ce qui nous a été déclaré être Margueritte Glémarec veuve Etienne Le Corre de Kerélan en cette paroisse et municipalité d'Ergué Gabéric que nous avons trouvé assez proprement vêtu(e) et que l'on nous a dit être venu(e) à Saint Yvi hier quatorze du courant à l'occasion du pardon, laquelle fut déposée dans le dit lit vers trois heures de l'après midy de la journée du quatorze yvre et que y étant depuis cette heure jusqu'au quinze à cinq heures et demie moment où l'on a reconnue quelle défunte, avons reconnue par les vomissements faits dont le dit lit porte les marques que sa mort est occasionnée par une indigestion et qu'elle s'est trouvée étouffée par le peu d'air qu'elle recevoit dans le dit lit, avons reconnue par la position où nous l'avons trouvé étant couchée sur le ventre et ayant la tête beaucoup plus basse que les pieds, après avoir fait tirer ses coeffes, délasser ses hardes sur les [...] que le sang lui a porté, à la tête même on ne pu(t) lui délasser ses coeffes qu'avec peine, les dits lassets étant si fermes qu'ils ont pénétrés dans la p(e)au, ce qui fait présumer que la respiration lui a totalement manquée, ce qui a suffis pour l'étouffée, attestons par ailleurs que personne n'a porté atteinte à sa vie, en conséquence de tout quoi avons abandonné et laissé le dit cadavre en la possession de ses enfants qui s'en sont chargé pour le faire inhumé suivant l'usage du pais, dont acte à valoir et servir ainsi que de raison faits et rédigé sur les lieux pour servir de permis d'inhumée.
Sous notre seing, ceux de nos adjoints
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