Les figures féminines ayant marqué l'histoire communale
Un article de GrandTerrier.
Version du 8 mars ~ meurzh 2021 à 10:34 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version du 9 mars ~ meurzh 2021 à 13:35 (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) Différence suivante → |
||
Ligne 11: | Ligne 11: | ||
À toutes fins utiles, pour nommer des rues et places afin de rompre l'avantage donné jusqu'à présent aux hommes. | À toutes fins utiles, pour nommer des rues et places afin de rompre l'avantage donné jusqu'à présent aux hommes. | ||
- | Autres lectures : {{Tpg|Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme}}{{Tpg|Elisabeth Bolloré (1824-1904), nièce, fille, épouse et mère de fabricants de papier}}{{Tpg|Jeanne Le Pape, journalière féministe et militante communiste}}{{Tpg|Jean et Francine Lazou, instituteurs de 1926 à 1950}}{{Tpg|Marjann Mao, chiffonnière (Skol Vreizh, 1989)}}{{Tpg|1742 - Inhumation illégale de Marie Duval de Lezergué dans l'église paroissiale}}{{Tpg|1644-1645 - Deux lettres de Guy Autret évoquant l'épistolière Marquise de Sévigné}} | + | Autres lectures : {{Tpg|Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme}}{{Tpg|Elisabeth Bolloré (1824-1904), nièce, fille, épouse et mère de fabricants de papier}}{{Tpg|Jeanne Le Pape, journalière féministe et militante communiste}}{{Tpg|Jean et Francine Lazou, instituteurs de 1926 à 1950}}{{Tpg|Marjann Mao, chiffonnière (Skol Vreizh, 1989)}}{{Tpg|1742 - Inhumation illégale de Marie Duval de Lezergué dans l'église paroissiale}}{{Tpg|1644-1645 - Deux lettres de Guy Autret évoquant l'épistolière Marquise de Sévigné}}{{Tpg|1426 - Exemptions gabéricoises à la Réformation des fouages}} |
|width=15% valign=top|[[Image:CartesDames.jpg|right|200px]] | |width=15% valign=top|[[Image:CartesDames.jpg|right|200px]] | ||
|}__NOTOC__ | |}__NOTOC__ | ||
Ligne 17: | Ligne 17: | ||
{|width=870| | {|width=870| | ||
|width=48% valign=top {{jtfy}}| | |width=48% valign=top {{jtfy}}| | ||
- | |||
|width=4% valign=top {{jtfy}}| | |width=4% valign=top {{jtfy}}| | ||
|width=48% valign=top {{jtfy}}| | |width=48% valign=top {{jtfy}}| | ||
Ligne 26: | Ligne 25: | ||
{|width=870| | {|width=870| | ||
|width=48% valign=top {{jtfy}}| | |width=48% valign=top {{jtfy}}| | ||
- | * Dame Alix de Griffonez (15e siècle) | + | * [[Image:Griffon.jpg|70px|right]]Dame Alix de Griffonez (15e siècle) |
+ | |||
+ | En 1426, lors de la Réformation des fouages, c'est-à-dire de la validation des exemptions fiscales des métayers détenteur d'un domaine noble, le Manoir de Griffonez est détenu par la dame Alix de Griffonez et exploité par « Hervé Le Livec, métayer à Alix de Griffonez, noble, exempt ». | ||
+ | |||
+ | * Marquise de Sévigné (1626-1696), propriétaire | ||
+ | |||
+ | * Marie Duval (1708-1742), inhumée en l'église | ||
+ | |||
+ | * Elisabeth Bolloré (1824-1904), entrepreneuse | ||
+ | |||
+ | |||
|width=4% valign=top {{jtfy}}| | |width=4% valign=top {{jtfy}}| | ||
|width=48% valign=top {{jtfy}}| | |width=48% valign=top {{jtfy}}| | ||
- | * Marjan Mao (1902-1988), chanteuse et chiffonnière | + | |
+ | * [[Image:FaucilleMarteau.jpg|right|70px]]Jeanne Le Pape (1895-1975), féministe et communiste | ||
+ | {|width=100% | ||
+ | |} | ||
+ | * [[Image:FrancineLazou2.jpg|70px|right]]Francine Lazou (1895-1983), institutrice | ||
+ | {|width=100% | ||
+ | |} | ||
