Les sablières de la chapelle de Saint-Guénolé
Un article de GrandTerrier.
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Quatre magnifiques sablières Les chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall les décrivent ainsi : « Dans la partie est de la nef et des bas-cotés, sont des sablières sculptées avec beaucoup d'art, dans le genre de la Renaissance, présentant des animaux fantastiques agrémentées de feuillages et d'arabesques, puis des profils de soudards, lansquenets Autres lectures : « PEYRON et ABGRALL - Notices sur les paroisses de l´évêché de Quimper et de Léon » ¤ « Historique de la chapelle de Saint-Guénolé » ¤ « Laouic Saliou (1909,1990), sculpteur autodidacte » ¤ |
1 Présentation
Pour apprécier la beauté des sablières Néanmoins, la beauté de l'ensemble est aujourd'hui encore remarquable. Les animaux sont diaboliques, aux corps de chiens allongés ou de dragons, ou alors des oiseaux aux ailes déployés. Comme dans une scène de l'enfer, certains engloutissent dans leur gueule les bras de figures humaines. Quant aux humains, leur allure générale fait penser à des soldats. Les chapeaux à plume de certains font penser à des mousquetaires ou des lansquenets A l'intersection de chaque entrait ou poutre transversale de la nef, il y a un engoulant |
De quand datent les sablières ? Du 16e siècle lors de la fondation de la chapelle ? En 1679 lors de la rénovation du lambris ainsi que l'indiquait une inscription sur le bas-côté sud ? Ou plus tard, voire même au 19e siècle avec une inspiration de style Renaissance, lors d'une restauration ultérieure ? On remarquera aussi un blason central sur une poutre joignant les sablières de la nef. Ce blason, en très mauvais état, est écartelé en 2 partis : « 1° d’azur à la croix patriarcale
de sable, plantée sur un mont de trois coupeaux d’or, au mot PAX brochant de gueules – 2) d’argent au pin
terrassé d’azur soutenu par deux cerfs affrontés de gueules, ramés de sable. », et était porté par Charles Nouvel de la Flèche (1814-1887), évêque de Quimper de 1872 à 1887 et moine bénédictin (Dom Anselme) Cet évêque était surnommé « An Eskop du » (l'évêque noir), car il ne quittait jamais son habit noir de Bénédictin. A-t-il contribué à financer la réalisation ou la rénovation des sablières de St-Guénolé ?
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2 Iconographies
Les 7 figures des bas-cotés partie est, côté sud | |||||
Les 12 figures des bas-cotés partie est, côté nord | |||||
Les 13 figures de la nef partie est, côté sud | |||||
Les 17 figures de la nef partie est, côté nord | |||||
3 Annotations
- Sablière, s.f. : en charpente, une panne sablière est une poutre placée horizontalement à la base du versant de toiture, sur le mur de façade. On la nomme ainsi car on la posait sur un lit de sable, qui en fuyant, permettait à la poutre de prendre sa place lentement. Dans les églises les sablières portent fréquemment des sculptures. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- Lansquenet, s.m : Les lansquenets étaient des piquiers mercenaires, souvent « allemands », opérant du XVe siècle au XVIIe siècle. Une longue pique de 6 mètres ou plus était leur arme principale mais la hallebarde, plus courte (2 mètres environ) et divers types d’épées à une ou deux mains équipaient également leurs troupes. Ils portaient des larges chapeaux bas couronnés de grandes plumes, doublets aux manches bouffantes et des collants aux couleurs différentes. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Engoulant s.m : extrémité sculptée d’une poutre ou entrait, figurant une gueule animale avalant la poutre. L'engoulant est généralement présent aux deux extrémités. Source : wiktionary. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Charles-Marie-Denis Nouvel de la Flèche, moine bénédictin (frère Anselme en religion), né le 26.12.1814 à Quimper, nommé évêque en 1872, décédé le 01.06.1887 à Quimper. Source : « Catalogue des Évêques de Cornouaille » établi par Bernard Le Ny, disponible sur le site de l'Evêché ( http://catholique-quimper.cef.fr ). [Ref.↑]
Thème de l'article : Richesses du patrimoine communal Date de création : Août 2013 Dernière modification : 10.08.2013 Avancement : [Développé] |