BAFFAIT Bernard - Le Chevalier Kerstrat, Chouans noirs
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* Les lieutenants et associés de Gélin ont une part importante dans les combats contre les escouades républicaines : Du Brieux (ami de Kerstrat), Jean-Baptiste Riou, et Lamarvet (décrit comme étant d'Ergué), sans oublier les autres de Briec et du centre finistère : Michel de Cornuaille, Frollo, Le Paige dit "De Bar" ... | * Les lieutenants et associés de Gélin ont une part importante dans les combats contre les escouades républicaines : Du Brieux (ami de Kerstrat), Jean-Baptiste Riou, et Lamarvet (décrit comme étant d'Ergué), sans oublier les autres de Briec et du centre finistère : Michel de Cornuaille, Frollo, Le Paige dit "De Bar" ... | ||
- | * Les autorités républicaines de Quimper ne sont pas oubliées, et notamment le procureur Abgrall, le commissaire Le Goazre, et Claude Royou dit Guermeur, . Il y a aussi l'évocation du juge de paix et député de Briec, Per Briant, qui reçoit la visite de l'émissaire du Directoire quimpérois, Salomon Bréhier (celui là même qui deviendra maire d'Ergué-Gabéric en 1808). | + | * Les autorités républicaines de Quimper ne sont pas oubliées, et notamment le procureur Abgrall, le commissaire Le Goazre, et l'agent du Comité de Salut Public Claude Royou, dit Guermeur. Il y a aussi l'évocation du juge de paix et député de Briec, Per Briant, qui reçoit la visite de l'émissaire du Directoire quimpérois, Salomon Bréhier (celui là même qui deviendra maire d'Ergué-Gabéric en 1808). |
* Et enfin les « <i>tommeriens</i> », les chauffeurs en breton, des bandits qui sévissaient en pays glazik, et qui, parait-il, étaient « <i>payés par les républicains pour jouer aux contre-chouans et terroriser les campagnes en se saisissant des paysans pour les faire avouer où ils cachaient leurs pauvres économies</i> ». Leur méthode de torture : brûler les pieds de leurs victimes sur les braises ou sur une billig (plaque de cuisson de crèpes). | * Et enfin les « <i>tommeriens</i> », les chauffeurs en breton, des bandits qui sévissaient en pays glazik, et qui, parait-il, étaient « <i>payés par les républicains pour jouer aux contre-chouans et terroriser les campagnes en se saisissant des paysans pour les faire avouer où ils cachaient leurs pauvres économies</i> ». Leur méthode de torture : brûler les pieds de leurs victimes sur les braises ou sur une billig (plaque de cuisson de crèpes). |
Version du 16 novembre ~ miz du 2014 à 10:20
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Notice bibliographique
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Dans la saga historique du Chevalier Kerstrat, « Chouans Noirs » est la suite du « Chouan des Lumières ». Dans le premier tome, Jean-Hyacinthe Tréouret Et parmi eux Marie-Hyacinthe de Geslin du château de Pennarun en Ergué-Gabéric, dont la légende disait qu'il était resté en résistance sur ses terres familiales : « Il commande une bande de Chouans ; la rumeur dit qu’il a la main lourde. Il impose des prélèvements aux agriculteurs, un impôt aux gens de la ville, et gare à celui qui cherche à se défiler ! Il aurait du sang sur les mains ». L'histoire commence en octobre 1795 par l'épisode imaginé de l'évasion du héros Kerstrat qui allait être fusillé à Brest par un peloton d'exécution suite à sa condamnation pour avoir « fait partie du Rassemblement armé contre la République ». Cet épisode nous permet de vivre avec lui les affrontements entre les Républicains et les Chouans noirs de la région d'Ergué-Gabéric, Briec et Gourin :
Manifestement la série du chevalier Kerstrat de Bernard Baffait est une évocation très bien argumentée de la période révolutionnaire : ce n'est pas un roman historique de plus, c'est un véritable récit historique délicatement romancé. Tous les détails, les personnages, les situations y sont crédibles, au cœur de ce pays bas-breton, en contexte de guerre, de terreur, d'émigration et de chouannerie ... Autres lectures : www.baffait.fr « Le manoir de Pennarun » ¤ « Archives de Pennarun » ¤ « 1791 - Droits de rachat de la tenue de Squividan des enfants Gélin sous domaine royal » ¤ « 1792-1795 - Liste des citoyens absents et réputés émigrés » ¤ « An dommerien, les chauffeurs, Feiz ha Breiz 1908 » ¤ « La vision de Déguignet sur les apports et méfaits de la Grande Révolution » ¤ |
Extraits
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Annotations
- Les Tréouret de Kerstrat étaient domiciliés dans le manoir de Trohanet de Briec, trêve de Langolen. Jean-Hyacinthe Tréouret de Kerstrat (1774-1795) sera condamné à mort comme « émigré rentré » et fusillé le 16 vendémiaire de l'an 4 . [Ref.↑]
- D'après une citation de Jean-François Douguet (« Elliant et Tourc'h : Deux communautés dans la révolution »), lors de la préparation du procès du chouan Jean Baptiste Riou, ce dernier indique que Gélin et du Brieux étaient ses chefs. Un reçu est signé de trois noms : « Quimper : chef de division. Silvin : chef de division. Lamarvet : officier secrétaire ». [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Novembre 2013 Dernière modification : 16.11.2014 Avancement : [Fignolé] |