JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains
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- | |width=63% valign=top|Ce livre, écrit par une ancienne agricultrice d'une commune voisine d'Ergué-Gabéric, retrace les actes courageux de résistants cornouaillais, dont le cambriolage des locaux du STO par les équipes d'Ergué-Gabéric et de Quimper. Il s'agit d'un roman où certains faits ne sont pas forcément véridiques à 100%, mais on y retrouve l'ambiance de l'époque, une époque où la langue bretonne était encore parlée dans les campagnes. Dialogue page 121 entre Fanch Balès et sa grand-mère : | + | |width=63% valign=top {{jtfy}}|Ce livre, écrit par une ancienne agricultrice d'une commune voisine d'Ergué-Gabéric, retrace les actes courageux de résistants cornouaillais, dont le cambriolage des locaux du STO par les équipes d'Ergué-Gabéric et de Quimper. Il s'agit d'un roman où certains faits ne sont pas forcément véridiques à 100%, mais on y retrouve l'ambiance de l'époque, une époque où la langue bretonne était encore parlée dans les campagnes. |
- | <blockquote style="background: white; border: 1px solid black; padding: 1em; border-style: dashed;"> | + | |
- | "Le lendemain tout ce que Cat'rine-Fañch-rouz a déniché dans sa tête, c'est une histoire à dormir debout. Voilà, dit-elle à Fañch : | + | |
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- | - <i>'Neus ket droad ken da lazhañ moc'h. Memes evidoc'h ho un'. Marché noir ha daoust petra c'hoazh ! Aze 'teuo 'barzh pell, ar milis, mag eo dav gwell, matreze, ar Gestapo. Da re-se, 'vo dav deomp beañ prest da gontañ luz</i>. On n'a plus le droit de tuer le cochon. Même pour soi. Marché noir et combien d'autres raisons ! Or, ici viendront avant peu la milice et la Gestapo. A ceux-là, nous devons être prêts à raconter des histoires de myrtilles. | + | |
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- | - <i>Laosket 'non d'emell deus an dra-se ! 'Barsh ma vefen savet 'benn arc'hoazh, yafen da maner Pennarun. Dispaket a rafen dezhe an istor, nak tud oñest int. Bez' neusont 'barzh ar c'hraou, ar c'hrogad-mañ, krennardoù mat da lakaet 'barzh ar bailh</i>. Laisse-moi m'occuper de cela ! A peine levée demain, j'irai au manoir de Pennarun. Je leur déballerai toute l'histoire car ce sont des gens d'honneur. Ils ont dans la crèche en ce moment des poids moyens à bonne mesure pour le saloir. | + | |
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- | Remerciements pour leur participation : "Bennozh Douz à Colette Vlérick, Nathalie Raoul et Ofis Ar Brezhoneg. Mais aussi à Maurince Dirou, Henri Le Coz, Pierrot Le Gars, à Suzanne et Raymond Lozac'h. Grâce à ces derniers, les petits détails qui font les grandes épopées abondent dans cette Histoire avec un grand H". | + | Remerciements pour leur participation : « <i>Bennozh Douz à Colette Vlérick, Nathalie Raoul et Ofis Ar Brezhoneg. Mais aussi à Maurince Dirou, Henri Le Coz, Pierrot Le Gars, à Suzanne <ref>Suzanne Lozac'h de Pennarun est la fille de Fanch Coïc. Témoignage de Jean Le Corre : « <i>Nous pourrions nous créer un alibi pour nous deux, me dit Fanch. Ce fut vite décidé. Nous nous sommes rendus à Pennarun, voir Fanch Coïc, pour qu'il nous vende un cochon.</i> ».</ref> et Raymond Lozac'h. Grâce à ces derniers, les petits détails qui font les grandes épopées abondent dans cette Histoire avec un grand H</i> ». |
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+ | La suite de l'histoire de ces jeunes résistants est développée dans un second tome paru en 2005 : « <i>Les hommes libres. Un brassard et des sabots</i> ». | ||
Bibliographie : | Bibliographie : | ||
* <i>On nous appelait terroristes</i>. Désiré Camus. Ed. Skol vreizh. Février 2001. | * <i>On nous appelait terroristes</i>. Désiré Camus. Ed. Skol vreizh. Février 2001. | ||
