La libération d'un missionnaire au royaume d'Annam, journaux de bord de l'Alcmène 1845 - GrandTerrier

La libération d'un missionnaire au royaume d'Annam, journaux de bord de l'Alcmène 1845

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-Le journal de J.-R. Bolloré est plus descriptif : notes ajoutées, mission de paix, leçon d'histoire, touriste observateur et curieux. +Le journal de J.-R. Bolloré est plus descriptif : notes manuscrites ont été ajoutées.
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 +Mission de paix, leçon d'histoire, guide touristique.
Conclusion : pas suffit pour éviter la guerre ... Conclusion : pas suffit pour éviter la guerre ...
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Six montagnes de marbre entourent une petite plaine de sable dans laquelle se voient quelques méchants tombeaux. Dans l'un d'elles, la plus rapprochée de la mer, sont les superbes pagodes que nous avons visitées : ce sont elles seules qui rendent si pittoresques et si curieux ces rochers dont la hauteur peut aller de 200 à 250 pieds. Six montagnes de marbre entourent une petite plaine de sable dans laquelle se voient quelques méchants tombeaux. Dans l'un d'elles, la plus rapprochée de la mer, sont les superbes pagodes que nous avons visitées : ce sont elles seules qui rendent si pittoresques et si curieux ces rochers dont la hauteur peut aller de 200 à 250 pieds.
-Sur la montagne de marbre au pied de laquelle nous débarquâmes, et que j'ai gravie pour reconnaître ce bras de mer indiqué sur les cartes nautiques, et que je n'ai pas aperçu, il y avait une inscription en chinois ...+Sur la montagne de marbre au pied de laquelle nous débarquâmes, et que j'ai gravie pour reconnaître ce bras de mer indiqué sur les cartes nautiques, et que je n'ai pas aperçu, il y avait une inscription en chinois, comme toutes celles du reste que nous avons trouvées, signifiant <i>grande montagne de feu</i>. M. Lavollée avait appris la langue chinoise à Macao, pendant quelques mois, et traduisit en français la plupart des inscriptions chinoises qui s'offrirent à nous.
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 +Deux routes à escaliers, avec rampes soignées, le tout ayant vue sur la mer, conduisent sur la montagne de marbre qui renferme les pagodes. Celle que nous prîmes avait 154 marches et 17 plateaux. C'est en montant que nous vîmes cette inscription : <i>grotte du ciel, de la terre et de la mer</i>.
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 +À peine au haut, on a devant soi une petite pagode peu importante. Elle est entourée de murailles peu élevées que nous fûmes obligés d'escalader pour pénétrer plus avant, les portes en étant fermées, et les Bonzes refusant d'abord de nous ouvrir. Mais quand ils nous virent dans la cour de la pagode, ils eurent probablement peur de nous, et dès lors, aucun obstacle ne s'opposa plus à notre curiosité. Néanmoins, je dois dire que s'il n'y avait pas eu des soldats cochinchinois occupant les lieux à voir, la plupart des merveilles nous seraient restés inconnues. Nous ne savions pas où étaient les pagodes, lorsque 30 à 40 miliciens armés de lances, et accourus aux escaliers qui y conduisent, comme pour nous en barrer le passage, nous montrèrent le chemin à suivre ; et depuis le commencement jusqu'à la fin, ils suivirent ce procédé qui nous servit beaucoup.
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<spoiler id='9915' text="... le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ...">Nous remerciâmes le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ; et en le quittant, nous lui laissâmes quelques pièces de monnaie qu'il accepta avec joie. <spoiler id='9915' text="... le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ...">Nous remerciâmes le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ; et en le quittant, nous lui laissâmes quelques pièces de monnaie qu'il accepta avec joie.
 +Derrière cette mesquine habitation, nous visitâmes deux grottes et deux pagodes charmantes. Ces dernières surtout étaient très pittoresques.
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 +Nous dîmes adieu à ces endroits que nous ne verrions peut-être plus jamais, et reprîmes le chemin par lequel nous étions venus. Arrivés à la cour de la première pagode, la vue d'inscription sur les côtés d'une porte d'entrée assez soignée, nous fit diriger nos pas de ce côté ; et le hasard encore nous servit à souhaits, car nous vîmes la plus belle de toutes les pagodes, la 7e des merveilles.
