1837-1838 - La chaudière à vapeur haute pression de Nicolas Le Marié - GrandTerrier

1837-1838 - La chaudière à vapeur haute pression de Nicolas Le Marié

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Échanges entre l'entrepreneur et fondateur Nicolas Le Marie et la préfecture du Finistère (archives privées). Échanges entre l'entrepreneur et fondateur Nicolas Le Marie et la préfecture du Finistère (archives privées).
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-[[Image:NLeMarié.jpg|120px|left]]+[[Image:NLeMarié.jpg|140px|left]]Nicolas Le Marié (1797-1870) crée de toute pièce un moulin à papier en 1922 à Odet en Ergué-Gabéric. En 1834 l'automatisation est très vite réalisée par l'acquisition de machines en provenance des papeteries d'Amnonay en Ardèche <ref>L'abbé André-Fouet écrit en 1822 à propos des commandes faites par Nicolas Le Marié au papetier Montgolfier d'Annonay (Ardèche) : « <i>En 1834, l'achat à Amnonay de machines permettait de supprimer le travail à la cuve et de ne plus étendre le papier sur des perches pour le sécher.</i> ».</ref>. Fin 1837 il fait installer une chaudière à vapeur de haute pression pour le séchage et le lessivage, ainsi que l'attestent ci-après les échanges avec les services préfectoraux.
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 +Dans sa lettre de demande d'autorisation il décrit ainsi cette machine : « <i>une chaudière à vapeur, avec ses deux bouilleurs, de la force de dix à douze chevaux. Cette chaudière sera timbrée, à Paris, à trois atmosphères, elle servira au séchage des papiers et au lessivage des drilles <ref name="Drille">{{K-Drille}}</ref></i> » (les chiffons composant la pâte). Les 10 à 12 chevaux-vapeurs de cette chaudière sont relativement importants, les plus grosses à l'époque étant calibrées à 16 chevaux maximum.
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 +Les inventions et travaux de James Watt et de Denis Papin sur les machines à vapeur sont encore trop récents en ce début de 20e siècle pour que leur usage dans l'industrie soit généralisé. Nicolas Le Marié est innovateur, et doit se conformer aux contrôles administratifs car on craint toujours des explosions accidentelles.
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 +L'autorisation préfectorale fait l'objet d'un arrêté qui énumère toutes les précautions à respecter scrupuleusement : réglage de deux soupapes de dégagement de la vapeur, ajout de deux rondelles métalliques servant de fusibles, placement dans un local de grande superficie et éloigné des autres locaux et habitations,
 +L'ingénieur en chef des mines de Poullaouen et le maire de la commune, René Laurent, sont également tous les deux réquisitionnés pour vérifier la bonne exécution des consignes de sécurité.
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 +<i>Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : <spoiler all='991,992,993,994,995,996,997,998,999,9910,9911,9912,9913,9914,9915,9916,9917,9918,9919,9920'></spoiler></i>
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Monsieur le Préfet du Finistère Monsieur le Préfet du Finistère
-Je viens vous prier de m'accorer l'autorisation de faire monter dans ma fabrique, située sur la commune d'Ergué Gabéric, une chaudière à vapeur, avec ses deux bouilleur, de la force de dix à douze chevaux. Cette chaudière sera timbrée, à Paris, à trois atmosphères, elle servira au séchage des papiers et au lessivage des drilles <ref name="Drille">{{K-Drille}}</ref>.+Je viens vous prier de m'accorer l'autorisation de faire monter dans ma fabrique, située sur la commune d'Ergué Gabéric, une chaudière à vapeur, avec ses deux bouilleurs, de la force de dix à douze chevaux. Cette chaudière sera timbrée, à Paris, à trois atmosphères, elle servira au séchage des papiers et au lessivage des drilles <ref name="Drille">{{K-Drille}}</ref>.
J'ai l'honneur d'être, Monsieur le Préfet, votre très humble et très obéissant serviteur, (signature Le Marié). J'ai l'honneur d'être, Monsieur le Préfet, votre très humble et très obéissant serviteur, (signature Le Marié).
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Vu la pétition à nous adressée le 15 décembre dernier, par le sieur Lemarié propriétaire d'une papeterie en la commune d'Ergué Gabéric, à l'effet d'être autorisé à placer, dans son établissement, une chaudière à haute pression, dans laquelle la vapeur sera produite à une pression habituelle de trois atmosphère, Vu la pétition à nous adressée le 15 décembre dernier, par le sieur Lemarié propriétaire d'une papeterie en la commune d'Ergué Gabéric, à l'effet d'être autorisé à placer, dans son établissement, une chaudière à haute pression, dans laquelle la vapeur sera produite à une pression habituelle de trois atmosphère,
-Vu le procès-verbal ...+Vu le procès-verbal de l'enquête administrative de commodo et incommodo qui s'est effectuée par les soins de M. le Maire d'Ergué-Gabéric, du 21 décembre dernier au 9 janvier courant ;
 + 
 +Vu les ordonnances royales des 7 mai 1818, 20 octobre 1823, 23 septembre 1929 et 25 mars 1830, ainsi que les instructions ministérielles relatives à l'exécution de ces ordonnances ;
