Blog 26.03.2016
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==Histoires de coqs français== | ==Histoires de coqs français== | ||
- | Billet du 26.03.2016 - « <i>À cette réunion présidée par Monsieur Louis GARIN, on remarquait tous les employés et tous les chefs de chaque genre de métiers de l'usine. Le "Coq Barbedienne" 0 m 95 de haut a obtenu l'unanimité des voix. </i> » 0det, 3 juillet 1922. | + | Billet du 26.03.2016 - « <i>À cette réunion présidée par Monsieur Louis Garin, on remarquait tous les employés et tous les chefs de chaque genre de métiers de l'usine. Le "Coq Barbedienne" 0 m 95 de haut a obtenu l'unanimité des voix. </i> » 0det, 3 juillet 1922. |
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Et pour le journal « Cocorico » de Paul Boutigny, Steinlen créa la couverture du 13 janvier 1899 avec ce fameux coq chantant. | Et pour le journal « Cocorico » de Paul Boutigny, Steinlen créa la couverture du 13 janvier 1899 avec ce fameux coq chantant. | ||
- | Le logo du coq a été décliné par la suite avec des jeux de couleurs vives : noir et crête rouge, bleu ou doré avec la crête blanche. En arrière-plan ajouté, le soleil se lève et diffuse ses rayons. | + | Le logo du coq a été décliné par la suite avec plusieurs jeux de couleurs vives : noir et crête rouge, bleu ou doré avec la crête blanche. En arrière-plan ajouté, le soleil se lève et diffuse ses rayons. |
- | Au recto du cahier, la « marque déposée » est constituée par un blason a priori fictif avec une épée et deux étoiles (sur certains modèles l'épée est remplacée par une 3e étoile), surmontées d'un casque qui ressemble à un bonnet de fou du roi. Et la référence à l'entreprise de papeterie est « R. Bolloré Odet-Quimper France ». | + | Au recto du cahier, la « <i>marque déposée</i> » est constituée par un blason a priori fictif avec une épée et deux étoiles (sur certains modèles l'épée est remplacée par une 3e étoile), surmontées d'un casque qui ressemble à un bonnet de fou du roi. Et la référence à l'entreprise de papeterie est « <i>R. Bolloré Odet-Quimper France</i> ». |
Le choix d'un coq avait déjà fait l'objet en juillet 1922 d'un cadeau des employés des papeterie à leur patron René Bolloré « <i>en signe d'attachement et de gratitude</i> », un mois après la fête du centenaire des usines du 8 juin. Deux documents inédits et une photo en NB attestent du cadeau fait à leur patron par le personnel. | Le choix d'un coq avait déjà fait l'objet en juillet 1922 d'un cadeau des employés des papeterie à leur patron René Bolloré « <i>en signe d'attachement et de gratitude</i> », un mois après la fête du centenaire des usines du 8 juin. Deux documents inédits et une photo en NB attestent du cadeau fait à leur patron par le personnel. |
Version du 26 mars ~ meurzh 2016 à 12:13
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Histoires de coqs français
Billet du 26.03.2016 - « À cette réunion présidée par Monsieur Louis Garin, on remarquait tous les employés et tous les chefs de chaque genre de métiers de l'usine. Le "Coq Barbedienne" 0 m 95 de haut a obtenu l'unanimité des voix. » 0det, 3 juillet 1922.
Les premiers cahiers en carton de marque « Le Coq Français » de R(ené) Bolloré avaient été créés dans les années 1910-20. Ils sont les successeurs des boites métalliques pour papier à rouler de 1914 « R. Bolloré Odet Quimper » avec son poilu en pantalon garance.
Les premiers cahiers font apparaître la signature « Steinlen » du célèbre artiste qui dessina la silhouette du coq français. Il s'agit de l'illustrateur suisse et montmartrois, Théophile Alexandre Steilen (1859-1923), ami des peintres Luce, Toulouse-Lautrec et Picasso, caricaturiste engagé et collaborant avec les journaux anarchistes de l'époque et l'Assiette au beurre ou Le Petit Journal.
Et pour le journal « Cocorico » de Paul Boutigny, Steinlen créa la couverture du 13 janvier 1899 avec ce fameux coq chantant.
Le logo du coq a été décliné par la suite avec plusieurs jeux de couleurs vives : noir et crête rouge, bleu ou doré avec la crête blanche. En arrière-plan ajouté, le soleil se lève et diffuse ses rayons.
Au recto du cahier, la « marque déposée » est constituée par un blason a priori fictif avec une épée et deux étoiles (sur certains modèles l'épée est remplacée par une 3e étoile), surmontées d'un casque qui ressemble à un bonnet de fou du roi. Et la référence à l'entreprise de papeterie est « R. Bolloré Odet-Quimper France ».
Le choix d'un coq avait déjà fait l'objet en juillet 1922 d'un cadeau des employés des papeterie à leur patron René Bolloré « en signe d'attachement et de gratitude », un mois après la fête du centenaire des usines du 8 juin. Deux documents inédits et une photo en NB attestent du cadeau fait à leur patron par le personnel.
Dans le compte-rendu de réunion du comité des cadres l'intention est exprimé ainsi : « Offrande d'un souvenir à Mr R. Bolloré. En signe d'attachement et de gratitude ».
Et la dédicace qui sera apposée sur le bron,ze doré : « Centenaire des Papeteries d'Odet 1922-1922. Hommage du personnel des usines d'Odet et de Cascadec. À monsieur René BOLLORE ».
En savoir plus : « Les cahiers de papier à cigarette "Le Coq Français" et "OCB" Bolloré », « 1922 - Offrande du Coq Barbedienne "Le Vainqueur" à René Bolloré par son personnel »