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==Maire franc-maçon== ==Maire franc-maçon==
-« <i>Brohier (François-Salomon). Avocat, propriétaire et maire. Revenu 4000 f. Caractère moral, attaché au gouvernement. Il est instruit</i> », Miollis, préfet.+« <i>Brohier François-Salomon. Avocat, propriétaire et maire. Revenu 4000 f. Caractère moral, attaché au gouvernement. Il est instruit</i> », Miollis, préfet.
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On le pensait bien que [[François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon|François-Salomon Bréhier]], maire d'Ergué-Gabéric de 1808 à 1812, était initié et membre de la franc-maçonnerie dans les années pré-révolutionnaires. Mais sa parenté franc_maçonne (père, oncle, frères, cousins) était si nombreuse que nous n'avions pas encore démêlé les liens généalogique. On le pensait bien que [[François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon|François-Salomon Bréhier]], maire d'Ergué-Gabéric de 1808 à 1812, était initié et membre de la franc-maçonnerie dans les années pré-révolutionnaires. Mais sa parenté franc_maçonne (père, oncle, frères, cousins) était si nombreuse que nous n'avions pas encore démêlé les liens généalogique.
-Bruno Le Gall et Jean-Paul Péron l'ont fait, dans une brillante étude parue dans le tout récent bulletin de la Société Archéologique du Finistère.+Bruno Le Gall et Jean-Paul Péron l'ont fait, dans une brillante étude parue dans le tout récent bulletin de la Société Archéologique du Finistère. Salomon Bréhier était bien inscrit comme maitre bleu de la loge de « <i>La Parfaite Union</i> » de Quimper en 1785 et 1787.
-Le caractère paternaliste du patron est largement évoqué par les journalistes : <i>M. René Bolloré n'oubliait pas ses devoirs de patron social. C'est ainsi qu'il fit construire des maisons ouvrières pour loger dans de meilleures conditions les familles de ses ouvriers, qu'il fit bâtir des écoles et des patronages, qu'il fonda des caisses de secours, etc... Il voulait que son personnel connût le plus de bien-être possible</i> ». +Sa position de procureur (avoué) du présidial l'amène à procéder comme expert de toutes les estimations sur la commune des Biens Nationaux confisqués à l'Église et aux nobles émigrés dans les années 1793-95. Il est amené à être l'un des plus riches propriétaires fonciers. Il élira domicile dans la maison manale de Mezanlez où il décèdera en 1845.
-Outre les très nombreux prêtres, personnalités et notables présents aux obsèques et nommés dans l'article, on note également une présence locale encore plus impressionnante de « <i>gens du peuple</i> » : les ouvriers de l'usine d'Odet portant à bras le cercueil, les porteurs du « <i>drapeau du patronage</i> » de la papeterie, une délégation des ouvriers de l'usine de Troyes avec leurs bannières, les ouvriers, employés et contremaitres des usines d'Odet et de Cascadec, d'innombrables cultivateurs de la commune, de « <i>braves paysannes aux blanches coiffes</i> » ... +Lors de l'adjudication du presbytère en 1795 il se porte acquéreur lors de la vente aux enchères pour le prix de 1700 francs. Pendant 15 ans il demandera un loyer au desservant (recteur) qui y habite, lequel devra organiser une quête auprès des paroissiens pour honorer son du. Lorsqu'il devient maire, Salomon Bréhier vend ce presbytère à la commune pour 4.000 francs, avec une levée d'une imposition extraordinaire pendant 2 ans. Avait-il vraiment un « <i>caractère moral</i> » comme le disait le préfet ?
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Version du 21 janvier ~ genver 2012 à 14:38

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Maire franc-maçon

« Brohier François-Salomon. Avocat, propriétaire et maire. Revenu 4000 f. Caractère moral, attaché au gouvernement. Il est instruit », Miollis, préfet.

On le pensait bien que François-Salomon Bréhier, maire d'Ergué-Gabéric de 1808 à 1812, était initié et membre de la franc-maçonnerie dans les années pré-révolutionnaires. Mais sa parenté franc_maçonne (père, oncle, frères, cousins) était si nombreuse que nous n'avions pas encore démêlé les liens généalogique.

Bruno Le Gall et Jean-Paul Péron l'ont fait, dans une brillante étude parue dans le tout récent bulletin de la Société Archéologique du Finistère. Salomon Bréhier était bien inscrit comme maitre bleu de la loge de « La Parfaite Union » de Quimper en 1785 et 1787.

Sa position de procureur (avoué) du présidial l'amène à procéder comme expert de toutes les estimations sur la commune des Biens Nationaux confisqués à l'Église et aux nobles émigrés dans les années 1793-95. Il est amené à être l'un des plus riches propriétaires fonciers. Il élira domicile dans la maison manale de Mezanlez où il décèdera en 1845.

Lors de l'adjudication du presbytère en 1795 il se porte acquéreur lors de la vente aux enchères pour le prix de 1700 francs. Pendant 15 ans il demandera un loyer au desservant (recteur) qui y habite, lequel devra organiser une quête auprès des paroissiens pour honorer son du. Lorsqu'il devient maire, Salomon Bréhier vend ce presbytère à la commune pour 4.000 francs, avec une levée d'une imposition extraordinaire pendant 2 ans. Avait-il vraiment un « caractère moral » comme le disait le préfet ?

En savoir plus : « François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon »
et « LE GALL Bruno & PÉRON Jean-Paul - La franc-maçonnerie à Quimper »

Billet du 21.01.2012