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-==Histoires de coqs français==+==La symbolique du coq français==
Billet du 26.03.2016 - « <i>À cette réunion présidée par Monsieur Louis Garin, on remarquait tous les employés et tous les chefs de chaque genre de métiers de l'usine. Le "Coq Barbedienne" 0 m 95 de haut a obtenu l'unanimité des voix. </i> » 0det, 3 juillet 1922. Billet du 26.03.2016 - « <i>À cette réunion présidée par Monsieur Louis Garin, on remarquait tous les employés et tous les chefs de chaque genre de métiers de l'usine. Le "Coq Barbedienne" 0 m 95 de haut a obtenu l'unanimité des voix. </i> » 0det, 3 juillet 1922.
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-Les premiers cahiers en carton de marque « <i>Le Coq Français</i> » de R(ené) Bolloré avaient été créés dans les années 1910-20. Ils sont les successeurs des boites métalliques pour papier à rouler de 1914 « R. Bolloré Odet Quimper » avec son poilu en pantalon garance. +Les cahiers de marque « <i>Le Coq Français</i> » de R(ené) Bolloré avaient été créés dans les années 1910-20. Ces emballages en carton plié étaient les successeurs de la boite métallique pour papier à rouler de 1914 avec son dessin de soldat poilu en pantalon garance.
-Les premiers cahiers font apparaître la signature « Steinlen » du célèbre artiste qui dessina la silhouette du coq français. Il s'agit de l'illustrateur suisse et montmartrois, Théophile Alexandre Steilen (1859-1923), ami des peintres Luce, Toulouse-Lautrec et Picasso, caricaturiste engagé et collaborant avec les journaux anarchistes de l'époque et l'Assiette au beurre ou Le Petit Journal.+Les tout premiers cahiers font apparaître la signature « <i>Steinlen</i> » du célèbre artiste qui dessina la silhouette du coq français. Il s'agit de l'illustrateur suisse et montmartrois, Théophile Alexandre Steilen (1859-1923), ami des peintres Luce, Toulouse-Lautrec et Picasso, caricaturiste engagé et collaborant avec les journaux anarchistes de l'époque et l'Assiette au beurre ou Le Petit Journal.
-Et pour le journal « Cocorico » de Paul Boutigny, Steinlen créa la couverture du 13 janvier 1899 avec ce fameux coq chantant. +Et pour la revue « <i>Cocorico</i> » de Paul Boutigny, Steinlen créa la couverture du 13 janvier 1899 avec ce fameux coq chantant.
Le logo du coq a été décliné par la suite avec plusieurs jeux de couleurs vives : noir et crête rouge, bleu ou doré avec la crête blanche. En arrière-plan ajouté, le soleil se lève et diffuse ses rayons. Le logo du coq a été décliné par la suite avec plusieurs jeux de couleurs vives : noir et crête rouge, bleu ou doré avec la crête blanche. En arrière-plan ajouté, le soleil se lève et diffuse ses rayons.
-Au recto du cahier, la « <i>marque déposée</i> » est constituée par un blason a priori fictif avec une épée et deux étoiles (sur certains modèles l'épée est remplacée par une 3e étoile), surmontées d'un casque qui ressemble à un bonnet de fou du roi. Et la référence à l'entreprise de papeterie est « <i>R. Bolloré Odet-Quimper France</i> ».+Au recto du cahier, la « <i>marque déposée</i> » est constituée par un blason a priori fictif avec une épée et deux étoiles, surmontées d'un casque qui ressemble à un bonnet de fou du roi. Et la référence à l'entreprise de papeterie est « <i>R. Bolloré Odet-Quimper France</i> ».
-Le choix d'un coq avait déjà fait l'objet en juillet 1922 d'un cadeau des employés des papeterie à leur patron René Bolloré « <i>en signe d'attachement et de gratitude</i> », un mois après la fête du centenaire des usines du 8 juin. Deux documents inédits et une photo en NB attestent du cadeau fait à leur patron par le personnel.+Le choix d'un coq fait l'objet en juillet 1922, un mois après la fête du centenaire des usines du 8 juin, d'un cadeau des employés des papeterie à l'entrepreneur René Bolloré « <i>en signe d'attachement et de gratitude</i> ». La statue offerte est toujours exposée dans le hall du siège de l'entreprise à Ergué-Gabéric. Deux documents inédits et une photo en NB attestent du cadeau fait à leur patron par le personnel.
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 +Dans le premier, le compte-rendu de réunion du comité des cadres, l'intention est exprimée ainsi : « <i>Offrande d'un souvenir à Mr R. Bolloré. En signe d'attachement et de gratitude</i> ».
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-Dans le compte-rendu de réunion du comité des cadres l'intention est exprimé ainsi : « <i>Offrande d'un souvenir à Mr R. Bolloré. En signe d'attachement et de gratitude</i> ».+Et la dédicace qui sera apposée sur le bronze doré se veut explicite : « <i>Centenaire des Papeteries d'Odet 1922-1922. Hommage du personnel des usines d'Odet et de Cascadec. À monsieur René BOLLORE</i> ».
-Et la dédicace qui sera apposée sur le bron,ze doré : « <i>Centenaire des Papeteries d'Odet 1922-1922. Hommage du personnel des usines d'Odet et de Cascadec. À monsieur René BOLLORE</i> ». +Le second document est une lettre accusée de réception de commande par l'entreprise de fonderie F. Barbedienne. L’œuvre du sculpteur animalier Charles Paillet est tout simplement titrée « <i>Le Vainqueur</i> ».
-En savoir plus : « [[Les cahiers de papier à cigarette "Le Coq Français" et "OCB" Bolloré]] », « [[1922 - Offrande du Coq Barbedienne "Le Vainqueur" à René Bolloré par son personnel]] »+Deux articles pour en savoir plus : <br>« [[Les cahiers de papier à cigarette "Le Coq Français" et "OCB" Bolloré]] », « [[1922 - Offrande du Coq Barbedienne "Le Vainqueur" à René Bolloré par son personnel]] »
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[modifier] La symbolique du coq français