* <i>Les clandestins de l'Iroise</i>. René Pichavant. 1942-1943. Ed. Morgane. 1984. | * <i>Les clandestins de l'Iroise</i>. René Pichavant. 1942-1943. Ed. Morgane. 1984. | ||
- | * <i>[[Le fichier du STO, par Jean LE BRIS et Jany Grégoire|Le cahier des anciens du Lycées de la Tour d'Auvergne à Quimper]]</i>. 1992 | ||
* <i>La Bretagne libérée</i>. Le Télégramme. Numéro spécial, 124 pages. 1994. | * <i>La Bretagne libérée</i>. Le Télégramme. Numéro spécial, 124 pages. 1994. | ||
+ | Autres lectures : {{Tpg|JACQ Angèle - Un brassard et des sabots}}{{Tpg|François Balès, résistant (1921-1944)}}{{Tpg|LE BRIS Jean et Grégoire Jany - Le fichier du STO}}{{Tpg|Les premières voitures gabéricoises}}{{Tpg|Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944}}{{Tpg|LE CORRE Jean - Récit d'un résistant déporté}}{{Tpg|Le coup du STO raconté par Jean Le Corre}}{{Tpg|8 mai 1985 : François Balès, cérémonie du souvenir}}{{Tpg|PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944)}}{{Tpg|Les 6 minutes du 14 janvier 1944, OF-LQ 1985}} | ||
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+ | - <i>Laosket 'non d'emell deus an dra-se ! 'Barsh ma vefen savet 'benn arc'hoazh, yafen da maner Pennarun. Dispaket a rafen dezhe an istor, nak tud oñest int. Bez' neusont 'barzh ar c'hraou, ar c'hrogad-mañ, krennardoù mat da lakaet 'barzh ar bailh</i>. Laisse-moi m'occuper de cela ! A peine levée demain, j'irai au manoir de Pennarun. Je leur déballerai toute l'histoire car ce sont des gens d'honneur. Ils ont dans la crèche en ce moment des poids moyens à bonne mesure pour le saloir. | ||
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- | Pour une analyse critique des écarts entre les faits romancés et les faits "réels", consulter l'article [[François Balès, résistant (1921-1944)]] | + | ==Annotations== |
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Version du 20 avril ~ ebrel 2014 à 07:49
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Notice bibliographique
Ce livre, écrit par une ancienne agricultrice d'une commune voisine d'Ergué-Gabéric, retrace les actes courageux de résistants cornouaillais, dont le cambriolage des locaux du STO par les équipes d'Ergué-Gabéric et de Quimper. Il s'agit d'un roman où certains faits ne sont pas forcément véridiques à 100%, mais on y retrouve l'ambiance de l'époque, une époque où la langue bretonne était encore parlée dans les campagnes.
Remerciements pour leur participation : « Bennozh Douz à Colette Vlérick, Nathalie Raoul et Ofis Ar Brezhoneg. Mais aussi à Maurince Dirou, Henri Le Coz, Pierrot Le Gars, à Suzanne La suite de l'histoire de ces jeunes résistants est développée dans un second tome paru en 2005 : « Les hommes libres. Un brassard et des sabots ». Bibliographie :
Autres lectures : « JACQ Angèle - Un brassard et des sabots » ¤ « François Balès, résistant (1921-1944) » ¤ « LE BRIS Jean et Grégoire Jany - Le fichier du STO » ¤ « Les premières voitures gabéricoises » ¤ « Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 » ¤ « LE CORRE Jean - Récit d'un résistant déporté » ¤ « Le coup du STO raconté par Jean Le Corre » ¤ « 8 mai 1985 : François Balès, cérémonie du souvenir » ¤ « PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944) » ¤ « Les 6 minutes du 14 janvier 1944, OF-LQ 1985 » ¤ |
Extraits
Dialogue page 121 entre Fanch Balès et sa grand-mère :
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Annotations
- Suzanne Lozac'h de Pennarun est la fille de Fanch Coïc. Témoignage de Jean Le Corre : « Nous pourrions nous créer un alibi pour nous deux, me dit Fanch. Ce fut vite décidé. Nous nous sommes rendus à Pennarun, voir Fanch Coïc, pour qu'il nous vende un cochon. ». [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Août 2007 Dernière modification : 20.04.2014 Avancement : [Fignolé] |