Un peintre "persona non grata" à Kerdévot, Le Quimpérois 1842 - GrandTerrier

Un peintre "persona non grata" à Kerdévot, Le Quimpérois 1842

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Cet article <ref>{{Chuto}}</ref>, publié dans le journal « <i>Le Quimpérois</i> » <ref name=Quimperois>Le journal « <i>Le Quimpérois</i> » est fondé en avril 1838 par Théophile Guérin, directeur de la Banque immobilière, et par l'économiste et historien Armand Du Chatellier. C'est le premier journal d'annonces paraissant chaque samedi, chaque numéro incluant des « morceaux de littérature », les mouvements du port de Quimper et les nouvelles modes qui voient le jour à Paris ...</ref> du 27 août 1942, relate un fait-divers qui s'est produit lors du pardon de Kerdévot, deux ans auparavant en 1940 : un peintre qui faisait des croquis de costumes bretons doit quitter les lieux car l'assistance crut que c'était un agent recruteur. Cet article <ref>{{Chuto}}</ref>, publié dans le journal « <i>Le Quimpérois</i> » <ref name=Quimperois>Le journal « <i>Le Quimpérois</i> » est fondé en avril 1838 par Théophile Guérin, directeur de la Banque immobilière, et par l'économiste et historien Armand Du Chatellier. C'est le premier journal d'annonces paraissant chaque samedi, chaque numéro incluant des « morceaux de littérature », les mouvements du port de Quimper et les nouvelles modes qui voient le jour à Paris ...</ref> du 27 août 1942, relate un fait-divers qui s'est produit lors du pardon de Kerdévot, deux ans auparavant en 1940 : un peintre qui faisait des croquis de costumes bretons doit quitter les lieux car l'assistance crut que c'était un agent recruteur.
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 +Pourquoi les paroissiens de septembre 1840 étaient méfiants via-à-vis des conscriptions nationales ? Aldolphe Thiers, président du conseil de la monarchie de Juillet depuis le 1er mars 1840, avait mené une politique étrangère en Egypte contre les autres puissances européennes (Royaume-Uni, Autriche, Prusse et Russie). Devant la menace de ces derniers, il dut décréter le 29 juillet la mobilisation des soldats des classes 1836 à 1839 et faire commencer les travaux des fortifications de Paris.
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-Pourquoi les paroissiens de septembre 1840 étaient méfiants via-à-vis des conscriptions nationales ? Aldolphe Thiers, président du conseil de la monarchie de Juillet depuis le 1er mars 1840, avait mené une politique étrangère en Egypte contre les autres puissances européennes (Royaume-Uni, Autriche, Prusse et Russie). Devant la menace de ces derniers, il dut décréter le 29 juillet la mobilisation des soldats des classes 1836 à 1839 et faire commencer les travaux des fortifications de Paris. +<diapo w=400 w2=470 f1="BoudinRF16810.jpg" t1="Eugène Boudin, Kerdévot, 1855-57">
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Version du 3 octobre ~ here 2012 à 06:10

Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [Développé]
§ E.D.F.

Un peintre qui, pour la population locale, est suspect de participation à la campagne de conscription !

Autres lectures : « Kemperiz e Kerzevot, Quimpérois à Kerdévot, Feiz ha breiz 1870‎ » ¤ « Le pardon de ND de Kerdévot » ¤ « Pélerinage à Notre-Dame de Kerdévot, l'Impartial du Finistère 1871 » ¤ « 1867-1872 - Tirage au sort, exonération et remplacement au service militaire » ¤ « DELOUCHE Denise - Eugène Boudin au pardon de Kerdevot‎ » ¤ 

Présentation

Cet article [1], publié dans le journal « Le Quimpérois » [2] du 27 août 1942, relate un fait-divers qui s'est produit lors du pardon de Kerdévot, deux ans auparavant en 1940 : un peintre qui faisait des croquis de costumes bretons doit quitter les lieux car l'assistance crut que c'était un agent recruteur.

Pourquoi les paroissiens de septembre 1840 étaient méfiants via-à-vis des conscriptions nationales ? Aldolphe Thiers, président du conseil de la monarchie de Juillet depuis le 1er mars 1840, avait mené une politique étrangère en Egypte contre les autres puissances européennes (Royaume-Uni, Autriche, Prusse et Russie). Devant la menace de ces derniers, il dut décréter le 29 juillet la mobilisation des soldats des classes 1836 à 1839 et faire commencer les travaux des fortifications de Paris.

 

Eugène Boudin, Kerdévot, 1855-57