1825-1860 - Relevés de production de la papeterie d'Odet
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Entre 1828 et 1860 la préfecture du finistère oblige les entreprises locales à produire des relevés de situation industrielle. Les déclarations de Nicolas Le Marié ont été conservées pour les périodes 1828-29 et 1856-60. On constate une forte progression de fabrication entre ces deux périodes du fait certainement des acquisitions de machines en 1834-37. On le constate par le nombre d'ouvriers passant de 30 environ à 170. | Entre 1828 et 1860 la préfecture du finistère oblige les entreprises locales à produire des relevés de situation industrielle. Les déclarations de Nicolas Le Marié ont été conservées pour les périodes 1828-29 et 1856-60. On constate une forte progression de fabrication entre ces deux périodes du fait certainement des acquisitions de machines en 1834-37. On le constate par le nombre d'ouvriers passant de 30 environ à 170. |
Version du 25 avril ~ ebrel 2021 à 09:31
| Les déclarations administrative de production papetière entre 1825 et 1860 par l'entreprise d'Odet de Nicolas Le Marié.
Documents conservés aux Archives Départementales du Finistère sous les cotes 6M 1029 (an IX-1829) et 6M 1032 (1856...). Autres lectures : « Nicolas Le Marié (1797-1870), entrepreneur papetier » ¤ « Nicolas Le Marié, maire (1832) » ¤ « 1837-1838 - La chaudière à vapeur haute pression de Nicolas Le Marié » ¤ |
Présentation
Nicolas Le Marié (1797-1870) crée de toute pièce un moulin à papier en 1822 à Odet en Ergué-Gabéric. En 1834 l'automatisation est très vite réalisée par l'acquisition de machines en provenance des papeterie d'Amnonay en Ardèche [1] . Fin 1837 il fait installer une chaudière à vapeur de haute pression pour le séchage et le lessivage.
Entre 1828 et 1860 la préfecture du finistère oblige les entreprises locales à produire des relevés de situation industrielle. Les déclarations de Nicolas Le Marié ont été conservées pour les périodes 1828-29 et 1856-60. On constate une forte progression de fabrication entre ces deux périodes du fait certainement des acquisitions de machines en 1834-37. On le constate par le nombre d'ouvriers passant de 30 environ à 170. Quant aux volumes de papiers fournis, les relevés sont plus laconiques et moins précis, et insistent sur l'augmentation des prix des matières premières : « Qu'entend-t-on par causes des augmentations ou des réductions ? Si c'est des quantités produites ; elles s'accroissent chaque année, et le personnel aussi. Si c'est de la valeur des produits ; ils se sont élevés par suite du haut prix des matières 1ères et des demandes assez actives. ». |
Le schéma ci-dessous montre le nombre d’ouvriers occupés qui a été multiplié par un facteur de 6 : de 31 en 1828 (et 24 en 1829) jusqu'à 170 en 1860. On peut supposer que la production détaillée pour l'année 1828 (à savoir 90.000 kgs de drilles Par contre le salaire journalier ouvrier n'a pas beaucoup évolué : en 1828 le salaire journalier était de 2 francs 25 pour les ouvriers et de 1 franc 25 pour les ouvrières (soit 1,75 en moyenne), l'année suivante à 1,50 et 1 (soit 1,25 en moyenne), et en 1860 le salaire moyen est de 1 franc 80. |
Transcriptions
Lettre de Nicolas Le Marié de 1825
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Relevés de 1856
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Documents
de 1825 à 1856 | |||||
de 1857 à 1860 | |||||
Annotations
- L'abbé André-Fouet écrit en 1822 à propos des commandes faites par Nicolas Le Marié au papetier Montgolfier d'Annonay (Ardèche) : « En 1834, l'achat à Amnonay de machines permettait de supprimer le travail à la cuve et de ne plus étendre le papier sur des perches pour le sécher. ». [Ref.↑]
- Drille, s.f. : comme expression d'une valeur minimale, "chiffon" ; d'où, "pas grand-chose" ; source : Dictionnaire du Moyen Français. Chiffon propre à faire du papier ; source : dictionnaire étymologique de B. de Roquefort. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens Date de création : Août 2009 Dernière modification : 25.04.2021 Avancement : [Développé] |