| Ed. 1878 | |
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Autres lectures : « SAUVÉ Louis-François - Lavarou koz a Vreiz-Izel » ¤ « Krennlavarioù ar C'hannadig - Dictons dans le Kannadig » ¤ « C'hoari koukou, une ritournelle en breton ou aouidell » ¤
Sélection des formulettes gabéricoises :
- page 162. On raconte aux enfants, pendant qu'on les habille : « Boudadoup, boudadoup, boudadoup ! N'int ket mad al loerou stoup ; Al loerou stamm violet. 'Zo mad d'ar paotrik da gaouet » (Rien ne valent les bas d'étoupe ; Les bas de tricot violet. Sont bons à avoir pour le garçonnet)
- page 163. L'heure du repas venue, les mères disent, au moment de retirer du feu le bassin de bouillie : « Pera vezo da vern ? - Ar vaz war ho kern. - Petra vezo da lein ? - Ar vaz war ho kein. - Pera vezo da goan ? - Ioud poazet war ann tan » (Qu'y aura-t-il à déjeuner ? - Le bâton sur vos cornes - Qu'y aura-t-il à dîner ? - Le bâton sur votre dos - Qu'y aura-t-il à souper ? - De la bouillie cuite sur le feu)
- page 175. La fourmi est appelée : « Mamm al labous vras - A labour hirio evit warc'hoas » (Mère du grand labeur - Qui travaille aujourd'hui pour demain)
- page 179. Les pièces inspirées par la foi chrétienne sont généralement empruntées à un formulaire unique, le livre d'heures. J'en ai cependant retrouvé quelques-unes dont l'origine doit être cherchée ailleurs : « Me ho salud, kroaz benniget, - Kement kroaz a zo dre ar bed ; - Me a ro d'hoc'h va ene da viret - Ha ma c'horf d'ann douar benniget » (Je vous salue, croix bénie, - [Vous et] toutes les croix qui sont au monde ; - Je vous donne mon âme à garder - Et [je donne] mon corps à la terre bénite)
- page 182. Des souhaits du nouvel an : « Deiz mad d'hoc'h ! Evit ar bloaz ne'm euz ket gwelet ac'hanoc'h ; ar bloavezh mad 'zouetan d'hoc'h ha kals davantach, iec'het ha prosperite, hag ar baradoz da fin ho pue. » (Bonjour à vous ! Je ne vous ai pas encore vu cette année ; la bonne année je vous souhaite et beaucoup d'autres, santé et prospérité, et le paradis à la fin de votre vie)
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