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 +Une petite allée conduit à un escalier de 4 à 5 marches avec rampe, à une petite chapelle consacrée à une déesse. Quant à l'extérieur, on ne pouvait mieux la comparer qu'à la Ste Vierge qu'on voit dans nos campagnes bretonnes, parée et habillée dans une belle niche, les jours de <i>pardons</i>. Sur la gauche et de haut en bas, 3 marches, une plate-forme, 15 marches plus un autre plateau suivi de 11 dernières marches, conduisent à la plus grande et à la plus belle des pagodes souterraines, 4 guerriers montés sur des tigres, je crois, car les animaux sont assez mal représentés, paraissent en défendre l'entrée. Une allée de briques, située au milieu de la pagode et large de 2 mètres, conduit à une anfractuosité du rocher, à six ou sept mètres au-dessus du sol, et dans laquelle on voit une divinité, probablement celle du lieu : une petite bougie était allumée devant son autel. Le reste de la pagode était sablé avec soin. À droite et à gauche existaient aussi deux petits autels, et au centre, une urne servant probablement à brûler des encens. Il y a encore quelques inscriptions qu'on n'a pu traduire ; mais dont M. Lavollée a pris les caractères chinois. Cette pagode souterraine peut avoir 18 mètres de longueur, sur autant de largeur, et 35 m environ de hauteur ; elle a la forme circulaire. Au sommet, 3 ouvertures de grande différente laissent pénétrer le jour ; et de nombreuses lianes tombent, tantôt perpendiculaires, tantôt tortueuses, dans ce lieu enchanteurs. Quel séjour pour la méditation, et comme l'âme se recueille facilement devant ces beautés de la nature ! ...
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 +À 10 h 1/2, nous quittâmes ces rochers que nous venions de tant admirer, et à 11 h, nous étions à notre canot où nous déjeunâmes avec plaisir.
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 +Dans l'après-midi, nous visitâmes un misérable petit village près de l'endroit où nous avions débarqué ; j'y achetait, comme curiosité, un hamac fait de cordes, lit ordinaire des Cochnichinois ; j'emportai aussi des rochers plusieurs échantillons.
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 +À 3 h 1/2, nous mîmes à la voile, par une jolie brise ; à 5 h nous étions à Tourane <ref name=Tourane>{{Tourane}}</ref> que nous parcourûmes encore avec les environs, pendant 1 h. À 6 h, nous laissâmes ce village, et arrivâmes à bord à 7 h 1/2 du soir, après avoir échoué plusieurs fois dans la baie.
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 +Tel est le petit voyage que j'ai fait aux rochers de marbre, et dont le souvenir me sera toujours très agréable.
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-<spoiler id='998' text="En effet, le 12, à 6 h du matin ... l'arrivée du prisonnier français ...">En effet, le 12, à 6 h du matin, un petit mandarinet vint à bord annoncer l'arrivée du prisonnier français. À 7 h, le commandant allai à terre. Il fut reçu à la même pagode par deux mandarins, Nguy-Khoc-Thuan, mandarin de première classe, gouverneur de la province, et Mguyen-Thuong, mandarin de 4r classe, envoyé de Hue-Fo. C'est lui qui remit au commandant une lettre du ministre de la marine cochinchinoise à Hue : il paraissait plus poli et plus aimable que les autres ; il était du nombre des 4 et 5 Cochinchinois qui furent en France de 1840 à 1841, et disait qu'il se la rappelait avec plaisir. Li-Wan-Foc, lui, était resté probablement à la capitale. C'est le mandarin de 4e classe qui fit savoir au commandant que 3 ou 4 mandarins au plus avaient le droit de parler à l'Empereur de Cochinchine, et que jamais ils n'oseraient lui proposer de tolérer le christianisme dans le royaume, certains qu'ils seraient d'avoir le cou coupé.+<spoiler id='998' text="Le mercredi 11 juin, ... annoncer l'arrivée du prisonnier français ...">Le mercredi 11 juin, voyant qu'il n'était nullement question de l'évêque, le commandant expédia à terre M. Kerangal, pour savoir du mandarin de Tourane <ref name=Tourane>{{Tourane}}</ref> quand il arriverait. Il fut répondu que ce serait le lendemain ou le surlendemain au plus tard.
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 +En effet, le 12, à 6 h du matin, un petit mandarinet vint à bord annoncer l'arrivée du prisonnier français. À 7 h, le commandant allai à terre. Il fut reçu à la même pagode par deux mandarins, Nguy-Khoc-Thuan, mandarin de première classe, gouverneur de la province, et Mguyen-Thuong, mandarin de 4r classe, envoyé de Hue-Fo. C'est lui qui remit au commandant une lettre du ministre de la marine cochinchinoise à Hue : il paraissait plus poli et plus aimable que les autres ; il était du nombre des 4 et 5 Cochinchinois qui furent en France de 1840 à 1841, et disait qu'il se la rappelait avec plaisir. Li-Wan-Foc, lui, était resté probablement à la capitale. C'est le mandarin de 4e classe qui fit savoir au commandant que 3 ou 4 mandarins au plus avaient le droit de parler à l'Empereur de Cochinchine, et que jamais ils n'oseraient lui proposer de tolérer le christianisme dans le royaume, certains qu'ils seraient d'avoir le cou coupé.
Le mandarin de la province et celui de 4e classe demandèrent un reçu pour l'évêque, reçu que le Commandant leur donna : <i>Le capitaine de vaisseau F.D., commandant la corvette de guerre l'Alcmène, reconnaît avoir reçu de Nguy etc., etc., Monsieur Le Fèvre, missionnaire français</i>. Le mandarin de la province et celui de 4e classe demandèrent un reçu pour l'évêque, reçu que le Commandant leur donna : <i>Le capitaine de vaisseau F.D., commandant la corvette de guerre l'Alcmène, reconnaît avoir reçu de Nguy etc., etc., Monsieur Le Fèvre, missionnaire français</i>.

