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Le Courrier du Finistère. Ergué-Gabéric.
Pendu - Yves Salaün, 49 ans, cultivateur à Kerleur, avait pris la funeste habitude de s'enivrer à peu près tous les jours. Le 10 avril il s'est pendu dans sa maison d'habitation. Il laisse une veuve et neuf enfants.
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Le Progrès du Finistère. Ergué-Gabéric.
Désespéré - Mercredi dernier 8 courant, le sieur Guillou Jean-Louis, cultivateur à Poulduic, recevait la visite d'un huissier chargé de lui signifier qu'il eût à quitter sa ferme. Le malheureux fermier, qui avait déjà cherché en vain à trouver une autre terre d'exploitation, fut très affecté de ce congédiement, et à partir de ce moment devint sombre n'adressant plus la parole à qui que ce soit. Le soir il mangea encore son souper puis sortit. Le lendemain ses enfants le découvraient pendu à la branche d'un pommier dans un champ voisin de l'aire à battre.
Le désespéré était âgé de 65 ans.
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Le Progrès du Finistère. Ergué-Gabéric.
Découverte de cadavre - Le 19 courant, vers 6 heures du soir, Mme Blouet, demeurant à Meil-ar-Poul, longeait la rivière l'Odet, lorsqu'elle aperçut, à environ 300 mètres du moulin, une masse blanche au milieu de la rivière l'Odet. S'en étant approchée, elle constata que c'était le cadavre complètement nu, maintenu à cet endroit par un barrage en pierres qui traverse la rivière pour alimenter le bief du moulin.
Mme Blouet prévint aussitôt le personnel du moulin qui vient dégager le cadavre.
La gendarmerie fut informée et il fut sursis à l'inhumation.
Dans la matinée du 21, le cadavre fut reconnu par Ollivier Jean-Louis, de Keranguéo, en Ergué-Gabéric, pour être celui de son père, Jean-Louis Ollivier, âgé de 70 ans, demeurant au lieu-dit Waterleo, en Briec.
Le vieillard, qui était malade depuis longtemps, avait quitté furtivement son habitation, trois ou quatre jours auparavant.
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Le Citoyen. Ergué-Gabéric.
Mme Daniel, fermière au village de Kerdudal, s'est pendue à l'aide de son mouchoir, à un noisetier.
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Le Courrier du Finistère. Ergué-Gabéric.
Une désespérée - Ces jours derniers, inquiet de ne pas voir revenir sa femme Jeanne Daniel, qui avait brusquement quitté son ouvrage. M. Corentin Douguet, cultivateur à Kerdudal, se mit à sa recherche. Après l'avoir vainement cherchée dans les environs immédiats de la maison, il finit par la découvrir dans un champ, à 200 mètres environ du village, pendue à la branche d'un noisetier. M. Douguet n'eut rien de plus pressé que de couper la corde ; mais hélas, il était trop tard ; la mort avait accompli son oeuvre, Mme Douguet, qui était âgée de 48 ans, avait eu dix-sept enfants, dont neuf sont encore en vie.
Depuis quelques temps elle était atteinte de neurasthénie, et c'est au cours d'une crise qu'elle aura été poussée à son acte de désespoir.
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§ Autres transcriptions (Le Finistère, Le Petit Breton, Le Progrès du Finistère)
Le Finistère. Ergué-Gabéric.
Lugubre détermination - Depuis quelques temps déjà, Mme Douguet, née Daniel, Jeanne, âgée de 48 ans, était devenue sombre, mais son état ne donnait cependant aucune inquiétude à sa famille.
Le 8 courant, M. Douguet ayant remarqué que sa femme avait quitté brusquement la maison, se mit à sa recherche. Vers 3h. 1/2 de l'après-midi, parcourant l'un de ses champs, il fut terrifié en apercevant la pauvre femme, qui s'était pendue à l'aide d'un mouchoir à un noisetier. Il s'empressa de couper le mouchoir ; malheureusement il ne se trouvait plus qu'en présence d'un cadavre.
