Un mariage en grande pompe à Odet, Figaro et journaux locaux 1932
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- | Ce sont en effet un mariage en grande pompe <ref><i>En grande pompe</i> : avec solennité, avec beaucoup de faste, de luxe. Pour ceux qui savent qu'en argot, pompe veut dire « <i>chaussure</i> », rappellons que la forme n'est pas le pluriel « <i>en grandes pompes</i> » et qu'on n'évoque donc pas quelqu'un qui chausserait du 52. En réalité, cette pompe nous vient au XIIe siècle du moyen français où elle désignait déjà un cérémonial, un cortège ou une fête luxueux ou fastueux ; le mot vient du grec pompê qui signifiait « <i>escorte</i> » ou « <i>procession</i> ». | + | C'est en effet un mariage en grande pompe <ref><i>En grande pompe</i> : avec solennité, avec beaucoup de faste, de luxe. Pour ceux qui savent qu'en argot, pompe veut dire « <i>chaussure</i> », rappellons que la forme n'est pas le pluriel « <i>en grandes pompes</i> » et qu'on n'évoque donc pas quelqu'un qui chausserait du 52. En réalité, cette pompe nous vient au XIIe siècle du moyen français où elle désignait déjà un cérémonial, un cortège ou une fête luxueux ou fastueux ; le mot vient du grec pompê qui signifiait « <i>escorte</i> » ou « <i>procession</i> ». |
L'expression apparaît au XVIIe siècle chez Pascal dans ses Pensées où il évoque la venue de Jésus-Christ en grande pompe. | L'expression apparaît au XVIIe siècle chez Pascal dans ses Pensées où il évoque la venue de Jésus-Christ en grande pompe. | ||
Si depuis, le mot pompe avec cette acception est rarement utilisé de manière isolée, notre locution, elle, reste très vivace. | Si depuis, le mot pompe avec cette acception est rarement utilisé de manière isolée, notre locution, elle, reste très vivace. | ||
</ref>, bien qu'il soit écrit dans les journaux que la cérémonie nuptiale fût dite dans « <i>l'intimité</i> ». | </ref>, bien qu'il soit écrit dans les journaux que la cérémonie nuptiale fût dite dans « <i>l'intimité</i> ». | ||
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+ | La première coupure de presse est celle du journal national Le Figaro dans sa rubrique Mariages. On y apprend que le pape pie VI a donné sa bénédiction aux jeux mariés, que les témoins étaient au nombre de 4 et les garçons et filles d'honneur à 16. | ||
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+ | Quant à l'article signé des initiales J.L. au texte publié à l'identique dans les colonnes de « <i>L'Union Libérale</i> » <ref name="UnionAgricole">{{UnionAgricole}}</ref> pour les lecteurs de Scaër et du « <i>Progrès du Finistère</i> » <ref name="ProgresFinistère">{{ProgresFinistère}}</ref> pour Odet, on y trouve les infos suivantes : | ||
+ | * La famille de la mariée, les Rivière étaient des industriels de Nogent-sur-Marne. | ||
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Image:Figaro1932Sept30.jpg|Le Figaro, 30 sept | Image:Figaro1932Sept30.jpg|Le Figaro, 30 sept | ||
Image:ProgrèsFinistère1932Oct08.jpg|Progrès du F., 8 oct | Image:ProgrèsFinistère1932Oct08.jpg|Progrès du F., 8 oct | ||
- | Image:UnionLiberale1932Oct07.jpg|Union Libérale, 7 oct | + | Image:UnionAgricole1932Oct07.jpg|Union Agricole, 7 oct |
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Version du 25 novembre ~ miz du 2016 à 15:34
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Le grand mariage du 22 septembre 1932 de René-Guillaume Bolloré et de Denise Rivière. | |||||
Autres lectures : « 1932 - Groupes d'ouvriers d'Odet à la noce de René-Guillaume Bolloré » ¤ « L'ancien patronage des Paotred à l'Hotel » ¤ « René Bolloré (1911-1999), résistant et entrepreneur » ¤ « Inauguration de la nouvelle salle de patronage des Paotred, L'Ouest-Eclair 1931 » ¤ |
1 Présentation
C'est en effet un mariage en grande pompe La première coupure de presse est celle du journal national Le Figaro dans sa rubrique Mariages. On y apprend que le pape pie VI a donné sa bénédiction aux jeux mariés, que les témoins étaient au nombre de 4 et les garçons et filles d'honneur à 16. |
Quant à l'article signé des initiales J.L. au texte publié à l'identique dans les colonnes de « L'Union Libérale »
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2 Transcription
Avis du Figaro
Le Progrès du Finistère, l'Union Libérale
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Suite Le Progrès du Finistère, l'Union Libérale
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3 Coupures de presse
Avis national, compte-rendu local | |||||
4 Annotations
- En grande pompe : avec solennité, avec beaucoup de faste, de luxe. Pour ceux qui savent qu'en argot, pompe veut dire « chaussure », rappellons que la forme n'est pas le pluriel « en grandes pompes » et qu'on n'évoque donc pas quelqu'un qui chausserait du 52. En réalité, cette pompe nous vient au XIIe siècle du moyen français où elle désignait déjà un cérémonial, un cortège ou une fête luxueux ou fastueux ; le mot vient du grec pompê qui signifiait « escorte » ou « procession ».
L'expression apparaît au XVIIe siècle chez Pascal dans ses Pensées où il évoque la venue de Jésus-Christ en grande pompe. Si depuis, le mot pompe avec cette acception est rarement utilisé de manière isolée, notre locution, elle, reste très vivace.
[Ref.↑] - L'Union agricole et maritime, qui a d'abord été appelée L'Union agricole du Finistère est un journal local d'informations générales qui a paru à Quimperlé (Finistère) de 1884 à 1942. Il a connu des orientations éditoriales différentes, selon ses propriétaires successifs. La périodicité a aussi été variable : bi-hebdoadaire, tri-hebdomadaire et hebdomadaire. Avec pour sous-titre Organe Républicain Démocratique de la région du Nord-Ouest, le journal paraît le 1er août 1884 à l'initiative du conseiller général de Quimperlé, James Monjaret de Kerjégu, un riche propriétaire terrien et ancien diplomate résidant à Scaër. [Ref.↑]
- L'hebdomadaire « Le Progrès du Finistère », journal catholique de combat, est fondé en 1907 à Quimper par l'abbé François Cornou qui en assurera la direction jusqu'à sa mort en 1930. Ce dernier, qui signe tantôt de son nom F. Cornou, tantôt de son pseudonyme F. Goyen, ardent et habile polémiste, doté d'une vaste culture littéraire et scientifique, se verra aussi confier par l'évêque la « Semaine Religieuse de Quimper ». [Ref.↑]
- La salle où furent conviés au banquet les ouvriers papetiers est la salle du patronage de Keranna, inaugurée le 6 septembre 1931. [Ref.↑]
Thème de l'article : Revue de presse Date de création : Novembre 2016 Dernière modification : 25.11.2016 Avancement : [Développé] |