1644 - Aveu de Pierre de Kermorial pour Le Cleuziou suite au décès d'Anne Rubiern
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1 Résumé des sources
Aveu pour la propriété et dépendances du Cleuziou pour Pierre de Kermorial, sieur de Kermorvan Déclaration faire à à l'illustrissime et reverandissime Messire René du Louët | Les biens déclarés sur le premier feuillet sont le manoir, le colombier, le moulin noble.
Document conservé aux Archives départementales du Finistère, série / côte 1 G 85. |
2 Transcription
Feuillet 1
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Suite du feuillet 1
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3 Copies des actes
Document AD 29 | |||||
4 Commentaires, annotations
- KERMORIAL (DE), Seigneur dudit lieu, paroisse de Baye, de KERMORVAN, paroisse de Cuzon. Armes : « D'azur au greslier d'argent, accompagné de trois fleurs de lys de même ». Devise : « Sot ouc'h sot » (trad. : Sot contre sot). Source : Nobiliaire de Pol de Courcy. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- René du Louët (1584 - 1668) est né au manoir de Keranch'oat en Lopérec. Il fut tout d'abord chanoine, chantre, puis grand-vicaire du Diocèse de Léon. Le roi Louis XIII le nomma évêque de Cornouaille le 23 décembre 1640. Il fut sacré à Paris le 1er février 1643 par Alain de Solminihac, évêque de Cahors. [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Foi et hommage, s.f. et s.m. : le vassal devait la foi et l'hommage, lorsqu'il entrait en possession de la terre, et lorsque le seigneur le demandait. La foi traduisait un lien personnel ; l'hommage, une reconnaissance du fief (Dict. de l'Ancien Régime). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3]
- Pourpris, s.m. : enceinte, un enclos et parfois une demeure, dans la France de l'ancien régime, et par métonymie l'espace ainsi entouré, c'est-à-dire le jardin. La réalité désignée dépasse celle d'un simple jardin en ce qu'elle recouvre les différents éléments d'un domaine physiquement bien délimité et fermé (mur, fossé, etc.). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1]
- Parc, park, s.m. : champ clos, procédant d'un emprunt du moyen breton parc au vieux français parc "lieu clos" en général. Le gallois parc et le cornique park sont issus de l'anglais park, également emprunté au vieux français (Albert Deshaye, dictionnaire des noms de lieux bretons). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,0 8,1 8,2]
- Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,0 9,1 9,2]
Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens Date de création : Février 2011 Dernière modification : 29.06.2013 Avancement : [Développé] |