Version du 25 juin ~ mezheven 2016 à 09:13

Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.

Un évènement historique observé par deux marins, le chirurgien breton Jean-René Bolloré et le commandant Fornier-Duplan, tous deux sur la corvette à voiles l'Alcmène, en campagne militaire dans un royaume qui allait ensuite devenir un protectorat français après une période de guerre.

Le breton note avec émerveillement tout ce qu'il voit, les protagonistes de la libération, et également les lieux sacrés environnants : « la plus belle de toutes les pagodes, la 7e des merveilles ... une petite chapelle consacrée à une déesse, ... on ne pouvait mieux la comparer qu'à la Ste Vierge qu'on voit dans nos campagnes bretonnes, parée et habillée dans une belle niche, les jours de pardons ».

Autres lectures : « BOLLORÉ Jean-René - Voyages en Chine et autres lieux‎ » ¤ « Jean-René Bolloré (1818-1881), chirurgien et entrepreneur » ¤ 

1 Présentation

Le journal de bord du commandant de l'Alcmène a été publié en 1907-1908 dans les tomes 29 et 30 du Bulletin de la Société de Géographie de Rochefort. Celui du chirurgien Bolloré a été édité en 1979 par son arrière petit-fils Gwenn-Aël et la Société Finistérienne d'Histoire et d'Archéologie.

Les deux journaux sont complémentaires et permettent de comprendre la situation historique de ce pays du Vietnam, nommé à l'époque Cochinchine, en incluant sa partie Nord en pays d'Annam où réside son empereur de la dynastie Nguyen.

Le journal du commandant Fornier-Duplan contient notamment les lettres officielles échangées entre les autorités cochinchinoises et françaises., On y trouve aussi le rôle de la corvette, où le jeune chirurgien-major Bolloré de 28 ans est dit de 2e classe (lors de sa première affection en 1839 il était chirurgien de 3e classe).

p. 294 du tome 29, 1907
p. 294 du tome 29, 1907

Le journal de J.-R. Bolloré est plus descriptif : notes manuscrites ont été ajoutées.

Mission de paix, leçon d'histoire, guide touristique.

Conclusion : pas suffit pour éviter la guerre ...

 


2 Transcriptions

Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher

Journal du chirurgien J.R. Bolloré

VOYAGES EN CHINE ET AUTRES LIEUX

Le vendredi 16, nous appareillons à 5 h 1/4 du matin, avec des paquets à ne décacheter qu'à une certaine distance en mer. Mais nous savions déjà à Tourane [1], en Cochinchine. Monseigneur Le Fèvre, évêque coadjuteur, était dans les prisons de Hue-Fo, depuis octobre 44, et avait demandé à l'Amiral et à l'Ambassadeur français secours et assistance. M. Cécille donna à notre commandant une lettre cachetée pour l'Empereur de la Cochinchine, avec l'ordre de ne séjourner à Tourane [1] que 10 jours au plus.

§ La frégate ne devait quitter Singapour que le 14 mai ...

§ Le 2 juin, un Cochinois chrétien remet ... deux lettres ...

§ Tourane est un misérable petit village situé sur une langue ...

