L'indulgence plénière du pardon de Kerdévot, Le Progrès du Finistère 1915-16
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Version du 12 septembre ~ gwengolo 2015 à 15:17
| Une invitation à la pratique religieuse pour le grand pardon de Notre-Dame de Kerdévot : depuis le samedi 16H jusqu'au lundi les pèlerins peuvent assister aux messes, processions, vêpres, confessions, et peuvent même bénéficier d'une indulgence plénière pour leurs défunts. | |||||
Autres lectures : « Cartes postales Villard - Chapelle et pardon de Kerdévot » ¤ « Le livre d'or gabéricois de la Grande Guerre, Le Progrès du Finistère 1915 » ¤ « Le pardon de Notre-Dame de Kerdévot » ¤ |
1 Présentation
Le pardon de Kerdévot, même pendant les années de guerre, était toujours annoncé par voie de presse, en l’occurrence le journal local d'obédience catholique « Le Progrès du Finistère » Ces mêmes journaux, ainsi que la revue diocésaine « La Semaine Religieuse » en faisait aussi le compte-rendu détaillé, avant 1914 et après 1918, mais cela ne fut pas le cas en 1915 et 1916. Sans doute parce l'assistance y était moindre, les hommes étant retenus au front. En septembre 1915 le même journal local dans son « Livre d'or cornouaillais » note déjà ces chiffres : « 21 morts pour la France, 30 prisonniers de guerre, 15 disparus et 31 blessés ». On sent bien qu'en ces années-là l'esprit n'était pas vraiment à la fête à Kerdévot : en 1915 on note la présence annoncée d'un seul chanoine et de l'économe du Grand Séminaire pour assister les prêtres en charge des confessions, et en 1916 aucune autorité religieuse. Par contre les pèlerins sont quand même invités à venir faire pénitence lors des nombreux offices : pas moins d'une dizaine de messes, 2 vêpres, 3 processions, 2 bénédictions du Saint-Sacrement Et le summum du pardon est donc ceci : « Une indulgence plénière, applicable aux âmes du purgatoire, peut être gagnée (aux conditions ordinaires) ». Dans l'Église catholique romaine, l’indulgence plénière est la rémission totale devant Dieu de la peine temporelle encourue, c'est-à-dire du temps de purgatoire, pour un péché qui a déjà été pardonné. |
Quant aux conditions pour bénéficier de l'indulgence, elles sont dites « ordinaires », soit donc vraisemblablement l'obligation formelle de se confesser, de communier et de faire une prière canonique. |
2 Transcriptions
Edition du 4 septembre 1915
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Edition du 2 septembre 1916
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3 Annotations
- L'hebdomadaire « Le Progrès du Finistère », journal catholique de combat, est fondé en 1907 à Quimper par l'abbé François Cornou qui en assurera la direction jusqu'à sa mort en 1930. Ce dernier, qui signe tantôt de son nom F. Cornou, tantôt de son pseudonyme F. Goyen, ardent et habile polémiste, doté d'une vaste culture littéraire et scientifique, se verra aussi confier par l'évêque la « Semaine Religieuse de Quimper ». [Ref.↑]
- Saint-Sacrement, g.n.m. : eucharistie, l'hostie consacrée placée dans la custode, dans le ciboire ou dans l'ostensoir ; source : TLFi. La bénédiction (ou salut) du (Très) Saint-Sacrement est un rite paraliturgique du culte catholique. Le Saint-Sacrement, représenté par une hostie consacrée, est exposé à l’adoration de tous, soit sur un ostensoir soit dans un ciboire. Un temps plus ou moins long d’adoration suit alors, occupé par des chants, des lectures et aussi par un moment convenable de silence. Source : Dom Robert Le Gall, Dictionnaire de Liturgie. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Vêpres, s.f.pl. : terme de liturgie catholique, heures de l'office divin, qu'on disait autrefois sur le soir, et qu'on dit maintenant pour l'ordinaire à deux ou trois heures après midi. Dire vêpres. Chanter vêpres en musique. Sonner les vêpres. Source : XMLittré. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5]
Thème de l'article : Coupures de presse relatant l'histoire et la mémoire d'Ergué-Gabéric Date de création : Septembre 2015 Dernière modification : 12.09.2015 Avancement : [Fignolé] |