Mme Douguet se croyait constamment malade, ce qui sans doute a été la cause de sa lugubre détermination. Elle a été mère de 17 enfants dont 9 sont encore vivants, le plus jeune n'est âgé que de 6 ans.
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Le Petit Breton. Ergué-Gabéric.
Pendue à un noisetier -Mme Daniel, fermière au village de Kerdudal, quittant brusquement son travail, est allée se pendre avec son mouchoir à la branche d'un noisetier.
Quand son marie la découvrit, la malheureuse était morte. Elle avait agi sous le coup d'une crise de neurasthénie.
Mme Daniel a eu 17 enfants dont 9 sont encore vivants.
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Le Progrès du Finistère. Ergué-Gabéric.
Suicide - Le 8 courant, dans l'après-midi, M. Douguet Corentin, cultivateur à Kerdudal, surpris de ne pas voir revenir sa femme, née Jeanne Daniel, qui avait brusquement abandonné son travail, se mettait à sa recherche. Vers 15 h 30, il la trouvait dans un champ voisin du village, pendue à l'aide d'un mouchoir à une branche de noisetier. La pauvre désespérée, âgée de 48 ans, mère de 17 enfants dont 9 actuellement vivants, était depuis quelques temps atteinte de neurasthénie.
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Union Agricole. Scaër.
Suicide- Samedi 17 Avril, Louis Hullois, ouvrier papetier à Odet en Ergué-Gabéric, depuis plusieurs mois, revint chez lui, au bourg de Scaër, sous une pluie battante. En arrivant vers 13 h 30, il eut une crise de folie. Comme sa femme lui demandait pourquoi il avait fait cette longue route, sous un temps pareil, il répondit : « C'est pour vous tous que je suis revenu ; je croyais que vous étiez tous condamnés comme moi qui dois être fusillé sous peu sur la place de Scaër ».
Le dimanche 18, il raisonnait de même toute la journée, sans cependant manifester d'intention de suicide. Il fut très agité toute la nuit, et se leva le matin à 6 h 35. Sa femme le voyant mettre son pantalon, lui demanda où il allait, il répondit qu'elle allait satisfaire un besoin. Sur l'invitation de sa femme, il prit le seau hygiénique et monta au grenier. Ne le voyant pas redescendre, sa femme frappée d'un pressentiment, alla le chercher. À ce moment, Mme Toupin, débitante, vint l'appeler, lui disant que son mari gisait, dans la cour, au pignon de la maison. Aidée des voisins, la malheureuse monta le fou dans sa chambre et le déposa sur le lit où il expirait quelques minutes après. Le docteur Chapel a constaté une fracture à la base du crâne. Hullois avait eu ses facultés ébranlées à la vue d'un train de blessés en se rendant aux armées en 1915.
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§ Autre transcription (Le Progrès du Finistère)
Le Progrès du Finistère. Scaër.
Triste mort - Samedi soir, un ouvrier papetier, Louis Hullois, 43 ans, a mis fin à ses jours en se jetant du 2e étage.
Hullois ne jouissait pas de la plénitude de ses facultés mentales et avait été interné par l'autorité militaire en 1915, puis réformé n° 2. Il paraissait cependant guéri et travaillait à la papeterie de l'Odet, en Ergué-Gabéric.
Samedi soir, il rentra chez lui sous une pluie battante et tint des propos incohérents à sa femme. La nuit fut très agitée. Il se leva à 6 heures et monta au grenier.
Ne le voyant pas redescendre, sa femme se préparait à aller voir ce qui se passait, lorsqu'elle fut prévenue par Mme Toupin que son mari gisait inanimé dans la cour. Aidée de voisins, elle le transporta sur son lit où il expira quelques instants après.
Le docteur Chapel, mandé, constata une fracture à la base du crâne.
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Dépêche de Brest. Ergué-Gabéric.
Suicide par pendaison - Le sieur Alain Gaouach, 48 ans, marié, père de six enfants, domestique de ferme au village de Squividan, chez M. Corentin Provost, a été trouvé pendu à un châtaignier, à 200 mètres environ au nord du village. Gaouach était sobre et travailleur ; mais il semble bien que, depuis un mois environ, il ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales.
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