§ Tout le monde sait qu'un missionnaire ... en 1787 ...

§ Le mercredi 4 juin ... le recevrait à terre le lendemain ...

§ La séance ne fut pas de longue durée ...

§ Le samedi 7 juin ... fûmes visiter les rochers de marbre ...

§ ... le Bonze qui nous reçu d'une manière hospitalière ...

§ Le mercredi 11 juin, ... annoncer l'arrivée du prisonnier français ...

 

Journal du commandant Fornier-Duplan

V. Mission de l'Alcmène en Annam - De Singapore à Tourane [1] - Remise d'une lettre adressée au Roi de Cochinchine ; pourparlers avec les mandarins - Mgr Lefèvre remis au commandant Fornier-Duplan - Lettres de missionnaires français - Départ de Tourane [1] ...

Le 16 mai 1845, nous avons appareillé à cinq heures et demie du matin, laissant la Cléopâtre et la Victorieuse au mouillage. Pour cette campagne, que nous fîmes en Annam, je transcrirai le rapport que que j'en ai remis à l'amiral à mon arrivée à Manille ; j'y joindrai deux lettres assez curieuses, que j'ai reçues en Cochinchine :

« À M. l'amiral Cécille, commandant la station des mers d'Indo-Chine. Amiral. J'ai l'honneur de vous transmettre le rapport suivant, de la campagne de l'Alcmène en Cochinchine.

§ Vous nous avez vus appareiller de Singapour, le 16 mai ...

§ Le 2 juin, j'ai reçu, par le canot des provisions ... les 2 lettres ...

§ Le 12 juin, ... me prévenir que Mgr Lefère était arrivé ...

§ N° 1. Lettre de M. Chamoison au commandant ...

§ N° 2. Lettre de Mgr Lefèvre, évêque d'Isauropolis ...

§ N° 3. Traduction de la lettre adressée par le mandarin ...


3 Publications

4 Annotations

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  1. Anciennement appelée Tourane par les Français lors de la colonisation française, Da Nang est une ville de la région de la Côte centrale du Sud du Viêt Nam, située sur l'estuaire du fleuve Han et au pied de la montagne Sơn Trà, et à proximité de Huế (ancienne capitale impériale jusqu'à Bao Dai, dernier empereur de 1955 à 1997). [Ref.↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39 1,40 1,41]
  2. Pavillon jaune, g.s.m. : terme de marine, on hisse le pavillon jaunede demande de libre pratique pour signifier son arrivée en attendant d'avoir effectué les formalités réglementaires. Les formalités d'entrée dans le pays ("clearance in" comme disent les anglo-saxons) n'ayant pas encore été faites, le bâteau est supposé recevoir la visite de la Douane, de la police maritime, du capitaine de port, de l'immigration, des services sanitaires etc... [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
  3. Jules Dumont d’Urville, (1790-1842), est un officier de marine et explorateur français qui mena de nombreuses expéditions, notamment à bord de l'Astrolabe. Il eut notamment pour mission d’explorer l’Océanie et l’Antarctique. [Ref.↑]
  4. Gia Long, né à Hué en 1762, connu dans sa jeunesse sous le nom de Nguyen Phúc Ánh, mort à Hué en 1820, est le fondateur de la dynastie impériale des Nguyen, qui régna sur le Viêt Nam jusqu'en 1945. À 16 ans, sa famille est renversée par les Tây Sơn, et tous ses parents sont tués. En 1802, il prend le pouvoir et réunifie le Nam Viêt, séparé par la guerre civile depuis le XVIIe siècle. [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4]
  5. Minh Mạng (1791-1841) est le deuxième empereur de la dynastie des Nguyen du Viêt Nam. Il est le plus jeune fils de l'empereur Gia Long, dont le fils aîné, le prince héritier Canh, est mort en 1801. Il est connu pour son opposition à l'implication de la France dans les affaires vietnamiennes et son orthodoxie confucéenne rigide. [Ref.↑ 5,0 5,1]
  6. L'empereur Thiệu Trị du Viêtnam, né Nguyễn Phúc Miên Tông, est le 3e souverain de la dynastie des Nguyen. Il est le fils aîné de l'empereur Minh Mang et le père de l'empereur Tự Đức. Il règne du 14 février 1841 à sa mort le 4 novembre 1847. [Ref.↑]


Thème de l'article : Coupures de presse relatant l'histoire et la mémoire d'Ergué-Gabéric

Date de création : Juin 2016    Dernière modification : 25.06.2016    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]