 + 
 +Considérant qu'il résulte du susdit procès-verbal, qu'aucune réclamation ni observation n'est survenue contre la demande du pétitionnaire ;
 + 
 +Considérant qu'aux termes de l'article 1er de l'ordonnance du 25 mars 1830, c'est à l'autorité départementale qu'il appartient d'autoriser l'établissement de chaudière à haute pression ;
 + 
 +<b>Avons arrêté et arrêtons :</b>
 + 
 +Article 1er. Le sieur Lemarié est autorisé à placer dans sa papeterie, une chaudière à haute pression, où la vapeur sera produite à une pression de trois atmosphères.
 + 
 +Cette autorisation est accordée sous les conditions suivantes, indépendamment des épreuves prescrites par les ordonnances des 29 octobre 1823, 7 mai 1828 et 23 septembre 1829,
 + 
 +<spoiler id="991" text="Savoir ...">Savoir :
 + 
 +1° L'impétrant ne pourra, dans aucun temps, dépasser le degré de pression déclaré par lui et constaté ci-dessus ;
 + 
 +2° Il sera adapté deux soupapes, une à chaque extrémité de la partie supérieure de la chauière ; leur dimension et leur charge seront égales, et devront être règlées tant sur la grandeur de la chaudière que sur le degré de pression porté sur son numéro de marque, de telle sorte que le jeu d'une seule des soupapes suffit au dégagement de la vapeur, dans le cas où elle acquerrait une trop grande tension.
 + 
 +La première soupape devra être hors de son atteinte et recouverte d'une grille dont la clef restera à la disposition du chef de l'établissement.
 + 
 +3° Il sera en outre adapté à la partie supérieure de la chaudière deux rondelles métalliques, fusibles aux degrés ci-après déterminés ;
 + 
 +La première, d'un diamètre au moins égal à celui d'une des soupapes sera faite en métal dont l'alliage soit de nature à se fondre ou à se ramollir suffisamment pour s'ouvrir à un degré de chaleur supérieur de six degrés centigrades au degré de chaleur représenté par la marque que doit porter la chaudière.
 + 
 +La seconde, d'un diamètre double de celui ci-dessus, sera placée près de la soupape de sûreté et enfermée sous la même grille. Elle sera faite en métal dont l'alliage soit de nature à se ramollir suffisamment pour s'ouvrir à un degré de chaleur supérieur de vingt degrés centigrades à celui que représente la marque de la chaudière.
 + 
 +Les rondelles seront timbrées d'une marque annonçant ce chiffre le degré de chaleur auquel elles seront fusibles.
 + 
 +4° La chaudière ne pourra être placée que dans un local d'une dimension au moins égale à vingt sept fois son cube.
 + 
 +Ce local devra être éclairé au moins sur deux de ses côtés, par de larges baies de croisées fermées de chassis léger et ouvrant en dehors. Il ne pourra être contigu aux murs mitoyens avec les maisons voisines, et devra être séparé, à la distance de deux mètres, par un mur d'un mètre d'épaisseur au moins. Il devra aussi être séparé par un mur de même épaisseur de tout atelier intérieur. Il ne pourra exister d'habitation ni d'atelier au-dessus de ce local.
 + 
 +5° L'impétrant affichera, dans l'enceinte de son atelier, l'exemplaire qui lui sera remis, de l'instruction ministérielle du 19 mars 1824, sur la mesure de précaution habituelle à observer dans l'emploi des machines à vapeur.
 + 
 +Article 2. M. Juncker, ingénieur en chef des mines à Poullaouen, demeure chargé de surveiller les épreuves de la chaudière et des rondelles métalliques. Il les frappera des marques dont les timbres lui ont été remis à cet effet.
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 +Ledit ingénieur s'assuera au moins une fois par an, que toutes les conditions prescrites sont rigoureusement observées. Il visitera la chaudière, constatera son état et provoquera sa réforme lorsque le [...] usage ou détérioration accidentelle le lui fera regarder comme dangereuse.
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 +M. le Maire d'Ergué-Gabéric est également chargé d'exercer une surveillance habituelle sur l'établissement dont il s'agit.
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 +Artice 3. En cas de contravention aux dispositions qui précèdent, l'impétrant pourra encourir l'interdiction de son établissement, sans préjudices des peines, dommages et intérêts qui seraient prononcés par les tribunaux.
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 +Article 4. Il sera transmis des expéditions du présent arrêté à M. l'Ingénieur en chef des Mines à Poullaouen, et à M. le Maire d'Ergué-Gabéric qui demeure chargé d'en faire la vérification administrative du sieur Lemarié.
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 +Signé au Registre, Baron G. Bouillé Préfet du Finistère/
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 +Pour expédition conforme : le Conseiller de préfecture secrétaire général, (cachet et signature)
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image:NicolasLeMarié-Vapeur1837-5.jpg|Lettre du préfet image:NicolasLeMarié-Vapeur1837-5.jpg|Lettre du préfet
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Version actuelle

