Bohars, Boharzh
Un article de GrandTerrier.
Version du 6 octobre ~ here 2010 à 20:17 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version actuelle (14 mars ~ meurzh 2012 à 20:39) (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) |
||
Ligne 1: | Ligne 1: | ||
[[Catégorie:Toponymie|Boharzh]] | [[Catégorie:Toponymie|Boharzh]] | ||
- | {{Topo | + | {{TopoNew |
| frtopo=Bohars | | frtopo=Bohars | ||
| toponyme=Boharzh | | toponyme=Boharzh | ||
Ligne 9: | Ligne 9: | ||
| lon=-3.992028 | | lon=-3.992028 | ||
}} | }} | ||
- | {{T1948}} | ||
- | <gmap f1="1948-EG-East" x1="350" y1="5630" h1="Bohars"></gmap> | ||
==Explications toponymiques== | ==Explications toponymiques== |
Version actuelle
|
|
[modifier] 1 Géolocalisation du village
Coordonnées géographiques : 48° 0' 2.18" N 3° 59' 31.3" W (lat. 48.000605, long. -3.992028)
Cartographie du lieu-dit : « Géo.Bohars »
[modifier] 2 Explications toponymiques
Dans le Cahier n° 9 d'Arkae publié en 2007, Bernez Rouz explique l'origine du lieu-dit comme suit :
Bohars (Boharzh)
Orthographe Année Source (cf. ) Référence, côte Botgarz 1500 A.D.L-A. B. 2012 Botharz 1639 A.D.F. A 34 Botgarz 1682 A.C.E-G. B.M.S. Bohars 1790 A.D.F. Recensement Boharz 1834 A.C.E.-G. Ancien cadastre Boharz 1962 A.C.E-G. Cadastre Ce nom est formé à partir de deux composants : bod a le même sens que Bodenn.
Quant à garzh, il est employé en breton actuel pour désigner une haie. Par extension, ce mot a pu signifier : talus garni de buissons. Il se rapproche alors du sens du mot gallois garth : hill, promontary, enclosure. Bod garzh peut se traduire par la demeure de la haie ou du talus buissonneux. L'emplacement du lieu en promontoire du Menez Kerdevot fait pencher plus pour un sens archaïque : la demeure du promontoire.
Pour le lieu-dit, Bernez Rouz avance l'explication suivante dans son mémoire en breton de 1978 (et son résumé écrit en 1980) :
3 - ANVIOU O TENNAN D'AN GWEZ
a) ANVIOU GANT BOD
-- Bohars (Boharz), 1540-1682 : Botgarz
Garth=haie, talus élevé garni de buisson.Setu displeget gant Loth ar ster he deus hiziv c'hoaz. E Kembraeg e ro Davies ar ster : hill, promontory, enclosure. Tu zo d'en em c'houlenn ha ne vije ket garz gant ar ster-se amañ. Lec'hiet eo dres war benn Menez Kerdevot just e-kichen Penn ar Menez. Diouzh un tu all an daou c'her bod ha garzh a ya mat-tre a-gevret.
BOHARZ : anciennement Botgarz (1540). Bot = buisson, touffe d'arbres ; garz = haie, talus boisé.
PARTIE "Décrire la nature"
Chapitre "La forêt, le bois et les lieux feuillus"
Bod "touffe, buisson" se présente lorsqu'il est employé seul sous une forme dérivée : diminutive [...], pluriell [...], en -eg [...], en -enn avec le sens de "buisson" [...].
Le terme bod est associé à un : nom d'arbre [...], nom de plante [...], nom d'animal [...], qualificatif [...].
On le relève aussi sous diverses graphies : bod [...], bot [...], boud [...], bout [...], bo- dans Bohars en Ergué-Gabéric (29) [...], bou [...], bos [...]
Enfin, il se montre à peu de reprises comme second élément associé à kêr, penn ou toull, le plus souvent au pluriel.
PARTIE "Décrire la nature"
Chapitre "Les lieux habités"
Bod "demeure, résidence" procède du vieux breton
bod et correspond au cornique bos de même sens. Ce
terme dénonce un peuplement qui s'est effectué au cours du
haut Moyen Age. On le note employé seul à ving-sept reprises
dans [...] et sous sa forme dérivée dans Boden [...]
Placé en premier élément de composé, on
le note associé à : un nom de personne [...], un qualificatif [...], un substantif [...]
Ce terme est graphié soit bod, soit bot mais
on le note aussi noté : boud, bo-, bou-, bos, bous, brod, beau,
bois, pont, pom.
Comme second élément, on le relève associé
à neuf autres termes, sous la forme lénifiée vot
ou ses variantes vout, -ot et -out, dont : koad
(bois) ..., maes "champ non clos" ...
Pour le mot Gars, Albert Deshayes détaille son origine toponymique page 99 de son dictionnaire :
PARTIE "Décrire la nature"
Chapitre "La forêt, le bois et les lieux feuillus"
Garzh "haie (d'arbres)", et par extension "talus boisé", correspond au gallois garth "enceinte". D'un emploi fréquent, on le relève à près de cent trente-cinq reprises comme élément de noms de lieux, le plus souvent en position proclitique. Il est graphié : garz, gars, garh, gar-, goas, kers, cars, cas, kern-, gaz, gas, gor, harz, ...
- hars dans Bohars en Ergué-Gabéric (29), Botgarz en 1540