Billet du 26.03.2016 - « À cette réunion présidée par Monsieur Louis Garin, on remarquait tous les employés et tous les chefs de chaque genre de métiers de l'usine. Le "Coq Barbedienne" 0 m 95 de haut a obtenu l'unanimité des voix.  » 0det, 3 juillet 1922.

Les cahiers de marque « Le Coq Français » de R(ené) Bolloré avaient été créés dans les années 1910-20. Ces emballages en carton plié étaient les successeurs de la boite métallique pour papier à rouler de 1914 avec son dessin de soldat poilu en pantalon garance.

Les tout premiers cahiers font apparaître la signature « Steinlen » du célèbre artiste qui dessina la silhouette du coq français. Il s'agit de l'illustrateur suisse et montmartrois, Théophile Alexandre Steilen (1859-1923), ami des peintres Luce, Toulouse-Lautrec et Picasso, caricaturiste engagé et collaborant avec les journaux anarchistes de l'époque et l'Assiette au beurre ou Le Petit Journal.

Et pour la revue « Cocorico » de Paul Boutigny, Steinlen créa la couverture du 13 janvier 1899 avec ce fameux coq chantant.

Le logo du coq a été décliné par la suite avec plusieurs jeux de couleurs vives : noir et crête rouge, bleu ou doré avec la crête blanche. En arrière-plan ajouté, le soleil se lève et diffuse ses rayons.

Au recto du cahier, la « marque déposée » est constituée par un blason a priori fictif avec une épée et deux étoiles, surmontées d'un casque qui ressemble à un bonnet de fou du roi. Et la référence à l'entreprise de papeterie est « R. Bolloré Odet-Quimper France ».

Le choix d'un coq fait l'objet en juillet 1922, un mois après la fête du centenaire des usines du 8 juin, d'un cadeau des employés des papeterie à l'entrepreneur René Bolloré « en signe d'attachement et de gratitude ». La statue offerte est toujours exposée dans le hall du siège de l'entreprise à Ergué-Gabéric. Deux documents inédits et une photo en NB attestent du cadeau fait à leur patron par le personnel.

Dans le premier, le compte-rendu de réunion du comité des cadres, l'intention est exprimée ainsi : « Offrande d'un souvenir à Mr R. Bolloré. En signe d'attachement et de gratitude ».

 

Et la dédicace qui sera apposée sur le bronze doré se veut explicite : « Centenaire des Papeteries d'Odet 1922-1922. Hommage du personnel des usines d'Odet et de Cascadec. À monsieur René BOLLORE ».

Le second document est une lettre accusée de réception de commande par l'entreprise de fonderie F. Barbedienne. L’œuvre du sculpteur animalier Charles Paillet est tout simplement titrée « Le Vainqueur ».

Deux articles pour en savoir plus :
« Les cahiers de papier à cigarette "Le Coq Français" et "OCB" Bolloré », « 1922 - Offrande du Coq Barbedienne "Le Vainqueur" à René Bolloré par son personnel »