Photos d'écoles
- « En consultant hier les dossiers du "Grand Terrier", je suis tombé sur les photos d'écoles ; à ma surprise il n'y en a pas de l'école municipale de garçons du Bourg. Dans mes archives j'en ai une que je situe en 1944, compte tenu que des gamins d'un an plus jeunes que moi y figurent et que j'évalue mon âge à 6 ans (ou huit ?). », PR.
- « Nous avons tous conservé la photo de cette classe, mais nous ne nous voyons quasiment plus. Je n'ai pas vu P.R. depuis l'enterrement de sa mère, et cela fait maintenant près d'une dizaine d'années ! Il est dommage que nous n'ayons pas pensé faire une amicale des anciens élèves de la communale du bourg que, pour ma part, j'ai quittée à onze ans et il y a 66 ans de cela. », RF.
- « Non, je ne serais certainement pas le plus compétent pour identifier cette classe de 1946, n'étant rentré à l'école du bourg qu'en 1948. Bien sûr certains visages me semblent évidents, mais je pense que Jean Le Reste, Jean et Raymond Feunteun, François Nédélec, Hervé le Yaouancq etc. qui semblent y figurer seraient plus à même que moi. J'ai par contre une photo de 1952 », YN.
Instituteurs
- « La photo date de l’année scolaire 1946-1947. C’est la dernière année que j’ai passée au bourg, dans la classe de l’ancien directeur, Pierre Autret
[1] (et aussi Madame Autret), un homme à qui je suis redevable de la base de ma formation intellectuelle et morale. », JLR.
- « Dommage que les instits ne soient pas sur les photos de classe avec leurs élèves : Monsieur Autret, directeur, "les grands", classe du certificat d'études primaires ; Madame Autret, "les petits", et Madame Guillamet, "les moyens". Et c'est avec beaucoup d'émotion que je vois cette photo-portrait des époux Autret, des "pros" de l'enseignement ! », HYB
- « La voiture de notre Maître (Monsieur Autret), une Peugeot, était restée sur cale pendant la guerre dans le garage attenant aux logements des instituteurs. En 46 ou 47, un ouvrier (du garage Peugeot de Quimper?) était venu la remettre en état. Je le vois encore taper sur le réservoir démonté pour en détacher la rouille. La titine allait retrouver une seconde vie ! », HYB
Loisirs, divertissements
- « Cette année-là en 1947 tout le monde faisait sa 1ère communion même ceux de l'école communale. Je me souviens de cette journée : c'était Gustave Guéguen qui officiait et il avait fait des commentaires sur chacun des communiants, et certaines mamans n'avaient pas apprécié. Quand on dit aux vêpres que tel enfant de la campagne préfère aller chercher des nids que d'apprendre son catéchisme on peut comprendre ! », RLR.
- « Il y avait en haut de la cour de récréation une pompe. Avant le départ de l'école, le soir, un "ancien", de la classe du "certif" sans doute, bouchait avec sa main la sortie normale, tandis qu'un autre pompait avec entrain. Par un petit orifice de mise à l'air, ou gicleur de surpression situé à l'opposé, un jet puissant arrosait la cour sur 5 à 6 mètres. Certains allongeaient même la zone mouillée en apportant de l'eau avec les mains! Le lendemain matin nous avions une belle piste de glissades! On se lançait sur la partie sèche, et si tout se passait bien on parcourait la piste en gardant l'équilibre, sinon il y avait quelques bleus en perspective. C'était génial ! Je crois deviner la pompe sur la vue aérienne de 1976, sous le feuillage du tilleul du haut, à l'arrière. », HYB
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L'école vue du ciel en 1976
M. et Mme Autret, instituteurs
- « A l'époque la cour n'était bien sûr pas goudronnée. Sous les tilleuls, côté sud, se trouvaient l'emplacement des jeux: Quatre trous aux sommets d'un carré d'environ 1m20 x1m20 plus un cinquième au milieu. Sur le sol nu, soigneusement nettoyé on lançait les billes tenues entre le pouce et l'index de trous en trous, puis au centre quand on avait terminé le tour. Du golf miniature en quelque sorte! A l'heure de la récré c'était la course pour occuper les meilleurs circuits. Il ne fallait pas oublier les billes à la maison ! Avions nous la tête à étudier? », HYB
- « Les tilleuls qui bordaient la cour étaient de "vrais" tilleuls, ceux qui donnent des fleurs odorantes qui servent à faire des tisanes. La cour embaumait en fin de printemps. Je me souviens d'avoir, avec mes camarades de classe participé à la collecte des fleurs sur des basses branches taillées, pour le compte de Mr Bihannic, boulanger au bourg (chez qui il avait le téléphone public), qui nous récompensait en bonbons. La récolte terminée nous nous mettions en rang, et il passait devant nous en donnant un bonbon à chacun, puis repassant jusqu'à épuisement du paquet! », HYB
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