1793 - Le permis d'inhumer de Marguerite Glémarec-Le Corre de Kerelan - GrandTerrier

1793 - Le permis d'inhumer de Marguerite Glémarec-Le Corre de Kerelan

Un article de GrandTerrier.

Revision as of 19 février ~ c'hwevrer 2021 à 15:31 by GdTerrier (Discuter | contributions)
Jump to: navigation, search
Catégorie : Archives    
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [Développé]
§ E.D.F.
Une enquête "policière" ....

Registre des sépultures de 1752 à 1793 conservé aux Archives Départementales du Finistère, disponible en microfilm sous la cote 3 E 66/4.

Autres lectures : « 1793-1794 - Le premier registre d'état civil des naissances de la commune » ¤ « 1791 - Rattachement à Ergué-Gabéric de Kerampensal, Cleuyou et Kerelan » ¤ 

1 Présentation

 


2 Transcriptions

Aujourd'hui dix septième du mois d'avril mil sept cent quatre vingt treize l'an second de la république française à neuf heures du matin s'est présenté devant moi Jean Lejour officier publique de la commune d'Ergué Gabéric district de Quimper département du finistère René Le Mahé lequel m'a présenté un extrait du registre des sépultures de la succursale de Saint Yvi district de Quimper département du finistère en date du seize avril présent mois et an où il est écrit ce qui suit :

aujourd'hui seizième jour du mois d'avril mil sept cent quatre vingt treize l'an second de la république française à six heures du matin par devant moi François Le Carrer membre du conseil général de la commune de Saint Yvi département du finistère élu pour recevoir les actes destinés à conster la naissence, les mariages et décès des citoyens sont comparus en la maison commune Jérome Lahuec assesseur faisant les fonctions d'officier de police en l'absence du dit citoyen Jean Le Duigou juge de paix et officier de police du canton de Rosporden demeurant au lieu de Gorréquer en la commune du dit Saint Yvi en la maison de Charles Le Tirant aubergiste à la nommée Margueritte Glémarec veuve Etienne Le Corre agé de quarante sept ans aux environs domiciliée du dit lieu de Kerélan en cette municipalité d'Ergué Gabéric et s'étant transporté sur les lieux et y avoir rédigé le procès verbal dont la teneur suit l'an second de la république française mil sept cent quatre vingt treize le quinze avril après midy avons Jérome Lahuec en l'ansence du citoyen juge de paix su canton de Rosporden detenu au lit par une fièvre putride et en qualité d'assesseur sur l'impossibilité d'avoir le juge de paux, assisté e Charles Le Tirant et de Jean Chiquet notables adjoints de la commune de Saint Yvi sur la réquisition à moi faite, je mesuis transporté de mon domicile jusqu'au bourg de Saint Yvi où étant arrivé j'ai en la compagnie des susdits notables, ayant aussi pour adjoint le secrétaire greffier de la dite justice de paix, entré en la maison du dit Le Tirant, et nnouq étant rendu dans [une ligne non scannée]

 

ce qui nous a été déclaré être Margueritte Glémarec veuve Etienne Le Corre de Kerélan en cette paroisse et municipalité d'Ergué Gabéric que nous avons trouvé assez proprement vêtu(e) et que l'on nous a dit être venu(e) à Saint Yvi hier quatorze du courant à l'occasion du pardon, laquelle fut déposée dans le dit lit vers trois heures de l'après midy de la journée du quatorze yvre et que y étant depuis cette heure jusqu'au quinze à cinq heures et demie moment où l'on a reconnue quelle défunte, avons reconnue par les vomissements faits dont le dit lit porte les marques que sa mort est occasionnée par une indigestion et qu'elle s'est trouvée étouffée par le peu d'air qu'elle recevoit dans le dit lit, avons reconnue par la position où nous l'avons trouvé étant couchée sur le ventre et ayant la tête beaucoup plus basse que les pieds, après avoir fait tirer ses coeffes, délasser ses hardes sur les [...] que le sang lui a porté, à la tête même on ne pu(t) lui délasser ses coeffes qu'avec peine, les dits lassets étant si fermes qu'ils ont pénétrés dans la p(e)au, ce qui fait présumer que la respiration lui a totalement manquée, ce qui a suffis pour l'étouffée, attestons par ailleurs que personne n'a porté atteinte à sa vie, en conséquence de tout quoi avons abandonné et laissé le dit cadavre en la possession de ses enfants qui s'en sont chargé pour le faire inhumé suivant l'usage du pais, dont acte à valoir et servir ainsi que de raison faits et rédigé sur les lieux pour servir de permis d'inhumée.

Sous notre seing, ceux de nos adjoints


3 Originaux


4 Annotations



    Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens

    Date de création : Février 2021    Dernière modification : 19.02.2021    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]