+ | * [[Image:PortraitMarieBlanchard.jpg|70px|right]]Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme | ||
+ | |||
+ | Née Marie-Véronique Berthomé en 1896, en Belgique, elle fit la connaissance de son futur mari, Yves-Marie Blanchard, un Quimpérois, blessé à la guerre de 1914-1918, à l’hôpital de Charleroi où elle était infirmière. Comme Yves-Marie Blanchard travaillait à l’usine Bolloré à Odet, René Bolloré proposa à son épouse de s’installer comme sage-femme au service des ouvrières de l’usine et des femmes d’Ergué-Gabéric. | ||
+ | |||
+ | * [[Image:MarjanMao.jpg|70px|right]]Marjan Mao (1902-1988), chanteuse et chiffonnière | ||
+ | |||
+ | Marjan Mao a travaillé pendant 41 ans au délissage de chiffons à la papeterie d'Odet. Née en 1902, elle a commencé à y travailler en 1920. C'est là, parmi les autres chiffonnières, qu'elle a appris à chanter des gwerzs <ref name="Gwerz">{{BR-Gwerz}}</ref>, la plupart en breton. Elle est décédée en Août 1988. | ||
+ | |||
+ | * | ||
|} | |} | ||
Version du 9 mars ~ meurzh 2021 à 13:35
|
Liste des femmes remarquables d'Ergué-Gabéric, peu peu connues, qui ont marqué l'histoire locale par leurs caractères, vocations ou actes de courage À toutes fins utiles, pour nommer des rues et places afin de rompre l'avantage donné jusqu'à présent aux hommes. Autres lectures : « Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme » ¤ « Elisabeth Bolloré (1824-1904), nièce, fille, épouse et mère de fabricants de papier » ¤ « Jeanne Le Pape, journalière féministe et militante communiste » ¤ « Jean et Francine Lazou, instituteurs de 1926 à 1950 » ¤ « Marjann Mao, chiffonnière (Skol Vreizh, 1989) » ¤ « 1742 - Inhumation illégale de Marie Duval de Lezergué dans l'église paroissiale » ¤ « 1644-1645 - Deux lettres de Guy Autret évoquant l'épistolière Marquise de Sévigné » ¤ « 1426 - Exemptions gabéricoises à la Réformation des fouages » ¤ |
Présentation
Liste chronologique
En 1426, lors de la Réformation des fouages, c'est-à-dire de la validation des exemptions fiscales des métayers détenteur d'un domaine noble, le Manoir de Griffonez est détenu par la dame Alix de Griffonez et exploité par « Hervé Le Livec, métayer à Alix de Griffonez, noble, exempt ».
|
Née Marie-Véronique Berthomé en 1896, en Belgique, elle fit la connaissance de son futur mari, Yves-Marie Blanchard, un Quimpérois, blessé à la guerre de 1914-1918, à l’hôpital de Charleroi où elle était infirmière. Comme Yves-Marie Blanchard travaillait à l’usine Bolloré à Odet, René Bolloré proposa à son épouse de s’installer comme sage-femme au service des ouvrières de l’usine et des femmes d’Ergué-Gabéric.
Marjan Mao a travaillé pendant 41 ans au délissage de chiffons à la papeterie d'Odet. Née en 1902, elle a commencé à y travailler en 1920. C'est là, parmi les autres chiffonnières, qu'elle a appris à chanter des gwerzs |
Annotations
- Gwerz, au pluriel gwerzioù : « ballade, complainte », chant breton racontant une histoire, depuis l'anecdote jusqu'à l'épopée historique ou mythologique. Proches des ballades ou des complaintes, les gwerzioù illustrent des histoires majoritairement tragiques ou tristes. Ces chants populaires en langue bretonne se sont transmis oralement dans toute la Basse-Bretagne jusqu'au XXe siècle. [Terme BR] [Lexique BR] [Ref.↑]
Thème de l'article : Personnalités ayant marqué l'histoire communale Date de création : Février 2021 Dernière modification : 9.03.2021 Avancement : [Développé] |