Catégorie : Archives    
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.
La demande d'installation d'une première machine à vapeur à la papeterie d'Odet pour le séchage des papiers et le lessivage des chiffons.

Échanges entre l'entrepreneur et fondateur Nicolas Le Marie et la préfecture du Finistère (archives privées).

Autres lectures : « 1825-1860 - Relevés de production de la papeterie d'Odet » ¤ « Nicolas Le Marié (1797-1870), entrepreneur papetier » ¤ « ANDRÉ-FOUET Edouard (abbé) - Discours des Fêtes du Centenaire » ¤ « Nicolas Le Marié, maire (1832) » ¤ « René Laurent, maire (1824-1846) » ¤ 

[modifier] Présentation

Nicolas Le Marié (1797-1870) crée de toute pièce un moulin à papier en 1922 à Odet en Ergué-Gabéric. En 1834 l'automatisation est très vite réalisée par l'acquisition de machines en provenance des papeteries d'Amnonay en Ardèche [1]. Fin 1837 il fait installer une chaudière à vapeur de haute pression pour le séchage et le lessivage, ainsi que l'attestent ci-après les échanges avec les services préfectoraux.

Dans sa lettre de demande d'autorisation il décrit ainsi cette machine : « une chaudière à vapeur, avec ses deux bouilleurs, de la force de dix à douze chevaux. Cette chaudière sera timbrée, à Paris, à trois atmosphères, elle servira au séchage des papiers et au lessivage des drilles [2] » (les chiffons composant la pâte). Les 10 à 12 chevaux-vapeurs de cette chaudière sont relativement importants, les plus grosses à l'époque étant calibrées à 16 chevaux maximum.

 

Les inventions et travaux de James Watt et de Denis Papin sur les machines à vapeur sont encore trop récents en ce début de 20e siècle pour que leur usage dans l'industrie soit généralisé. Nicolas Le Marié est innovateur, et doit se conformer aux contrôles administratifs car on craint toujours des explosions accidentelles.

L'autorisation préfectorale fait l'objet d'un arrêté qui énumère toutes les précautions à respecter scrupuleusement : réglage de deux soupapes de dégagement de la vapeur, ajout de deux rondelles métalliques servant de fusibles, placement dans un local de grande superficie et éloigné des autres locaux et habitations,

L'ingénieur en chef des mines de Poullaouen et le maire de la commune, René Laurent, sont également tous les deux réquisitionnés pour vérifier la bonne exécution des consignes de sécurité.


