Conseil du 1er septembre 1833
Du 1er septembre 1833. Séance du conseil municipal de la commune d'Ergué-Gabéric réuni au lieu ordinaire des séances municipales, en vertu du Bulletin administratif de Mr le Préfet en date du 26 juillet relativement à l'instruction primaire.
Le Conseil municipal pense qu’une instruction primaire serait inutile dans cette commune, voyant la proximité de Quimper, et surtout notre bourg ne se trouvant pas au centre de la commune.
Arrêté par le maire et le conseil municipal soussigné. Le Marié ; Louis Le Roux ; Le Guyader ; Allain Le Naour ; Hervé Huitric ; Pierre Lozach ; Laurent, maire.
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Conseil du 18 mai 1834
Du 18 mai. L'an mil huit cent trente quatre, le Conseil municipal de la commune d'Ergué-Gabéric était réuni pour sa session annuelle de mai.
Présents M. H. Lozach, Le Roux, Pierre Lozach, Le Poupon, Huitric, Kergourlay, Nédelec, Guillamet, Guyader, Le Bihan, Louis Le Roux, F Caugaut, membres du conseil municipal.
Monsieur le maire a donné connaissance du dispositif de la loi du 28 juin 1833 et l'ordonnance du 16 juillet suivant relativement aux dépenses de l'école primaire, il a invité le conseil municipal à délibérer sur les objets ci-après : 1°. traitement fixe de l'instituteur, 2° les moyens d'acquitter les dépenses et 3° que le traitement était arrêté pour 183 f. séant. Qu'il serait établi sur la commune une imposition de deux cent onze francs onze centimes, montant de trois centimes additionnels en principal des contributions foncière, personnelle et mobilière , cy 211 fr 11 cent.
F Caugant ; Hervé Kergourlay ; Pierre Lozach ; Hervé Huitric ; Jean Le Poupon ; Louis Le Roux ; H. Lozach ; Nédelec ; Bihan ; Guyadec ; Guillamet.
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Conseil de 1841
Le Conseil Municipal d'Ergué-Gabéric, réunion au lieu ordinaire de ses séances, après avoir délibéré sur le projet contenu dans la lettre de Monsieur le préfet et datée de ce mois, ayant pour but la réunion de la commune d'Ergué-Gabéric à celles de Kerfeunteun et d'Ergué-Armel pour la création d'une école centrale à Quimper.
Est d'avis de conserver les fonds que la commune a en caisse, pour y construire plus tard une maison d'école, se proposant toutefois de contribuer par le revenu de ces fonds à l'établissement de l'école centrale de Quimper, et ce dans le cas seulement où l'on pourra se procurer des élèves d'un nombre assez fort pour parcourir tous les jours la distance de leur domicile à Quimper.
Le Naour ; Laurent, maire ; H. Lozach ; Louis Le Roux ; Guyader ; Nedelec Guillaume
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24 novembre 1841, comité de Quimper
Instruction primaire. Comité supérieur de Quimper.
Ordre du jour de la séance du 24 novembre 1841.
1°. Lecture du procès-verbal de la dernière séance.
2°. Demande de secours en faveur des anciens instituteurs.
3°. Projet de réunion des communes de Kerfeunteun, d'Ergué-Armel et d'Ergué-Gabéric.
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26 novembre 1841, Lettre de l'Instruction primaire
Instruction primaire. Rappel à l'exécution de la loi. Expédié 26 novembre 1841
Maire d'Ergué-Gabéric
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Suite de la lettre de l'Instruction primaire de 1841
La loi du 28 juin 1833 dispose dans son article 9 que toute commune est tenue soit par elle-même, soit en se réunissant à une ou plusieurs communes voisines, d'entretenir au moins une école primaire élémentaire.
La commune que vous administrez, Monsieur, ne possédant pas d'école et ayant refusé de se réunir, pour en entretenir une, aux communes de Kerfeunteun et d'Ergué-Armel, ne saurait se soustraire plus longtemps à cette obligation.
Je vous invite, en conséquence, à convoquer, à la réception de la présente, le comité local d'instruction primaire et le conseil municipal, afin que chacun dans le cercle des attributions que lui confère le dernier paragraphe de l'article 21 de la loi précitée, s'occupe de la présentation à faire au comité supérieur de l'arrondissement d'un candidat pour la place d'instituteur de la commune.
Si le comité et le conseil municipal ne connaissaient aucun sujet qui leur conviennent, je vous inviterais à en référer soit à moi, soit à M. l'inspecteur des écoles primaires du département ; nous pourrions l'un et l'autre vous indiquer quelque bon instituteur.
Si d'ici à la séance mensuelle que tiendra me comité supérieur d'arrondissement, le 1er mercredi du mois de janvier prochain, aucune présentation ne lui a été faite par votre conseil municipal, mis en demeure par la présente, j'engagerai ce comité à nommer d'office un instituteur pour votre commune.
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1850, lettre du maire
Monsieur le préfet
Je vous adresse la copie de l'acte de délibération du conseil de la commune d'Ergué-Gabéric relatif au choix d'un instituteur ou institutrice. Le conseil trouvent un avantage réel dans l'institution des sœurs et comme il faudrait quelque sacrifice pour arriver à cette fin je désirerais connaître l'opinion générale des habitants de la commune, en convoquant le conseil ... avant de faire cette démarche je désirerais savoir si la personne charitable qui a fait la proposition de fournir à ses frais le mobilier de la maison d'école persiste ... autrement je pense qu'il me serait inutile de convoquer le conseil.
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3 août 1851, lettre du maire
En mairie à Ergué-Gabéric le 3 août 1850
Monsieur le Préfet
Monsieur, j'ai l'honneur de vous demander l'autorisation de réunir le conseil municipal à l'effet de les consulter sur le choix d'instituteur et de viser au moyen de suppléer aux dépenses.
Agréer, Monsieur le Préfet, l'assurance de mon dévouement. Votre très humble serviteur, Le Maire Nédélec.
En marge : répondu le 5 pour l'autoriser à réunir un conseil.
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4 septembre 1850, Instruction primaire
Instruction primaire. Ecole d'Ergué-Gabéric. 4 septembre 1850.
Inspecteur d'Académie Quimper
J'ai l'honneur de vous adresser en communication copie d'une délibération par laquelle le conseil municipal d'Ergué-Gabéric exprime le vœu qu'il soit établi dans cette commune une école mixte dont la direction serait confiée à des sœurs.
Je vous prie, M. l'Inspecteur, d'examiner avec soin cette demande et de me faire connaître votre avis sur la suite dont elle vous paraîtrait susceptible. Je crois qu'il conviendrait que M. l'Inspecteur, afin de suppléer au moyen d'une conférence avec les autorités locale, à l'insuffisance des explications contenues dans la délibération ci-jointe.
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