Blog 01.04.2022 - GrandTerrier

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IL FAUT BIEN L'AVOUER, LE BILLET CI-DESSOUS ÉTAIT UN POISSON D'AVRIL.
Ces obligations d'emprunt russe n'ont pas été souscrites pour le quartier gabéricois de la Russie. Certes cette appellation populaire existe bien, certes René Jézequel a été surnommé Khrouthchev dans les années 1980 (cf. les articles Ouest-France de Laurent Quevilly), mais tout le reste n'est qu'invention et blague de potache.

[modifier] Un emprunt russe inespéré

01.04.2022 - Une découverte inattendue, la souscription à l'emprunt russe en 1889 par plusieurs gabéricois, avec promesse d'une gare à Kerdilès sur la ligne ouest du train transibérien : archives familiales, en cours de discussion pour un versement aux Archives Départementales du Finistère.

La liasse des 8 titres de souscription a été découverte le 24 février dernier lors de travaux dans les sous-sols de la ferme de Kerdilès, laquelle était exploitée dans les années 1980 par un dénommé René Jézequel qu'on appelait à l'époque Khroutchev. On s'est toujours poser la question des origines de ce surnom, et surtout de la dénomination de Russie pour la partie est de la commune. On pensait jusqu’alors que c'était dû à l'altitude un peu plus élevée et au climat sibérien qui y régnait.
En fait on sait dorénavant que l'origine remonte à un projet invraisemblable du grand-père et de l'arrière-grand-père de René Jézéquel : 100 ans auparavant ils souscrivent, avec 5 autres personnes de la commune, à la seconde émission de l'emprunt russe. En contrepartie l'argent collecté est directement utilisé pour le financement de la ligne ouest du transsibérien, à savoir de Moscou à Douarnenez, avec une gare prévue à Kerdilès même.

Grâce à leurs noms inscrits au dos des titres, on sait que les autres souscripteurs contactés par les Jézéquel sont :

Image:right.gifImage:Space.jpgLa veuve Elisa Bolloré qui dirige la papeterie d'Odet depuis la mort de son mari en 1881. Contrairement aux autres souscripteurs elle avance 250 « roubles or » pour deux titres obligataires, avec comme contrepartie de pouvoir importer par train jusqu'à Kerdilès des chiffons de Russie pour en faire de la pâte à papier.
Image:right.gifImage:Space.jpgJan Gourmelen, convenancier à Kerjestin et à Meil-Faou, qui est nostalgique du temps où ses exploitations ont été incluse dans le domaine de la Légion d'Honneur de Napoléon Ier, celui qui a envahi Moscou en septembre 1812.
Image:right.gifImage:Space.jpgLe maire Hervé Le Roux, agriculteur à Mélennec, qui aurait préféré voir l'implantation de la gare du transibérien dans son village, mais ce dernier a sans doute été jugé trop à l'ouest.

  Image:right.gifImage:Space.jpgLe célèbre paysan bas-breton Jean-Marie Déguignet, qui a fait la guerre de Crimée contre l'empire russe à contre cœur, et qui certainement désire se racheter.

Image:right.gifImage:Space.jpgPlus surprenant un jeune prêtre de la paroisse, le vicaire Antoine Favé, connu pour avoir dit en 1908 : « Ce n'est pas à Ergué-Gabéric qu'on trouvera, de longtemps, la séparation de l'Église et de l'État ».

La liasse des obligations (cf. repro PDF dans l'article détaillé) :

Image:Square.gifImage:Space.jpgEn savoir plus : « 1889 - Les obligations de l'emprunt russe pour la Russie d'Ergué-Gabéric »