[modifier] Transcriptions

Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher

Lettre de Nicolas Le Marié

Ergué Gabéric le 15 décembre 1837

Monsieur le Préfet du Finistère

Je viens vous prier de m'accorer l'autorisation de faire monter dans ma fabrique, située sur la commune d'Ergué Gabéric, une chaudière à vapeur, avec ses deux bouilleurs, de la force de dix à douze chevaux. Cette chaudière sera timbrée, à Paris, à trois atmosphères, elle servira au séchage des papiers et au lessivage des drilles [2].

J'ai l'honneur d'être, Monsieur le Préfet, votre très humble et très obéissant serviteur, (signature Le Marié).


Lettre du préfet

Préfecture du Finistère. Bureau des Communes. Nos d'ordre : 3282 (à l'entrée), 3828 (à la sortie). Papeterie. Chaudière à vapeur. Autorisation.

Quimper, le 15 Janvier 1837(8), Monsieur le Maire,

J'ai l'honneur de vous adresser, sur papier timbré, une expédition de mon arrêté en date de ce jour, qui autorise le sieur Le Marié, à établir une machine à vapeur à haute pression, dans sa papeterie située en votre commune.

J'y ajoute un exemplaire de l'Instruction ministérielle du 19 mars 1821. Je vous prie de faire remettre ces deux pièces à M. Le Marié, et à surveiller l'exécution de cet arrêté.

Agréez, Monsieur le Maire, l'assurance de ma considération très distinguée.

Le Préfet du Finistère, (signature Baron Germain Bouillé )

 

Arrêté préfectoral

Extrait des Registres des arrêtés de la Préfecture du Finistère.

Quimper, le 15 Janvier 1938.

Nous Préfet du Finistère,

Vu la pétition à nous adressée le 15 décembre dernier, par le sieur Lemarié propriétaire d'une papeterie en la commune d'Ergué Gabéric, à l'effet d'être autorisé à placer, dans son établissement, une chaudière à haute pression, dans laquelle la vapeur sera produite à une pression habituelle de trois atmosphère,

Vu le procès-verbal de l'enquête administrative de commodo et incommodo qui s'est effectuée par les soins de M. le Maire d'Ergué-Gabéric, du 21 décembre dernier au 9 janvier courant ;

Vu les ordonnances royales des 7 mai 1818, 20 octobre 1823, 23 septembre 1929 et 25 mars 1830, ainsi que les instructions ministérielles relatives à l'exécution de ces ordonnances ;

Considérant qu'il résulte du susdit procès-verbal, qu'aucune réclamation ni observation n'est survenue contre la demande du pétitionnaire ;

Considérant qu'aux termes de l'article 1er de l'ordonnance du 25 mars 1830, c'est à l'autorité départementale qu'il appartient d'autoriser l'établissement de chaudière à haute pression ;

Avons arrêté et arrêtons :

Article 1er. Le sieur Lemarié est autorisé à placer dans sa papeterie, une chaudière à haute pression, où la vapeur sera produite à une pression de trois atmosphères.

Cette autorisation est accordée sous les conditions suivantes, indépendamment des épreuves prescrites par les ordonnances des 29 octobre 1823, 7 mai 1828 et 23 septembre 1829,

§ Savoir ...


[modifier] Documents


[modifier] Annotations

Certaines références peuvent être cachées ci-dessus dans des paragraphes ( § ) non déployés. Cliquer pour les afficher : § Tout montrer/cacher

  1. L'abbé André-Fouet écrit en 1822 à propos des commandes faites par Nicolas Le Marié au papetier Montgolfier d'Annonay (Ardèche) : « En 1834, l'achat à Amnonay de machines permettait de supprimer le travail à la cuve et de ne plus étendre le papier sur des perches pour le sécher. ». [Ref.↑]
  2. Drille, s.f. : comme expression d'une valeur minimale, "chiffon" ; d'où, "pas grand-chose" ; source : Dictionnaire du Moyen Français. Chiffon propre à faire du papier ; source : dictionnaire étymologique de B. de Roquefort. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]


Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens

Date de création : Avril 2021    Dernière modification : 4.05.2021    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]