Blog 25.03.2017 - GrandTerrier

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-Ce livre retrace l'histoire dramatique de Mamoune Mekkioui, un « <i>Chahib</i> », c'est-à-dire un combattant mort pour l'indépendance de l'Algérie le 26 janvier 1958 à Tircine près de Mascara. Il s'agit d'une biographie rédigée par Belkacem Hadjail, retraité de l’Éducation Nationale Algérienne et spécialiste de l'histoire de la colonisation, donnant ici la vision des anti-colonialistes sur cette époque troublée.+Ce livre retrace l'histoire dramatique de Mamoune Mekkioui, un « <i>Chahib</i> », c'est-à-dire un combattant mort pour l'indépendance de l'Algérie, tué le 26 janvier 1958 à Tircine près de Mascara. Il s'agit d'une biographie rédigée par Belkacem Hadjail, retraité de l’Éducation Nationale Algérienne et spécialiste de l'histoire de la colonisation, donnant ici la vision des anti-colonialistes sur cette époque troublée.
Mamoune Mekkioui, né en 1919 dans la région de Mascara, était un instituteur engagé dans la lutte armée du FLN. En 1958 il est lieutenant de la zone 6 au poste de commandement de Tircine. Sa position est dénoncée aux forces françaises voisines par un traitre prénommé Youssef. La bataille de Tircine se termine au bout de 3 jours par 20 morts, dont le lieutenant Mekkioui, et 5 à 8 prisonniers. Mamoune Mekkioui, né en 1919 dans la région de Mascara, était un instituteur engagé dans la lutte armée du FLN. En 1958 il est lieutenant de la zone 6 au poste de commandement de Tircine. Sa position est dénoncée aux forces françaises voisines par un traitre prénommé Youssef. La bataille de Tircine se termine au bout de 3 jours par 20 morts, dont le lieutenant Mekkioui, et 5 à 8 prisonniers.

Version du 24 mars ~ meurzh 2017 à 18:06

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La bataille de Tircine en Algérie

Billet du 25.03.2017 - Belkacem Ould Mohktar HADJAIL, « Un symbole de la lutte contre le colonialisme français : Le Chahid Mekkioui Mamoune », Ibn Nadim, Beyrouth, 2016, I.S.B.N. 978-9931-599-15-9, préface de Si Dahou OULD KABLIA et citations du sergent Josig HUITRIC.

Ce livre retrace l'histoire dramatique de Mamoune Mekkioui, un « Chahib », c'est-à-dire un combattant mort pour l'indépendance de l'Algérie, tué le 26 janvier 1958 à Tircine près de Mascara. Il s'agit d'une biographie rédigée par Belkacem Hadjail, retraité de l’Éducation Nationale Algérienne et spécialiste de l'histoire de la colonisation, donnant ici la vision des anti-colonialistes sur cette époque troublée.

Mamoune Mekkioui, né en 1919 dans la région de Mascara, était un instituteur engagé dans la lutte armée du FLN. En 1958 il est lieutenant de la zone 6 au poste de commandement de Tircine. Sa position est dénoncée aux forces françaises voisines par un traitre prénommé Youssef. La bataille de Tircine se termine au bout de 3 jours par 20 morts, dont le lieutenant Mekkioui, et 5 à 8 prisonniers.

Le témoignage de l'appelé gabéricois Josig Huitric sur cette opération militaire commence par cette lettre écrite à sa mère le 29.1.1958 et publiée sur Grandterrier : « Dimanche j'ai été en opération, enfin je suis parti à cause que les autres gradés étaient à l’hôpital, tous les deux ont les oreillons, et cette opération a aussi payé, une vingtaine de rebelles de tués, cinq prisonniers dont une infirmière ; plus tard je t'emmènerai la photo, cent mines de récupérées, deux mitrailleuses et plusieurs fusils de récupérés. »

Le livre de Belkacem inclut d'autres citations de Josig, témoin d'un fait d'histoire bien malgré lui, notamment sur cette photo d'une jeune infirmière prénommée Malika. Et hors livre, on pourra lire cette belle anecdote sur le raisin de Mascara.

La photo de l'infirmière Malika

Il déclare qu’il n’a pas pu la retrouver : « La photo c'est moi qui l'ai prise avec mon appareil. Je crois que je l'ai perdue lorsqu'on a fait une exposition de la FNACA à Kroas-Spern. J'avais plein de photos, dont celle-là où on voit l'infirmière, et depuis je ne la retrouve plus. »

Il en fournit, toutefois, certains détails : « Pour les prisonniers je t'ai dit que c'était une 4x4. Mais c'était une jeep d'un chef quelconque je pense. Et l'infirmière était seule à l'arrière de la jeep, avec des hommes en armes de chaque côté, et devant : le chauffeur et à côté de lui un haut-placé. Je n'ai pas vu les autres prisonniers, j'étais concentré sur l'infirmière. »

   

Le raisin de Mascara

Josig Huitric : « Une fois j'avais deux prisonniers et un m'a demandé du raisin. Je suis parti aller chercher du raisin, du mascara. Ils allaient partir en corvée de bois, et il savait que son heure était arrivée. »

Réponse de Belkacem Hadjail par mail : « Il faut lui dire, de ma part, que j’ai été très sensible à son geste, à l’égard du prisonnier, auquel il s’est donné la peine de répondre à son dernier désir  »

En savoir plus : « HADJAIL Belkacem - Le Chahid Mekkioui Mamoune », « 1957-1959 - Lettres de Josig Huitric, sergent à Saïda en Algérie »