE FOIS, REBATIE EN L'ANNEE 1765 » : vous aurez reconnu l'épigraphe gravée en creux sur le linteau d'entrée du manoir de Pennarun ; elle résume à elle-seule l'histoire communale que le site GrandTerrier tente de reconstruire sans relache.

En effet, nous venons de retrouver et publier six nouveaux documents d'archives sur ce domaine noble, trop méconnu. Les trois premiers sont datés de 1540 et 1544, du temps où Charles Provost, fils de Jehan et de Louise de Kergoat, déclarait au Roi ses propriétés en ligence. Les trois suivants sont respectivement de 1731, 1752, 1782.

Les particularités du domaine de Pennarun au 16e siècle sont notamment : deux moulins, l'un pour moudre le froment, l'autre le seigle, sont déclarés, ce point étant confirmé dans l'aveu de 1544 où le premier est dit « moulin blanc à froment » ; un colombier ; une dépendance sur la seigneurie de ramage du manoir de Kern(a)ou « appartenant à noble messire Charles Kersulgar ».

Au 18e, on note que toutes les maisons et métairies du Bourg relèvent de Pennarun par une rente foncière payable annuellement : « le dit manoir de Penanrun duquel dépend tout le Bourg dudit Ergué ». Ensuite pour toute festivité locale, le manoir touche une redevance, autrement dit « le droit de lever la coutume audit bourg d'Ergué les jours, festes, et pardons de la dite parroisse ». Et enfin les prééminences de Pennarun dans l'église St-Guinal consistent en un : « droit de deux tombes dans la dite église parroissialle, armoirées des armes dudit manoir, l'une auprès du maistre autel ; et l'autre plus bas bout à bout avec un escabeau, et accoudoir ».

En savoir plus : « 1540 - Extrait des aveux de l'inventaire de Quimper-Corentin pour Penanrun » ¤ « 1731 - Aveu au Roy de l'écuyer Jean-Baptiste Geslin pour le manoir de Penanrun » ¤ « Archives de Pennarun » ¤ 

La deuxième histoire est celle de la statue de l'énigme de l'été 2012. Il s'agissait econnaître et localiser une joviale statue photographiée au télé-objectif. Énigme pas si simple qu'il n'y paraissait. Il fallait vraiment être du lieu-même de Stang-Venn. Et même certains voisins et la famille d'origine avaient tous presque oublié l'anecdote, voire l'existence de la statue.